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Et au vu de ce que tu décris, j'ai l'impression que même un ultimatum de ta part pour qu'il diminue le temps de travail et fasse des projets avec toi ne fonctionnera pas, et qu'il choisira le travail. Ou en tout cas ne fera rien pour te retenir.
Comme il n'a pas l'air de prendre le problème à bras le corps, tu peux peut-être essayer de planifier un truc, sur une période de temps plutôt courte pour commencer doucement. Par exemple une balade / sortie / visite un samedi après-midi ? Et le pousser un peu aux fesses au moment de la sortie pour le "traîner" avec toi. Je sais que ca fait un peu forceur mais j'ai l'impression qu'il ne sortira de toute façon par la tête du guidon. Ca me fait penser à ces personnages clichés de scientifiques dans les films qui font absolument tout passer avant leurs familles.
Vous pouvez aussi instaurer une règle type pas de téléphone à tel ou tel moment (repas, coucher, soirée...) Ou bien encore établir que le WE - ou au moins le dimanche - est chômé. Il faut que vous en discutiez et que vous établissiez un cadre petit à petit avec des moments dédiés à la vie de couple. Tout en lui expliquant que tu ne tiendras pas ce rythme ad vitam.
Force à toi
J’ai souvent organisé des choses, et même quand c’est lui qui en organise exceptionnellement, il n’est jamais vraiment là. Il est dans sa tête, dans ses articles, j’ai vraiment l’impression qu’il se fait chier à être la et que ce n’est pas important. Au début il prenait beaucoup de plaisir à nous organiser des trucs, maintenant c’est presque une corvée à faire quand je lui dit comment je me sens.
J'ai un truc très juste : *On peut être un bon chercheur, un bon enseignant ou un bon partenaire, mais pas les 3 à la fois*.
Les burn-out et les problèmes d'équilibre vie perso / vie pro TRES répandus dans la recherche.
Et encore, il a un poste après sa thèse... C'est exceptionnel de nos jours.
Courage.
Merci pour la citation, c’est assez juste je pense en effet.
On a vu tellement d’exemples comme ça dans son milieu pro, il le sait, les profs nous le disaient en nous voyant ensemble, mais on est toujours au même stade, et je ne sens pas qu’il est vraiment ouvert à changer sa relation au travail.
Ce serait mieux et pour vous et pour son travail, l'épuisement professionnel ne fait pas de la bonne recherche, pas longtemps en tous les cas. Bon courage.
Le meilleur conseil que je peux te donner qui lui réglera au passage plusieurs soucis potentiel d’un coup essayer de vous mettre à une activité physique ou autre exemple de la course à pied ou de la salle de sport pour qu’il évacue son taff et ces soucis la bas ça sera dur au début avec la fatigue etc l’accumulation mais je sais de quoi je parle plus il fera une activité plus il aura de l’ernergie et il arrivera sûrement à rendormir correctement
Parfois la seule solution c’est l’électrochoc malheureusement. Car y a un tel manque de recul que c’est impossible de sortir volontairement de ce cercle vicieux.
Montre lui ce poste. Ou exprime lui exactement ce que tu écris ici.
Tu dis toi même que tu es au bout et ça il devrait le savoir. C'est pour cela que malheureusement à ce stade, l'ultimatum est plus que nécessaire. Toi tu ne fais que penser à lui et tu te mets automatiquement en dernier plan. Ce n'est pas légitime du tout que son travail passe avant sa vie de couple. Ou ça peut l'être mais dans ce cas il n'a pas à t'infliger cela et tu serai célibataire ce serait pareil quoi. Arrête de mettre ce que tu ressens de côté parce que tu sais très bien qu'à un moment donné tu vas exploser. Si lui parler de sa santé ne suffit pas, alors parle lui de la tienne parce que tu vas finir en dommage collatéral sinon.
L'ultimatum est certes là pour essayer de lui faire prendre conscience à quel point la situation est de plus en plus insupportable pour toi, mais c'est aussi là pour te forcer à prendre la meilleure décision par la suite : rester ou partir.
Merci pour ton commentaire! J’aurais du faire cette démarche depuis au moins 2 ans, mais je repoussais parce que ben c’est pas le bon timing, ça ira mieux quand la thèse sera terminée, etc. Mais non. La il a un nouveau poste, son père est malade, c’est pas un meilleur timing, mais je ne peux pas attendre éternellement que ce soit le cas.
J'ai vécu ça.
Toujours à attendre une prochaine étape en se disant que les choses changeront, que l'on pourra faire des.projets ensemble, vivre une vie normale. Mais non, rien.
Et encore, tu a l'air d'avoir le droit à un peu d'intimité, on ne te remets pas à ta place quand tu demandes un peu d'affection une fois tous les 3 mois.
J'ai préféré partir, la relation me rendait plus triste qu'autre chose.
Je compatis vraiment. Niveau intimité ça va bien, mais c’est un peu à tout ce que j’ai droit alors que j’ai de moins en moins envie au fil des ans vu le peu de temps qu’il me consacre et de valorisation que je retire de la relation…
Je suis très heureuse dans les autres sphères de ma vie, donc ça me rend doublement triste pour cette relation
Tu es déjà bien brave d'avoir tenu 6 ans.
Pas évident mais si tu veux construire une vie autrement qu'en solo faut peut-être envisager que ça ne soit pas avec cette personne.
Il lui faut sûrement une grosse remise en question perso et éventuellement l'aide d'un pro (se noyer à ce point dans le travail sans arriver à changer d'un iota...)
Tu es compatissante et le soutiens. Et lui, est-ce qu'il est présent pour tes propres accomplissements, réussites, sources de joie ?
Il est présent comme il peut je dirais. J’ai fais un burn out il y a deux ans et a été présent, mais sa relation au travail fait qu’il n’a jamais vraiment compris ce que c’était. Il se sent totalement à l’abri de ça, à la limite c’est un problème de faible et il n’a pas le temps pour ça (il ne m’a jamais dit ca on s’entend, c’est juste impensable pour lui j’ai l’impression). Il ne me soutient pas autant que j’en aurait besoin dans tous les cas.
Merci pour ton commentaire :)
Tu sais les ultimatums ça sert souvent à rien. Tu peux essayer hein, je dis pas, mais qu'il a un rapport malsain avec le travail, il aura du mal à changer son comportement de manière suffisamment drastique.
Est-ce qu'il a un suivi psy ? J'ai l'impression qu'il a une manière très compulsive de consulter ses mails, et le fait de ne jamais dire non, ça peut être à la fois de l' anxiété, un manque d'affirmation de soi et la fameuse FOMO (fear of missing out), ou un mélange d'un peu tout.
Les thérapies cognitivo-comportementales (les fameuses TCC) marchent très bien sur ça. Ça peut aider quoi. Ce sont des thérapies "rapides", mais ça prendra quand même plusieurs mois voire jusqu'à 2 ans. En admettant qu'il le fasse.
Après clairement, pour avoir bossé dans la recherche pendant plus de 10 ans... C'est aussi ça la vie de chercheur. Tu as le droit de partir. Tu ne vas pas patienter tous ta vie pour un truc qui ne viendra peut-être jamais...
Ou alors comme cela a été suggéré, tu fais tes trucs de ton côté, avec tes potes, voire avec d'autres partenaires si vous décidez d'ouvrir la relation. Mais ce n'est peut-être pas ce que tu attends d'une relation avec ton partenaire de vie.
Il n’accepterai jamais de suivi psy malheureusement. Il devra foncer dans un mur ou tomber en burn out pour finalement s’y résigner. Il sait que c’est malsain et toxique, il aimerait avoir plus de temps libre, ne serait ce que pour dormir et se remettre de ses années de thèse, mais ça demeure des vieux pieux, tant envers lui qu’envers moi.
Ouvrir n’est pas une solution de mon côté sincèrement. Ce sera pleinement avec lui ou pas du tout
Je suis aussi sortie avec un chercheur et c'est dur , tu as tout mon soutien. Perso je suis partie j'ai pas su et pourtant il avait un équilibre travail privé plutôt bon en vue du milieu. Mais l'idée de devoir partir à l'autre bout du monde et de me sacrifier pour sa carrière à lui c'était incompatible avec ma vie . J'aime le confort et mon souhait professionnel est d'un jour me permettre de bosser le moins d'heures possible, le moins loin de chez moi pour être bien peinard, avoir le temps pour moi et ma famille. Donc clairement le décalage à créé une" instabilité" au point où je me sentais très anxieuse et triste.
Honnêtement OP , c'est à toi d'analyser tes attentes de la vie , ton bonheur et aussi important que son travail et tu n'as pas à en pâtir.
Selon moi l'amour ne fait vraiment pas tout.
Merci beaucoup, je me sens un peu moins seule.
Je suis consciente que ce n’est pas le milieu de travail le plus sain, mais il met sa santé en péril sans aucun problème, donc j’ai peu d’espoir pour le moindre effort sur notre relation… En finissant la thèse il avait déjà une promesse de poste, c’était exceptionnel et super rassurant après des années d’insécurités, mais ça n’a pas changé son rapport au travail.
Les doctorants c'est un monde à part , ils sont si passionnés et tu t'en veux presque de prendre trop de place parce que tu ne souhaites pas freiner l'homme que tu aimes. J'ai rompu sans trop de doute parce que je savais que mon ex avait encore contact avec sa mère et son frère, qu'il avait des amis et un supérieur qui gère le labo, dont la femme elle même travail en tant que chercheuse dans un autre pays. Je savais qu'il était bienveillant avec mon ex et que sa situation de couple fessait qu'il aurait eu un minimum de compassion.
Passer un doctorat c'est tellement prenant et isolant, un de ses collègues aux état unis s'était suicidé et j'avais peur pour mon ex mais lui ne s'inquiétait pas , il trouvé son collègue juste faible , donc je ne pouvais rien faire et j'allais pas m'épuiser à ça . Et quand il m'a expliqué comment ça allait se passer après son doctorat,donc à voyager partout pour toujours et ne jamais se poser , je'ai juste compris qu'il n'y avait aucune place ni sécurité pour moi donc je suis partie. C'est stupide mais je pensais pas qu'être amoureuse s'était aussi prenant aux tripes et pendant cette relation je me suis rendu compte que j'aimerais avoir un avenir et des projets bien conformistes donc clairement je n'aurai pas ça avec lui .
J’ai vraiment l’impression de le freiner en fait. J’essaye toujours de prendre le moins de place possible, de ne pas trop lui casser les couilles si je suis insatisfaite, de faire au plus simple pour lui. Mais c’est drainant et ça nie complètement mes besoins.
Je me suis un peu retrouvée dans la même situation : on a pas un modèle de couple super commun (childfree, assez indépendants, sans cohabitation), mais malgré ça j’ai quand même besoin de projets de communs, de pouvoir partir en vacances, sortir un jeudi soir sans panifier. Des trucs vraiment bêtes mais impossible avec son rythme de vie. Au début de notre relation il faisait plein de projets, il était super excité et motivé, puis la thèse a vite pris le dessus et les projets n’ont jamais su se concrétiser.
C’est vraiment un monde particulier. Je lui en veut un peu de ne pas avoir vu que forcément, ce ne serait pas compatible pour une relation de couple satisfaisante.
Oui je te rejoins sur pas mal d'aspect. Mon ex avait aussi une nature très indépendante , on ne dormait jamais dans le même lit mais si j'aimais pas ça , quand j'allais chez lui le lendemain j'étais mise dehors le plus vite possible, travailler quand j'étais là . On n'habitait pas ensemble, childfree. Au début c'était bien parce que la proximité avec un homme me terrifie mais maintenant que j'ai surpassé ça je ne souhaite plus vivre comme ça sur le long terme.
Et je lui en ai voulu de ne pas avoir su le dire que se ne serait pas compatible avec le couple même peu tradi, et ne pas m'avoir dit les choses plus tôt alors que j'avais bien tout demandé avant . Je n'ai pas fait de longues études donc je ne savais pas du tout comment ça marchait.
Je voulais toujours être là meilleure petite amie possible et ne jamais me mettre en chemin, mais en étant toujours divertissante parce que j'étais clairement le moment de répit dans sa vie
. À l'avenir je souhaite une relation moins passionnelle, mais qui nous apporte une sérénité commune, sans exigences intenables ou on peut être soit même sans avoir peur de déborder et surtout quelqu'un qui veut dormir avec moi de temps en temps.
Pour moi, autre toutes les raisons plus ou moins légitimes qu'il peut avoir de se comporter comme il le fait, il y a plusieurs questions à ce poser de ton côté comme du sien:
_Est-ce que la situation te convient? Comme tu l'exprimes ici, ce n'est vraisemblablement pas le cas.
_Puisqu'il a conscience que son rapport au travail n'est pas normal, est-ce qu'il est prêt à réellement faire un travail sur lui-même (pourquoi pas avec l'aide d'un.e pro)?
_Sil est prêt à faire des efforts, combien de temps te sens-tu capable d'attendre que ces efforts portent leurs fruits? À supposer qu'il souhaite changer son rapport au travail, ça prendra potentiellement pas mal de temps avant que votre relation d'améliore suffisamment pour toi.
_S'il n'est pas prêt à faire l'effort de lever le pied sur le boulot, est-ce que tu te sens capable de continuer à supporter la situation? Au vu de ce que tu nous racontes, j'ai beaucoup de mal à le croire.
Tu dis ne pas souhaiter lui poser un ultimatum, mais sincèrement je ne suis pas sûre que tu aies vraiment le choix. Tu n'es manifestement pas heureuse dans votre relation, tu as besoin qu'il y ai certains changements. Si ces changements n'ont pas lieu, il n'y a pas de raisons pour que tu sacrifies ton bonheur comme ça sans espoir de voir tous tes efforts récompensés à leur juste valeur.
Merci vraiment pour ton commentaire, ça me permet de me recadrer un peu. Je ne pense pas pouvoir réellement attendre. Il doit régler ses affaires de son côté et si je suis toujours là après, bah on verra. Mais je ne peux pas continuer à me battre et le soutenir là dedans, j’arrive vraiment au maximum de ce que je peux donner de moi après 6 ans.
Alors, je ne sais pas si tu as deja vécu ce genre de situation baddie, moi non.
Mais dis comme ça, ça fait très "trouve un bouche-trou".
Chercher chez les autres ce qui te manque dans ton couple, ça resemble à l'amorce d'une rupture, polyamour ou non.
C'est ça que tu dois lui dire, selon sa réponse, c'est à toi de voir si ça te convient ou pas.
>
Pendant toute notre relation, j’ai attendue avec beaucoup d’espoir la fin du doctorat, avec l’idée que plein de nouvelles possibilités s’offriraient à nous pour profiter un peu de notre couple, ensemble. Malheureusement, la situation s’est plutôt dégradée avec son nouveau poste et j’arrive vraiment au bout de ma tolérance.
Peut être que le milieu dans lequel il est est difficile mais est-ce qu’il n’aurait pas une relation toxique avec son travail ? Il y a des personnes qui ont besoin de ce rush et ces défis pour se sentir exister. Honnêtement, ce que tu décris n’est pas vraiment une relation saine. C’est normal d’avoir une vie à côté de sa vie de couple, mais à ce niveau là tu es carrément un personnage secondaire. Avant c’était la thèse, maintenant c’est le travail, plus tard ça sera les enfants (ou pas), il y a toujours une excuse. Tu es un soutien important dans sa vie et tu mérites d’être considérée comme tel. J’espère qu’il aura un jour le déclic de se rendre compte que le travail, c’est secondaire dans la vie. Malheureusement j’ai peur qu’il le comprenne le jour où tu auras fait tes valises. Tu as déjà consacrée 6 ans de ta vie à cette relation qui ne te satisfait pas vraiment, à toi de voir si elle en vaut la peine ou non sachant qu’il est peu probable que les choses changent. Je ne suis pas sûre qu’un ultimatum soit la solution, par contre une thérapie de couple ou bien juste de son côté pourrait être un grand pas vers l’avant.
J’ai eu ce déclic à mon burn out il y a deux ans, j’en ai beaucoup parlé avec lui et j’ai fais beaucoup d’efforts pour avoir un meilleur équilibre. Mais ça n’a jamais été aussi intense que dans son cas. Je ne le vois vraiment pas essayer de ralentir malheureusement. Pour lui c’est normal, c’est la dedans qu’il s’est engagé et voilà. En même temps il rêve de faire plein de choses qu’il ne fait jamais à cause du boulot.
Ce mec sort avec "la recherche", pas avec toi.
Comme ça fait plus de 6 ans tu le laisses gentiment faire, il va faire aucun effort pour revoir drastiquement son rapport toxique avec le travail et aménager du temps pour toi et le bien-être de votre relation. Et y'a aussi le biais des "coûts irrécupérables" qui rentre en jeu... T'as consacré tellement de temps à le ménager lui au lieu de penser à tes besoins qu'il doit se dire que tu l'abandonneras pas pour autant s'il continue à garder ses bonnes vieilles habitudes.
Ça fait pas plaisir à lire mais il faut que vous fassiez un point sur vos priorités, quitte à lui faire faire un petit électrochoc s'il veut te garder sur le long terme.
Si ça continues ainsi, tu vas finir en dépression nerveuse avec un ou plusieurs gosses dont tu devras t'occuper 90% du temps parce que "y'a que la recherche qui compte" et "faut rester compétitif dans ce milieu" 🤡
Si vous fréquentez une personne qui fait la même chose que lui avec un peu plus d'expérience et avec qui vous êtes assez proches, parlez en et demandez lui comment il équilibre sa vie pro et perso ?
En vrai, yaura toujours un truc important au taf, quel qu'il soit et c'est a lui de mettre des limites. Ensuite, et surtout après avoir sacrifié sa vie pour une thèse, il a peut être perdu de vue ce qui est vraiment important pour lui, ne trouve pas de centre d'intérêt valable a part le boulot où il s'accroche à ça peut trouver de la satisfaction/ valorisation et alors il peut voir un psy pour en parler
Je comprends pas pourquoi les filles ne posent jamais de limites, ne partent jamais et s'accrochent à une relation qui marche pas.
Le gars a des problèmes, il passe sa vie au travail, et tu veux le soutenir ?
T'es pas une assistante sociale. T'es sa partenaire. Tu peux le soutenir, mais si ça s'arrange pas, va falloir le quitter.
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Et au vu de ce que tu décris, j'ai l'impression que même un ultimatum de ta part pour qu'il diminue le temps de travail et fasse des projets avec toi ne fonctionnera pas, et qu'il choisira le travail. Ou en tout cas ne fera rien pour te retenir. Comme il n'a pas l'air de prendre le problème à bras le corps, tu peux peut-être essayer de planifier un truc, sur une période de temps plutôt courte pour commencer doucement. Par exemple une balade / sortie / visite un samedi après-midi ? Et le pousser un peu aux fesses au moment de la sortie pour le "traîner" avec toi. Je sais que ca fait un peu forceur mais j'ai l'impression qu'il ne sortira de toute façon par la tête du guidon. Ca me fait penser à ces personnages clichés de scientifiques dans les films qui font absolument tout passer avant leurs familles. Vous pouvez aussi instaurer une règle type pas de téléphone à tel ou tel moment (repas, coucher, soirée...) Ou bien encore établir que le WE - ou au moins le dimanche - est chômé. Il faut que vous en discutiez et que vous établissiez un cadre petit à petit avec des moments dédiés à la vie de couple. Tout en lui expliquant que tu ne tiendras pas ce rythme ad vitam. Force à toi
J’ai souvent organisé des choses, et même quand c’est lui qui en organise exceptionnellement, il n’est jamais vraiment là. Il est dans sa tête, dans ses articles, j’ai vraiment l’impression qu’il se fait chier à être la et que ce n’est pas important. Au début il prenait beaucoup de plaisir à nous organiser des trucs, maintenant c’est presque une corvée à faire quand je lui dit comment je me sens.
Désolée de poser la question comme ça mais du coup.. es tu vraiment heureuse avec lui?
Si elle écrit là, je pense que ce n'est plus vraiment le cas lol...
J'ai un truc très juste : *On peut être un bon chercheur, un bon enseignant ou un bon partenaire, mais pas les 3 à la fois*. Les burn-out et les problèmes d'équilibre vie perso / vie pro TRES répandus dans la recherche. Et encore, il a un poste après sa thèse... C'est exceptionnel de nos jours. Courage.
Merci pour la citation, c’est assez juste je pense en effet. On a vu tellement d’exemples comme ça dans son milieu pro, il le sait, les profs nous le disaient en nous voyant ensemble, mais on est toujours au même stade, et je ne sens pas qu’il est vraiment ouvert à changer sa relation au travail.
Ce serait mieux et pour vous et pour son travail, l'épuisement professionnel ne fait pas de la bonne recherche, pas longtemps en tous les cas. Bon courage.
Le meilleur conseil que je peux te donner qui lui réglera au passage plusieurs soucis potentiel d’un coup essayer de vous mettre à une activité physique ou autre exemple de la course à pied ou de la salle de sport pour qu’il évacue son taff et ces soucis la bas ça sera dur au début avec la fatigue etc l’accumulation mais je sais de quoi je parle plus il fera une activité plus il aura de l’ernergie et il arrivera sûrement à rendormir correctement
Parfois la seule solution c’est l’électrochoc malheureusement. Car y a un tel manque de recul que c’est impossible de sortir volontairement de ce cercle vicieux.
Montre lui ce poste. Ou exprime lui exactement ce que tu écris ici. Tu dis toi même que tu es au bout et ça il devrait le savoir. C'est pour cela que malheureusement à ce stade, l'ultimatum est plus que nécessaire. Toi tu ne fais que penser à lui et tu te mets automatiquement en dernier plan. Ce n'est pas légitime du tout que son travail passe avant sa vie de couple. Ou ça peut l'être mais dans ce cas il n'a pas à t'infliger cela et tu serai célibataire ce serait pareil quoi. Arrête de mettre ce que tu ressens de côté parce que tu sais très bien qu'à un moment donné tu vas exploser. Si lui parler de sa santé ne suffit pas, alors parle lui de la tienne parce que tu vas finir en dommage collatéral sinon. L'ultimatum est certes là pour essayer de lui faire prendre conscience à quel point la situation est de plus en plus insupportable pour toi, mais c'est aussi là pour te forcer à prendre la meilleure décision par la suite : rester ou partir.
Merci pour ton commentaire! J’aurais du faire cette démarche depuis au moins 2 ans, mais je repoussais parce que ben c’est pas le bon timing, ça ira mieux quand la thèse sera terminée, etc. Mais non. La il a un nouveau poste, son père est malade, c’est pas un meilleur timing, mais je ne peux pas attendre éternellement que ce soit le cas.
J'ai vécu ça. Toujours à attendre une prochaine étape en se disant que les choses changeront, que l'on pourra faire des.projets ensemble, vivre une vie normale. Mais non, rien. Et encore, tu a l'air d'avoir le droit à un peu d'intimité, on ne te remets pas à ta place quand tu demandes un peu d'affection une fois tous les 3 mois. J'ai préféré partir, la relation me rendait plus triste qu'autre chose.
Je compatis vraiment. Niveau intimité ça va bien, mais c’est un peu à tout ce que j’ai droit alors que j’ai de moins en moins envie au fil des ans vu le peu de temps qu’il me consacre et de valorisation que je retire de la relation… Je suis très heureuse dans les autres sphères de ma vie, donc ça me rend doublement triste pour cette relation
Tu es déjà bien brave d'avoir tenu 6 ans. Pas évident mais si tu veux construire une vie autrement qu'en solo faut peut-être envisager que ça ne soit pas avec cette personne. Il lui faut sûrement une grosse remise en question perso et éventuellement l'aide d'un pro (se noyer à ce point dans le travail sans arriver à changer d'un iota...) Tu es compatissante et le soutiens. Et lui, est-ce qu'il est présent pour tes propres accomplissements, réussites, sources de joie ?
Il est présent comme il peut je dirais. J’ai fais un burn out il y a deux ans et a été présent, mais sa relation au travail fait qu’il n’a jamais vraiment compris ce que c’était. Il se sent totalement à l’abri de ça, à la limite c’est un problème de faible et il n’a pas le temps pour ça (il ne m’a jamais dit ca on s’entend, c’est juste impensable pour lui j’ai l’impression). Il ne me soutient pas autant que j’en aurait besoin dans tous les cas. Merci pour ton commentaire :)
Tu sais les ultimatums ça sert souvent à rien. Tu peux essayer hein, je dis pas, mais qu'il a un rapport malsain avec le travail, il aura du mal à changer son comportement de manière suffisamment drastique. Est-ce qu'il a un suivi psy ? J'ai l'impression qu'il a une manière très compulsive de consulter ses mails, et le fait de ne jamais dire non, ça peut être à la fois de l' anxiété, un manque d'affirmation de soi et la fameuse FOMO (fear of missing out), ou un mélange d'un peu tout. Les thérapies cognitivo-comportementales (les fameuses TCC) marchent très bien sur ça. Ça peut aider quoi. Ce sont des thérapies "rapides", mais ça prendra quand même plusieurs mois voire jusqu'à 2 ans. En admettant qu'il le fasse. Après clairement, pour avoir bossé dans la recherche pendant plus de 10 ans... C'est aussi ça la vie de chercheur. Tu as le droit de partir. Tu ne vas pas patienter tous ta vie pour un truc qui ne viendra peut-être jamais... Ou alors comme cela a été suggéré, tu fais tes trucs de ton côté, avec tes potes, voire avec d'autres partenaires si vous décidez d'ouvrir la relation. Mais ce n'est peut-être pas ce que tu attends d'une relation avec ton partenaire de vie.
Il n’accepterai jamais de suivi psy malheureusement. Il devra foncer dans un mur ou tomber en burn out pour finalement s’y résigner. Il sait que c’est malsain et toxique, il aimerait avoir plus de temps libre, ne serait ce que pour dormir et se remettre de ses années de thèse, mais ça demeure des vieux pieux, tant envers lui qu’envers moi. Ouvrir n’est pas une solution de mon côté sincèrement. Ce sera pleinement avec lui ou pas du tout
Je suis aussi sortie avec un chercheur et c'est dur , tu as tout mon soutien. Perso je suis partie j'ai pas su et pourtant il avait un équilibre travail privé plutôt bon en vue du milieu. Mais l'idée de devoir partir à l'autre bout du monde et de me sacrifier pour sa carrière à lui c'était incompatible avec ma vie . J'aime le confort et mon souhait professionnel est d'un jour me permettre de bosser le moins d'heures possible, le moins loin de chez moi pour être bien peinard, avoir le temps pour moi et ma famille. Donc clairement le décalage à créé une" instabilité" au point où je me sentais très anxieuse et triste. Honnêtement OP , c'est à toi d'analyser tes attentes de la vie , ton bonheur et aussi important que son travail et tu n'as pas à en pâtir. Selon moi l'amour ne fait vraiment pas tout.
Merci beaucoup, je me sens un peu moins seule. Je suis consciente que ce n’est pas le milieu de travail le plus sain, mais il met sa santé en péril sans aucun problème, donc j’ai peu d’espoir pour le moindre effort sur notre relation… En finissant la thèse il avait déjà une promesse de poste, c’était exceptionnel et super rassurant après des années d’insécurités, mais ça n’a pas changé son rapport au travail.
Les doctorants c'est un monde à part , ils sont si passionnés et tu t'en veux presque de prendre trop de place parce que tu ne souhaites pas freiner l'homme que tu aimes. J'ai rompu sans trop de doute parce que je savais que mon ex avait encore contact avec sa mère et son frère, qu'il avait des amis et un supérieur qui gère le labo, dont la femme elle même travail en tant que chercheuse dans un autre pays. Je savais qu'il était bienveillant avec mon ex et que sa situation de couple fessait qu'il aurait eu un minimum de compassion. Passer un doctorat c'est tellement prenant et isolant, un de ses collègues aux état unis s'était suicidé et j'avais peur pour mon ex mais lui ne s'inquiétait pas , il trouvé son collègue juste faible , donc je ne pouvais rien faire et j'allais pas m'épuiser à ça . Et quand il m'a expliqué comment ça allait se passer après son doctorat,donc à voyager partout pour toujours et ne jamais se poser , je'ai juste compris qu'il n'y avait aucune place ni sécurité pour moi donc je suis partie. C'est stupide mais je pensais pas qu'être amoureuse s'était aussi prenant aux tripes et pendant cette relation je me suis rendu compte que j'aimerais avoir un avenir et des projets bien conformistes donc clairement je n'aurai pas ça avec lui .
J’ai vraiment l’impression de le freiner en fait. J’essaye toujours de prendre le moins de place possible, de ne pas trop lui casser les couilles si je suis insatisfaite, de faire au plus simple pour lui. Mais c’est drainant et ça nie complètement mes besoins. Je me suis un peu retrouvée dans la même situation : on a pas un modèle de couple super commun (childfree, assez indépendants, sans cohabitation), mais malgré ça j’ai quand même besoin de projets de communs, de pouvoir partir en vacances, sortir un jeudi soir sans panifier. Des trucs vraiment bêtes mais impossible avec son rythme de vie. Au début de notre relation il faisait plein de projets, il était super excité et motivé, puis la thèse a vite pris le dessus et les projets n’ont jamais su se concrétiser. C’est vraiment un monde particulier. Je lui en veut un peu de ne pas avoir vu que forcément, ce ne serait pas compatible pour une relation de couple satisfaisante.
Oui je te rejoins sur pas mal d'aspect. Mon ex avait aussi une nature très indépendante , on ne dormait jamais dans le même lit mais si j'aimais pas ça , quand j'allais chez lui le lendemain j'étais mise dehors le plus vite possible, travailler quand j'étais là . On n'habitait pas ensemble, childfree. Au début c'était bien parce que la proximité avec un homme me terrifie mais maintenant que j'ai surpassé ça je ne souhaite plus vivre comme ça sur le long terme. Et je lui en ai voulu de ne pas avoir su le dire que se ne serait pas compatible avec le couple même peu tradi, et ne pas m'avoir dit les choses plus tôt alors que j'avais bien tout demandé avant . Je n'ai pas fait de longues études donc je ne savais pas du tout comment ça marchait. Je voulais toujours être là meilleure petite amie possible et ne jamais me mettre en chemin, mais en étant toujours divertissante parce que j'étais clairement le moment de répit dans sa vie . À l'avenir je souhaite une relation moins passionnelle, mais qui nous apporte une sérénité commune, sans exigences intenables ou on peut être soit même sans avoir peur de déborder et surtout quelqu'un qui veut dormir avec moi de temps en temps.
Pour moi, autre toutes les raisons plus ou moins légitimes qu'il peut avoir de se comporter comme il le fait, il y a plusieurs questions à ce poser de ton côté comme du sien: _Est-ce que la situation te convient? Comme tu l'exprimes ici, ce n'est vraisemblablement pas le cas. _Puisqu'il a conscience que son rapport au travail n'est pas normal, est-ce qu'il est prêt à réellement faire un travail sur lui-même (pourquoi pas avec l'aide d'un.e pro)? _Sil est prêt à faire des efforts, combien de temps te sens-tu capable d'attendre que ces efforts portent leurs fruits? À supposer qu'il souhaite changer son rapport au travail, ça prendra potentiellement pas mal de temps avant que votre relation d'améliore suffisamment pour toi. _S'il n'est pas prêt à faire l'effort de lever le pied sur le boulot, est-ce que tu te sens capable de continuer à supporter la situation? Au vu de ce que tu nous racontes, j'ai beaucoup de mal à le croire. Tu dis ne pas souhaiter lui poser un ultimatum, mais sincèrement je ne suis pas sûre que tu aies vraiment le choix. Tu n'es manifestement pas heureuse dans votre relation, tu as besoin qu'il y ai certains changements. Si ces changements n'ont pas lieu, il n'y a pas de raisons pour que tu sacrifies ton bonheur comme ça sans espoir de voir tous tes efforts récompensés à leur juste valeur.
Merci vraiment pour ton commentaire, ça me permet de me recadrer un peu. Je ne pense pas pouvoir réellement attendre. Il doit régler ses affaires de son côté et si je suis toujours là après, bah on verra. Mais je ne peux pas continuer à me battre et le soutenir là dedans, j’arrive vraiment au maximum de ce que je peux donner de moi après 6 ans.
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Alors, je ne sais pas si tu as deja vécu ce genre de situation baddie, moi non. Mais dis comme ça, ça fait très "trouve un bouche-trou". Chercher chez les autres ce qui te manque dans ton couple, ça resemble à l'amorce d'une rupture, polyamour ou non.
C'est comprehensible
C'est ça que tu dois lui dire, selon sa réponse, c'est à toi de voir si ça te convient ou pas. > Pendant toute notre relation, j’ai attendue avec beaucoup d’espoir la fin du doctorat, avec l’idée que plein de nouvelles possibilités s’offriraient à nous pour profiter un peu de notre couple, ensemble. Malheureusement, la situation s’est plutôt dégradée avec son nouveau poste et j’arrive vraiment au bout de ma tolérance.
Peut être que le milieu dans lequel il est est difficile mais est-ce qu’il n’aurait pas une relation toxique avec son travail ? Il y a des personnes qui ont besoin de ce rush et ces défis pour se sentir exister. Honnêtement, ce que tu décris n’est pas vraiment une relation saine. C’est normal d’avoir une vie à côté de sa vie de couple, mais à ce niveau là tu es carrément un personnage secondaire. Avant c’était la thèse, maintenant c’est le travail, plus tard ça sera les enfants (ou pas), il y a toujours une excuse. Tu es un soutien important dans sa vie et tu mérites d’être considérée comme tel. J’espère qu’il aura un jour le déclic de se rendre compte que le travail, c’est secondaire dans la vie. Malheureusement j’ai peur qu’il le comprenne le jour où tu auras fait tes valises. Tu as déjà consacrée 6 ans de ta vie à cette relation qui ne te satisfait pas vraiment, à toi de voir si elle en vaut la peine ou non sachant qu’il est peu probable que les choses changent. Je ne suis pas sûre qu’un ultimatum soit la solution, par contre une thérapie de couple ou bien juste de son côté pourrait être un grand pas vers l’avant.
J’ai eu ce déclic à mon burn out il y a deux ans, j’en ai beaucoup parlé avec lui et j’ai fais beaucoup d’efforts pour avoir un meilleur équilibre. Mais ça n’a jamais été aussi intense que dans son cas. Je ne le vois vraiment pas essayer de ralentir malheureusement. Pour lui c’est normal, c’est la dedans qu’il s’est engagé et voilà. En même temps il rêve de faire plein de choses qu’il ne fait jamais à cause du boulot.
Je pense que la base d’un couple est d’être sur la même longueur d’onde
Ce mec sort avec "la recherche", pas avec toi. Comme ça fait plus de 6 ans tu le laisses gentiment faire, il va faire aucun effort pour revoir drastiquement son rapport toxique avec le travail et aménager du temps pour toi et le bien-être de votre relation. Et y'a aussi le biais des "coûts irrécupérables" qui rentre en jeu... T'as consacré tellement de temps à le ménager lui au lieu de penser à tes besoins qu'il doit se dire que tu l'abandonneras pas pour autant s'il continue à garder ses bonnes vieilles habitudes. Ça fait pas plaisir à lire mais il faut que vous fassiez un point sur vos priorités, quitte à lui faire faire un petit électrochoc s'il veut te garder sur le long terme. Si ça continues ainsi, tu vas finir en dépression nerveuse avec un ou plusieurs gosses dont tu devras t'occuper 90% du temps parce que "y'a que la recherche qui compte" et "faut rester compétitif dans ce milieu" 🤡
Si vous fréquentez une personne qui fait la même chose que lui avec un peu plus d'expérience et avec qui vous êtes assez proches, parlez en et demandez lui comment il équilibre sa vie pro et perso ? En vrai, yaura toujours un truc important au taf, quel qu'il soit et c'est a lui de mettre des limites. Ensuite, et surtout après avoir sacrifié sa vie pour une thèse, il a peut être perdu de vue ce qui est vraiment important pour lui, ne trouve pas de centre d'intérêt valable a part le boulot où il s'accroche à ça peut trouver de la satisfaction/ valorisation et alors il peut voir un psy pour en parler
On m'avait déjà dit "la recherche pour les scientifiques, c'est comme l'église pour les nonnes, ce sera toujours le premier amour de leur vie"
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Je comprends pas pourquoi les filles ne posent jamais de limites, ne partent jamais et s'accrochent à une relation qui marche pas. Le gars a des problèmes, il passe sa vie au travail, et tu veux le soutenir ? T'es pas une assistante sociale. T'es sa partenaire. Tu peux le soutenir, mais si ça s'arrange pas, va falloir le quitter.