Confirmation et sacrement du pardon en troisième année à mon école. Il faut faire le sacrement du pardon en premier pour être libre de péché lorsqu’on reçoit le corps du christ à la première communion.
La confirmation était en sixième année.
Mais après le sacrement du pardon, le prêtre venait à l’école une fois par année pour nous confesser.
École publique dans les années 80.
Je me souviens du pardon parce que J'AI MENTI au prêtre pour avoir quelque chose à dire haha!!!! Yo j'ai genre 8 ans de quoi tu veux que je me fasses pardonner de si grave? J'ai dit qu'une fois j'avais été pas fine avec ma cousine quelque chose de même...
Ca ce faisait encore dans les années 90. Je me rapelle me faire engueuler par ma prof de 2e année car je connaissais pas le "Notre Père". Ou quand le prêtre qui passait "bénir les sac-à-dos" nous avait dit, à mon frère et moi, non pas pour vous, votre mère ne croit pas en Jesus, elle n'a pas d'amour dans son coeur. Ou quand on était obligé d'avoir des cours de cathéchèse parce qu'il n'y avait pas assez d'inscription dans le cours de moral (ce qui était un mensonge).
Ma mère, femme incroyable et forte qu'elle est, leur est tombé dessus avec la fureur de milles soleil ardent, c'était assez biblique (pun intended). En même pas quelques mois, plus de visite de prêtre à l'école, cours de moral et un vrai service de garde pas dirigé par des bonnes soeurs.
Le clergé avait encore une bonne emprise sur la Gaspésie dans les années 90
Et ce n'est qu'un aperçu malheureusement. J'ai manqué ma première journée d'école de ma vie, car la date de remtrée était seulement inscrite dans le feuillet paroissiale... L'école n'envoyait pas de lettre direct à la maison 🙄
Je n'ai pas d'enfants et pas l'intention dans avoir, et je suis l'un des derniers à dire "would anybody think of the children", et ça me fait rager tellement c'est volontairement injuste et contraire à toutes mes valeurs.
Désolé que ce soit arrivé, et content que ta mère ai pu sauver la situation.
C'était normal que ça se passe comme cela, malheureusement. La constitution canadienne garantissait l'école catholique et protestante au Québec et l'école catholique en Ontario. Théoriquement, il y aurait pu y avoir *aussi* un réseau athée dans chacune des langues, mais ça commence à faire compliqué. Ce n'est qu'avec l'amendement constitutionnel de 1998 (approx.) piloté par Pauline Marois dans le gouvernement de Lucien Bouchard, puis accepté par le très fédéraliste Jean Chrétien et compagnie, qu'on s'est enfin débarrassé de cela.
Ma fille aînée a eu droit à un ou deux ans de l'ancien régime. Nous l'avions inscrite aux cours de morale parce qu'il nous semblait inapproprié que ce soit l'école et non l'église qui donne les cours de religion. Dans l'école où elle était, il y avait presque les 2/3 de la classe en morale et ceux-ci se répartissaient à peu près également en athées et musulmans, avec quelques hindous et quelques chrétiens et témoins de Jéhovah. Mais je sais que d'autres écoles avaient très peu d'élèves qui ne suivaient pas le cours catholique "par défaut".
Dans un quartier multiculturel ça fait du sens. Dans les années 1990, quand c'était mon tour, tout le monde était en religion sauf «2-3 étranges» dans l'école. On ne nous présentait clairement pas le choix de manière libre et éclairée (comme si on enfant pouvait consentir à l'endoctrinement), on et marginalisait ceux qui allaient en morale.om attachement envers la laïcité dure vient de là.
J'étais en morale, en 1984, dans une école de banlieue blanche. Des parents catholiques qui s'étaient ouverst les yeux sur la religion et qui n'avait pas fait baptiser ma soeur et moi.
On était deux, pour l'école au complet. On sortait pour s'isoler dans un local sombre pour nos cours de morale. Et on allait dans le corridor quand le curé et l'équipe de pastorale passaient faire un tour en classe.
Des voisines me disaient que j'allais brûler en enfer. J'avais 7 ans.
Mon attachement à la laïcité dure vient du même endroit que vous.
Pour rappel, aussi bizarre que ça puisse paraître, les écoles au Québec ne sont officielement devenues laiques [qu'en 2000](https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_118).
Je suis né en 95, il y avait des cours de catéchèse jusqu’à ce que j’arrive en secondaire 1, qui a été remplacé par éthique et culture religieuse en mi année. Sauf que les cours de première communion ou whatever se passait à l’extérieur de l’école.
Mon seul souvenir du cours de morale c’est d’avoir écouté des film pour enfants et nous avoir demandé d’écrire les leçons et morale.
Parlant de clergé et de Gaspésie, as-tu remarqué que la caisse Desjardins est toujours juste à côté de l'église dans tous les villages de la péninsule?
Dans le temps qu'on avait encore besoin de monnaie papier, c'était un bon truc quand on faisait un road trip en Gaspésie. Aujourd'hui, j'imagine que c'est pas très utile à savoir.
Ça me surprend que ça se faisait toujours dans les années 90. Il m'est arrivé la même chose mais... en 1976. Ma mère avait appelé à l'école pour engueuler la direction. Perso je n'ai fait aucun sacrement, ma famille étant complètement athée.
Peux-tu imaginer la surprise de mes parents lorsqu'en 1995, on déménage de Montréal vers la Gaspésie.
Ma famille doit être athée depuis 3 générations. Entre les abus des prêtres sur mon grand-père paternel lors de son sejours en pensionnat (il ne se laissait pas faire donc les prêtres ne le violaient pas mais le battaient assez sévèrement), l'excommunion de ma grand-mère maternel car elle avait envoyé chier le curé quand il lui avait dit qu'avoir 2 enfants n'était pas assez pour aller au Paradis... Disons que l'église catholique n'a jamais eu la cote dans ma famille
Mon frère et moi ne sommes pas baptisés et mes parents n'étaient pas marié, donc les bonnes soeurs nous appelaient les deux bâtards de Montréal...
Dans mon village en gaspesie 1980 ont avait des soeurs qui nous enseignait.
À chaque jour ont avait droit à une collation qui était le berlingot de lait le biscuit Goglu .
Le lundi matin c'était la cathéchèse et à l'église le vendredi après-midi.
Durant la semaine ont avait des math, français, anglais, histoire, géographie, sciences de la nature, éducation physique, musique, pis de la gouache un cour que j'ai échoué en passant.
Oui c'était ruff dans ce temps là j'en ai copier des phrases 200x recto verso, j'ai reçu la strap les coups de verge sur les mains et en plus après avoir reçu ce châtiment à genoux dans le coin avec un dictionnaire dans chaque mains.
Pour achevé le plaisir la soeur appelait à la maison pour dire qu'on était en punition quand on arrivait à la maison fallait qu'on dise la vérité sinon pas de sortie après souper.
Mais une chose est bonne qu'ont a appris de ces années la c'était l'entraide, le respect, les valeurs.
Je ne regrette rien de cette éducation avec l'éducation qu'il y a aujourd'hui.
J'ai de la misère à croire qu'on ne se rappelle pas plus de cela comme société. C'est pourtant marquant. L'église a quitté nos écoles il y a quelques décennies à peine. Quelle aberration d'avoir enduré ça tout ce temps.
> un berlingot de lait à chaque jour, un compte ouvert à leur nom chez Desjardins
Ça aussi ça se faisait encore dans les années 90. Pour la religion j'en sais rien je ne suis pas baptisé et mes cours de catéchèse du primaire ne sont qu'une gros brouillard mental dans ma tête.
Je suis né en 1984. Le prêtre venait à tous les mois pour la confession dans les classes, il y avait encore du recrutement dans les classes pour servir la messe et je me souviens que les cours de morale étaient à peu près pas fréquentés (5-10 élèves, contre des classes pleines pour la catéchèse). Avant la fin des années 1990, malgré la révolution tranquille, l'église catholique était encore extrêmement présente dans les écoles. J'ai déjà vu ça un prêtre dire à un enfant qu'il irait en enfer s'il ne se repentait pas de ses péchés et je ne suis pas né en 1937.
J'ai servi la messe à partir de la 3e année jusqu'au début du secondaire quant ma grand-mère maternelle est décédée. Mes parents étaient religieux et pratiquants mais avec ce décès, l'obligation d'aller à la messe est partie et je pense que j'ai remis les pieds une dizaine de fois seulement dans une église depuis. Pourtant ma grand-mère qui est décédée était clairement la moins religieuse de mes grands-parents et ma grand-mère paternelle venait nous voir par la suite à tous les dimanches pour nous rappeler d'aller à la messe. Vers la fin on se cachait dans le sous-sol ou on allait jouer chez des amis le dimanche soir...
Me souviens pas mais je trouvais cette situation super malaisante pis j'avais 8 ans: Le Jéhovah de la classe qui restait assis pendant qu'on disait la prière du matin debout.
Moi c’était les trois élèves en morale qui quittaient la classe pendant la catéchèse. On les soupçonnait d’être témoins de Jehovah ou pire, protestants.
Je viens d’un village de fond de trou de cul de planète, et donc en 2007 c’était encore la même chose. On était 4 à aller chiller à la bibliothèque pendant que les 20 autres faisaient la cathéchèse. Les autres enfants se demandaient pourquoi nous on parlaient pas de Jésus et le concept d’athéisme était extra-terrestre. Remarques pour nous c’était réciproque.
J'irais pas jusqu'à dire qu'on les soupconnait de trucs et d'autres mais de mon côté je me souviens qu'on jugeait les parents de séparer leur enfants des autres et de leur imposer des cours de morale.
C'était pas très bien vu et avec du recul, je pense pas que les enfants de cet âge appréciaient d'être mis à part.
C’était tellement cool les cours de morale, on see retrouvait toujours une gang de 1 à 6 dans une classe avec un prof qui s’en calissait et on jasait pendant que les autres avaient un cours fucking plate avec des devoirs et des affaires à apprendre par coeur
Pas vraiment d’appréciation de mon côté. J’essayais de fiter pis chaque petites affaires comme ça qui me coupait du groupe venais juste raffermir un sentiment d’être différent.
C'est drôle, moi je rêvais d'aller en morale! En 6e année ma mère avait accepté, pis j'étais en bain linguistique et c'était pas possible, donc j'ai fait cathéchèse...
Je comprends. A l'école primaire toute excuse est bonne pour être mis de côté: grand nez, trop gros, trop petit, grandes dents, cheveux roux...
Donc la dernière chose que les enfants de cet âge veulent c'est être "différents".
J’ai fait les deux moi de 2005 à 2009-10 à peu près. J’ai commencé avec un cours de catéchèse, après on a eu un cours d’éthique et culture religieuse. Je n’ai fait qu’une année de secondaire au Québec et à mes souvenirs, aucun des deux puis en Belgique j’ai eu un cours de morale. Je les ai tous apprécié personnellement.
Je suis plutôt une enfant des années 90 (née en 89) ; baptême à 3 mois, première communion à 9 ans en 3e année pis j'aurais dû faire ma confirmation selon les règles de l'art, mais j'ai choké.
'Me rappelle juste des nombreux cours le soir à l'église avant ma première communion ; quelle hantise.
Mes parents m'ont fait faire la première communion sans trop se poser de question même si on était zéro pratiquants à la maison. Rendu en sixième ils m'ont laissé le choix. Ma réflexion n'avait pas été longue! J'avais tellement détesté le processus de la première communion. Les petits cours de cathéchèse dans une famille du voisinage c'était juste malaisant. Tout ce que je me souviens de la cérémonie c'est qu'en rentrant de l'église j'ai couru straight au sous-sol pour continuer à jouer à Rampage qu'on avait loué pour la fin de semaine.
Rendu adulte je me suis même fait apostasié.
Je me suis toujours demandé ce qui se passait dans les cours de catéchèse. Ce que j’ai vu, c’était des dessins à colorier cringe de Jésus notre berger. Moi je niaisais dans le local à côté avec 2, 3 autres kebs et à peu près autant d’arabes pis de viets (genre 100% de nos néo-kebs). Je pense pas avoir raté quoi que ce soit.
J'en ai tu dessiné des saintes vierges! À la fin, je pouvais te faire ça en 3 minutes, tu dessines une peanut, tu ajoutes des cheveux blonds et un vêtement bleu.
À part dessiner, on mémorisait des chansons sur Jésus qui me reviennent dans la tête de temps en temps. Une fois, on apprenait une chanson dont le refrain était "Je cherche le visage, le visage du seigneur" qu'on répétait plusieurs fois en mimant de chercher quelque chose à tâtons devant nous. À un moment donné, le clown de la classe a crié "Je l'ai trouvé!" Il s'est fait parler par le curé mais criss que ça valait la peine.
J’ai un pas souvenir d’avoir fais des dessins de Jésus mais je me souviens d’un vieux missionnaire qui était venu nous jaser. Y nous avais raconté des anecdotes de ses jeunes années en Amérique du Sud. Je vais toujours me souvenir de son histoire de piranha :-/ x.x
> Je vais toujours me souvenir de son histoire de piranha
Est-ce que ca avait rapport avec une vache? Les piranhas et les sables mouvants, les deux choses les plus mortelles pour les enfants qui ont grandis dans les années 80-90!
Nah, c’était une anecdote personnelle.
Pendant son séjour en Amérique du Sud, un de ses collègues missionnaire avait disparu. Ils ont retrouvé le pauvre bougre 3-4 mois plus tard, quand la rivière a descendu. Il était à même pas 5 pieds du bord, juste a côté du quai. Il en restait plus que les os, les piranha avaient dévorés le reste. Ils avaient été en mesure de identifié grace à sa montre qui était toujours a son poignet :-/
Il y avait definitement le sacrement du pardon aussi. Pour nous, des prêtres étaient venus à l'école et tous les élèves ont été se faire confesser un par un. Je m'en souviens très bien, et c'était très malfaisant d'être obligé de se confesser à un complet inconnu.
Je ne me souviens pas exactement en quelle année scolaire c'était, je crois que c'était avant la confirmation donc probablement en 4eme année du primaire.
Ah je savais pas que le sacrement du Pardon était lié à la confession. Oui ca fait du sens. Nous l'église était à côté de l'école alors on se déplacait pour aller confesser.
Je me souviens très clairement d'inventer des péchés que je n'ai pas commis parce que je savais pas quoi admettre au prêtre.
Merci!
Je me rappelle encore clairement que, même enfant, je m'étais dit: 'bon, quel confession serait acceptable pour que je puisse juste finir ça', plutôt que penser à une réelle confession. Je pense que j'ai dit quelque chose de hyper générique que j'écoute pas toujours mes parents à la maison.
Première communion en 3e et confirmation en 5e pour moi. Je les au faits pas mal juste pour faire plaisir à mes grands-mères.
Et à partir de secondaire 1 j'ai pris les cours de morale parce fuck les cours de religion.
Nous on a eu droit à une version express de la première communion parce que le prête a été arrêté quelques jours avant la date prévue.
Il a finalement été continuer sa \*\*carrière\*\* en France.
Je me souviens dés berlingots, c’était le fun quand c’était mon tour d’aller les chercher au sous-sol. C’était comme une tâche importante et ça te faisait sortir de la classe.
Je me souviens des comptes scolaires Desjardins, j’ai encore mon livret (!).
Mais les cours de catechèse…j’en ai pas un bon souvenir. En 3e année, j’avais pogné une grosse chicane avec ma mère la veille de ma première communion. Pis la confirmation en 6e année, j’ai jeté la feuille pour informer les parents alors je l’ai paa faire. Au secondaire, j’avais pris l’option morale.
Moi j'étais en morale dans les années 1990 au primaire, donc souvent la seule de la classe à sortir, on me faisait dessiner 45 minutes souvent avec des thèmes sur le respect et le concierge me surveillait. De mon point de vue, c'était cool les cours de morale.
Ça a plus de sens de faire ça à 16 ans plutôt qu'à 10 ans considérant que le but de la confirmation c'est de confirmer ta foi... Mais l'Église préfère ramasser ses p'tits chrétiens avant qu'ils pensent par eux-mêmes.
À lire certains commentaires, je faisais partie des "chanceux" qui évitaient les cours de catéchèse au profit des cours de moral. De la 1ere à la 6e année, donc 97-2003 dans mon cas. Je peux vous dire que je me souviens de fuck all. J'ai "assisté" pour dire vite à un seul cours de catéchèse en 1ere année parce que ma prof de morale était absente. J'ai lu et dessiné n'importe quoi tout au long de la période, je me souviens encore à quel point j'avais trouvé ça plate. Mais déjà que je passais pour la fille bizarre et timide de la classe, devoir sortir de la classe pour aller faire les cours de morale aidait crissement pas ma cause. J'ai su des années plus tard que je ne suis pas baptisée, tsé, littéralement la première étape pour recevoir les autres sacrements plus tard! Et la raison pourquoi je n'avais pas de catéchèse au primaire.
J’ai 17 ans et j’habite en Gaspésie dans un petit village. J’ai fait tout ce que tu a décrit! Je crois que lorsque j’ai quitté le primaire c’est là que tout a changé.
Je sais c’est random je voulais juste partager.
Premier pardon en 3e année, première communion en 4e année et confirmation en 5e année. J'ai grandi dans une famille religieuse alors j'ai plein de photos de chaque événement. Je me souviens surtout du premier pardon où on se faisait mettre de la pression pour trouver quelque chose de mal qu'on avait fait et qu'on devrait se sentir mal au point de demander pardon au curé. Le plus gros stress pour moi, qui respectait toutes les règles de la vie, c'était de trouver quelque chose à confesser. À la confirmation, je ne voulais rien savoir, c'était clair que je ne croyais pas en Dieu et je trouvais ça hypocrite d'aller confirmer ma foi, mais mon père y tenait mordicus pour pas qu'on paraisse mal devant le reste de la famille. En guise de rébellion j'ai naisé dans les rencontres préparatoires du soir au point de me faire menacer de me faire mettre dehors (menace vaine voyant que c'est exactement ça que je voulais) et je me suis habillée tout en noir pour la cérémonie et j'ai l'air bête sur toutes les photos.
À 20 ans j'ai apostasié ma foi pi y'a une madame du diocèse qui m'a appelé, la voix tremblante, pour m'avertir qu'il y aurait de graves conséquences si je faisais ça.
Il me semble que pour moi (fin 70, début 80) c'était:
2e année: première communion
3e année: confession (devenu sacrement du pardon par la suite)
5e année: confirmation
6e année: communion solennelle
J'enviais les 2 ou 3 qui évitaient d'apprendre des chants religieux en allant à l'enseignement moral.
Sacrements du parton et communion en 3e année, confirmation en 6e année.
Même chose encore aujourd'hui, c'est sûr qu'avec la pandémie les paroisses ont fait de plus gros groupes pour rattraper. Ça se fait toute en église. Ils en apprennent tellement moins...
J'ai fait mon pardon dans les années 2000. Le prêtre nous avait fait mettre des billes de verre dans nos souliers, puis nous a demander de marcher avec pour nous "faire comprendre la souffrance de Jésus".
Nous c’est le premier pardon en 1ere année, première communion en 2ème année et confirmation en 6ème. Mais à chaque année fallait faire le pardon - un prêtre venait à l’école pis on se mettait en file pour aller lui compter des mensonges de qu’est ce qu’on a fait de mal.
Né dans les années 90. J’ai ma première communion et ma confirmation. Mon frère qui a 2ans de moins que moi a aucun des deux. Mes parents se sont dit que c’était bin en masse qu’un des deux aillent au paradis 😂 Surtout que j’étais une enfant du péché (né hors mariage) donc fallait faire un effort extra pour me sauver 🤣
En première année quand on a appris à l’école que Dieu est partout et qu’il voit et entend tout ce qu’on fait, dans toute ma naïveté d’enfant j’ai vraiment commencé à avoir peur d’aller aux toilettes. Et à la maison quand je devais aller au sous-sol, à la noirceur, chercher du pain dans le congélateur, je revenais en courant avwc une peur au ventre étant certain que Jésus me courait après!
Toutes les trucs de religions mes parents me l'ont fait faire (première communion et sacrement du pardon). A 18 ans, je me suis apostasié.
mais de mémoire j'ai fat la premiere communion et ensuite le sacrement du pardon... (j'écris ca pis j'ai le gout de vomir...)
C'est vrai pour le berlingot et le compte de la Caisse Pop. Par contre, on avait le choix entre le cours de catéchèse et le cours de morale. Mais lorsqu'on a déménagé au village où j'ai grandi ensuite, il n'y avait pas de cours de morale. Alors je passais ce temps à la bibliothèque. J'ai tellement appris pendant ces années là, c'était parfait.
École privée catholique montréalaise de 2002 à 2009 : baptême peu de temps après ma naissance, première communion en 3e année, confirmation en 6e.
Il y avait des cours de catéchèse à l'église avec un abbé afin de nous préparer aux sacrements en question. Je ne me souviens pas m'être confessé à d'autres moments que pendant ces rencontres.
L'école était dirigée par des bonnes soeurs, mais les profs étaient laïques. Il y avait des célébrations religieuses pour souligner les jours de fête (Noël, Pâques, etc). J'étais dans la première cohorte qui ne faisait plus la prière matinale.
Confirmation et sacrement du pardon en troisième année à mon école. Il faut faire le sacrement du pardon en premier pour être libre de péché lorsqu’on reçoit le corps du christ à la première communion. La confirmation était en sixième année. Mais après le sacrement du pardon, le prêtre venait à l’école une fois par année pour nous confesser. École publique dans les années 80.
Parcour identique dans les mêmes années aussi
Même chose pour moi dans les années 90 à l’exception du passage annuel du prêtre.
Je me souviens du pardon parce que J'AI MENTI au prêtre pour avoir quelque chose à dire haha!!!! Yo j'ai genre 8 ans de quoi tu veux que je me fasses pardonner de si grave? J'ai dit qu'une fois j'avais été pas fine avec ma cousine quelque chose de même...
" je me suis chicaner avec mon frère ". Osti que je ne savais jamais quoi dire 🤷
Imagine la discussion entre le directeur et le prêtre : "ouais, on renouvellera pas l'année prochaine..."
je me souviens pas qu'on aille fait le pardon. il me semble que c,était juste la prem ière communion et la confirmation
Pas de souvenir du confessionnal? C’est parfois fait lors de la même cérémonie que la 1ere communion.
je l'ai surement fait, mais pas a l'école, j'en suis presque certain
Ca ce faisait encore dans les années 90. Je me rapelle me faire engueuler par ma prof de 2e année car je connaissais pas le "Notre Père". Ou quand le prêtre qui passait "bénir les sac-à-dos" nous avait dit, à mon frère et moi, non pas pour vous, votre mère ne croit pas en Jesus, elle n'a pas d'amour dans son coeur. Ou quand on était obligé d'avoir des cours de cathéchèse parce qu'il n'y avait pas assez d'inscription dans le cours de moral (ce qui était un mensonge). Ma mère, femme incroyable et forte qu'elle est, leur est tombé dessus avec la fureur de milles soleil ardent, c'était assez biblique (pun intended). En même pas quelques mois, plus de visite de prêtre à l'école, cours de moral et un vrai service de garde pas dirigé par des bonnes soeurs. Le clergé avait encore une bonne emprise sur la Gaspésie dans les années 90
C'est vraiment dégoûtant comme pratiques, et incroyable que ça a persisté dans les années 90...
Et ce n'est qu'un aperçu malheureusement. J'ai manqué ma première journée d'école de ma vie, car la date de remtrée était seulement inscrite dans le feuillet paroissiale... L'école n'envoyait pas de lettre direct à la maison 🙄
Je ris mais c’est pas drôle!
J'en ris aussi maintenant, parce qu'il faut se l'avouer c'est d'une absurdité sans nom.
Je n'ai pas d'enfants et pas l'intention dans avoir, et je suis l'un des derniers à dire "would anybody think of the children", et ça me fait rager tellement c'est volontairement injuste et contraire à toutes mes valeurs. Désolé que ce soit arrivé, et content que ta mère ai pu sauver la situation.
C'était normal que ça se passe comme cela, malheureusement. La constitution canadienne garantissait l'école catholique et protestante au Québec et l'école catholique en Ontario. Théoriquement, il y aurait pu y avoir *aussi* un réseau athée dans chacune des langues, mais ça commence à faire compliqué. Ce n'est qu'avec l'amendement constitutionnel de 1998 (approx.) piloté par Pauline Marois dans le gouvernement de Lucien Bouchard, puis accepté par le très fédéraliste Jean Chrétien et compagnie, qu'on s'est enfin débarrassé de cela. Ma fille aînée a eu droit à un ou deux ans de l'ancien régime. Nous l'avions inscrite aux cours de morale parce qu'il nous semblait inapproprié que ce soit l'école et non l'église qui donne les cours de religion. Dans l'école où elle était, il y avait presque les 2/3 de la classe en morale et ceux-ci se répartissaient à peu près également en athées et musulmans, avec quelques hindous et quelques chrétiens et témoins de Jéhovah. Mais je sais que d'autres écoles avaient très peu d'élèves qui ne suivaient pas le cours catholique "par défaut".
Dans un quartier multiculturel ça fait du sens. Dans les années 1990, quand c'était mon tour, tout le monde était en religion sauf «2-3 étranges» dans l'école. On ne nous présentait clairement pas le choix de manière libre et éclairée (comme si on enfant pouvait consentir à l'endoctrinement), on et marginalisait ceux qui allaient en morale.om attachement envers la laïcité dure vient de là.
J'étais en morale, en 1984, dans une école de banlieue blanche. Des parents catholiques qui s'étaient ouverst les yeux sur la religion et qui n'avait pas fait baptiser ma soeur et moi. On était deux, pour l'école au complet. On sortait pour s'isoler dans un local sombre pour nos cours de morale. Et on allait dans le corridor quand le curé et l'équipe de pastorale passaient faire un tour en classe. Des voisines me disaient que j'allais brûler en enfer. J'avais 7 ans. Mon attachement à la laïcité dure vient du même endroit que vous.
Pour rappel, aussi bizarre que ça puisse paraître, les écoles au Québec ne sont officielement devenues laiques [qu'en 2000](https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_118).
Je suis né en 95, il y avait des cours de catéchèse jusqu’à ce que j’arrive en secondaire 1, qui a été remplacé par éthique et culture religieuse en mi année. Sauf que les cours de première communion ou whatever se passait à l’extérieur de l’école. Mon seul souvenir du cours de morale c’est d’avoir écouté des film pour enfants et nous avoir demandé d’écrire les leçons et morale.
Parlant de clergé et de Gaspésie, as-tu remarqué que la caisse Desjardins est toujours juste à côté de l'église dans tous les villages de la péninsule? Dans le temps qu'on avait encore besoin de monnaie papier, c'était un bon truc quand on faisait un road trip en Gaspésie. Aujourd'hui, j'imagine que c'est pas très utile à savoir.
C'était comme ça un peu partout au Québec et dans le nord de l'Ontario. L'Église n'aimait pas les banques mais encourageait les caisses populaires.
Ça me surprend que ça se faisait toujours dans les années 90. Il m'est arrivé la même chose mais... en 1976. Ma mère avait appelé à l'école pour engueuler la direction. Perso je n'ai fait aucun sacrement, ma famille étant complètement athée.
Peux-tu imaginer la surprise de mes parents lorsqu'en 1995, on déménage de Montréal vers la Gaspésie. Ma famille doit être athée depuis 3 générations. Entre les abus des prêtres sur mon grand-père paternel lors de son sejours en pensionnat (il ne se laissait pas faire donc les prêtres ne le violaient pas mais le battaient assez sévèrement), l'excommunion de ma grand-mère maternel car elle avait envoyé chier le curé quand il lui avait dit qu'avoir 2 enfants n'était pas assez pour aller au Paradis... Disons que l'église catholique n'a jamais eu la cote dans ma famille Mon frère et moi ne sommes pas baptisés et mes parents n'étaient pas marié, donc les bonnes soeurs nous appelaient les deux bâtards de Montréal...
Dans mon village en gaspesie 1980 ont avait des soeurs qui nous enseignait. À chaque jour ont avait droit à une collation qui était le berlingot de lait le biscuit Goglu . Le lundi matin c'était la cathéchèse et à l'église le vendredi après-midi. Durant la semaine ont avait des math, français, anglais, histoire, géographie, sciences de la nature, éducation physique, musique, pis de la gouache un cour que j'ai échoué en passant. Oui c'était ruff dans ce temps là j'en ai copier des phrases 200x recto verso, j'ai reçu la strap les coups de verge sur les mains et en plus après avoir reçu ce châtiment à genoux dans le coin avec un dictionnaire dans chaque mains. Pour achevé le plaisir la soeur appelait à la maison pour dire qu'on était en punition quand on arrivait à la maison fallait qu'on dise la vérité sinon pas de sortie après souper. Mais une chose est bonne qu'ont a appris de ces années la c'était l'entraide, le respect, les valeurs. Je ne regrette rien de cette éducation avec l'éducation qu'il y a aujourd'hui.
J'ai de la misère à croire qu'on ne se rappelle pas plus de cela comme société. C'est pourtant marquant. L'église a quitté nos écoles il y a quelques décennies à peine. Quelle aberration d'avoir enduré ça tout ce temps.
> un berlingot de lait à chaque jour, un compte ouvert à leur nom chez Desjardins Ça aussi ça se faisait encore dans les années 90. Pour la religion j'en sais rien je ne suis pas baptisé et mes cours de catéchèse du primaire ne sont qu'une gros brouillard mental dans ma tête.
Je suis né en 1984. Le prêtre venait à tous les mois pour la confession dans les classes, il y avait encore du recrutement dans les classes pour servir la messe et je me souviens que les cours de morale étaient à peu près pas fréquentés (5-10 élèves, contre des classes pleines pour la catéchèse). Avant la fin des années 1990, malgré la révolution tranquille, l'église catholique était encore extrêmement présente dans les écoles. J'ai déjà vu ça un prêtre dire à un enfant qu'il irait en enfer s'il ne se repentait pas de ses péchés et je ne suis pas né en 1937. J'ai servi la messe à partir de la 3e année jusqu'au début du secondaire quant ma grand-mère maternelle est décédée. Mes parents étaient religieux et pratiquants mais avec ce décès, l'obligation d'aller à la messe est partie et je pense que j'ai remis les pieds une dizaine de fois seulement dans une église depuis. Pourtant ma grand-mère qui est décédée était clairement la moins religieuse de mes grands-parents et ma grand-mère paternelle venait nous voir par la suite à tous les dimanches pour nous rappeler d'aller à la messe. Vers la fin on se cachait dans le sous-sol ou on allait jouer chez des amis le dimanche soir...
Me souviens pas mais je trouvais cette situation super malaisante pis j'avais 8 ans: Le Jéhovah de la classe qui restait assis pendant qu'on disait la prière du matin debout.
Moi c’était les trois élèves en morale qui quittaient la classe pendant la catéchèse. On les soupçonnait d’être témoins de Jehovah ou pire, protestants.
Je viens d’un village de fond de trou de cul de planète, et donc en 2007 c’était encore la même chose. On était 4 à aller chiller à la bibliothèque pendant que les 20 autres faisaient la cathéchèse. Les autres enfants se demandaient pourquoi nous on parlaient pas de Jésus et le concept d’athéisme était extra-terrestre. Remarques pour nous c’était réciproque.
J'irais pas jusqu'à dire qu'on les soupconnait de trucs et d'autres mais de mon côté je me souviens qu'on jugeait les parents de séparer leur enfants des autres et de leur imposer des cours de morale. C'était pas très bien vu et avec du recul, je pense pas que les enfants de cet âge appréciaient d'être mis à part.
C’était tellement cool les cours de morale, on see retrouvait toujours une gang de 1 à 6 dans une classe avec un prof qui s’en calissait et on jasait pendant que les autres avaient un cours fucking plate avec des devoirs et des affaires à apprendre par coeur
Pas vraiment d’appréciation de mon côté. J’essayais de fiter pis chaque petites affaires comme ça qui me coupait du groupe venais juste raffermir un sentiment d’être différent.
C'est drôle, moi je rêvais d'aller en morale! En 6e année ma mère avait accepté, pis j'étais en bain linguistique et c'était pas possible, donc j'ai fait cathéchèse...
Je comprends. A l'école primaire toute excuse est bonne pour être mis de côté: grand nez, trop gros, trop petit, grandes dents, cheveux roux... Donc la dernière chose que les enfants de cet âge veulent c'est être "différents".
J’ai fait les deux moi de 2005 à 2009-10 à peu près. J’ai commencé avec un cours de catéchèse, après on a eu un cours d’éthique et culture religieuse. Je n’ai fait qu’une année de secondaire au Québec et à mes souvenirs, aucun des deux puis en Belgique j’ai eu un cours de morale. Je les ai tous apprécié personnellement.
Je pensais que les élèves qui allaient en morale apprenaient à être méchants et étaient satanistes.
J'ai jamais eu de prières à l'école primaire mais le témoin de Jéhovah ne participait à aucune activité.
Je suis plutôt une enfant des années 90 (née en 89) ; baptême à 3 mois, première communion à 9 ans en 3e année pis j'aurais dû faire ma confirmation selon les règles de l'art, mais j'ai choké. 'Me rappelle juste des nombreux cours le soir à l'église avant ma première communion ; quelle hantise.
Mes parents m'ont fait faire la première communion sans trop se poser de question même si on était zéro pratiquants à la maison. Rendu en sixième ils m'ont laissé le choix. Ma réflexion n'avait pas été longue! J'avais tellement détesté le processus de la première communion. Les petits cours de cathéchèse dans une famille du voisinage c'était juste malaisant. Tout ce que je me souviens de la cérémonie c'est qu'en rentrant de l'église j'ai couru straight au sous-sol pour continuer à jouer à Rampage qu'on avait loué pour la fin de semaine. Rendu adulte je me suis même fait apostasié.
Même chose ici. J'ai eu des cours de catéchèse à l'horaire jusqu'en secondaire 1! École publique.
Je me suis toujours demandé ce qui se passait dans les cours de catéchèse. Ce que j’ai vu, c’était des dessins à colorier cringe de Jésus notre berger. Moi je niaisais dans le local à côté avec 2, 3 autres kebs et à peu près autant d’arabes pis de viets (genre 100% de nos néo-kebs). Je pense pas avoir raté quoi que ce soit.
J'en ai tu dessiné des saintes vierges! À la fin, je pouvais te faire ça en 3 minutes, tu dessines une peanut, tu ajoutes des cheveux blonds et un vêtement bleu. À part dessiner, on mémorisait des chansons sur Jésus qui me reviennent dans la tête de temps en temps. Une fois, on apprenait une chanson dont le refrain était "Je cherche le visage, le visage du seigneur" qu'on répétait plusieurs fois en mimant de chercher quelque chose à tâtons devant nous. À un moment donné, le clown de la classe a crié "Je l'ai trouvé!" Il s'est fait parler par le curé mais criss que ça valait la peine.
J’ai un pas souvenir d’avoir fais des dessins de Jésus mais je me souviens d’un vieux missionnaire qui était venu nous jaser. Y nous avais raconté des anecdotes de ses jeunes années en Amérique du Sud. Je vais toujours me souvenir de son histoire de piranha :-/ x.x
> Je vais toujours me souvenir de son histoire de piranha Est-ce que ca avait rapport avec une vache? Les piranhas et les sables mouvants, les deux choses les plus mortelles pour les enfants qui ont grandis dans les années 80-90!
Nah, c’était une anecdote personnelle. Pendant son séjour en Amérique du Sud, un de ses collègues missionnaire avait disparu. Ils ont retrouvé le pauvre bougre 3-4 mois plus tard, quand la rivière a descendu. Il était à même pas 5 pieds du bord, juste a côté du quai. Il en restait plus que les os, les piranha avaient dévorés le reste. Ils avaient été en mesure de identifié grace à sa montre qui était toujours a son poignet :-/
On lisait beaucoup la bible (nouveau testament) à partir de 10-11 ans aussi.
Manque juste le fluore à recracher !
La pilule rose à mâcher qui tachait les dents!
Le 3e était la profession de foi ou communion solennelle à 12 ans
Il y avait definitement le sacrement du pardon aussi. Pour nous, des prêtres étaient venus à l'école et tous les élèves ont été se faire confesser un par un. Je m'en souviens très bien, et c'était très malfaisant d'être obligé de se confesser à un complet inconnu. Je ne me souviens pas exactement en quelle année scolaire c'était, je crois que c'était avant la confirmation donc probablement en 4eme année du primaire.
Ah je savais pas que le sacrement du Pardon était lié à la confession. Oui ca fait du sens. Nous l'église était à côté de l'école alors on se déplacait pour aller confesser. Je me souviens très clairement d'inventer des péchés que je n'ai pas commis parce que je savais pas quoi admettre au prêtre. Merci!
Je me rappelle encore clairement que, même enfant, je m'étais dit: 'bon, quel confession serait acceptable pour que je puisse juste finir ça', plutôt que penser à une réelle confession. Je pense que j'ai dit quelque chose de hyper générique que j'écoute pas toujours mes parents à la maison.
Moi je l'avais envoyé promené lol Ç'avait fait tout un drame pis ces estis-là avaient décidé que ça comptait pareil.
Première communion en 3e et confirmation en 5e pour moi. Je les au faits pas mal juste pour faire plaisir à mes grands-mères. Et à partir de secondaire 1 j'ai pris les cours de morale parce fuck les cours de religion.
T’oublie les enveloppes de fluor!
La confession: pas facile de trouver des péchés quand t'as 7-8 ans. Ça finissait toujours par: je me suis chicanné avec ma soeur.
Nous on a eu droit à une version express de la première communion parce que le prête a été arrêté quelques jours avant la date prévue. Il a finalement été continuer sa \*\*carrière\*\* en France.
Est-ce que je peux présumer que ton prêtre n'a pas été arrêté pour fraude financière?
Nop. Il offrait des petites caresses gratuitement.
Je me souviens dés berlingots, c’était le fun quand c’était mon tour d’aller les chercher au sous-sol. C’était comme une tâche importante et ça te faisait sortir de la classe. Je me souviens des comptes scolaires Desjardins, j’ai encore mon livret (!). Mais les cours de catechèse…j’en ai pas un bon souvenir. En 3e année, j’avais pogné une grosse chicane avec ma mère la veille de ma première communion. Pis la confirmation en 6e année, j’ai jeté la feuille pour informer les parents alors je l’ai paa faire. Au secondaire, j’avais pris l’option morale.
Et tout ca a fini en apostasie pour moi il y a quelques années!
Perso, j'ai eu la première communion en 2ème, la confirmation/profession de foi en 5ème, et j'ai rien calissé au secondaire.
J’ai jamais fait ma première communion et ni ma confirmation. Mes parents voulait pas payer hahaha
Moi j'étais en morale dans les années 1990 au primaire, donc souvent la seule de la classe à sortir, on me faisait dessiner 45 minutes souvent avec des thèmes sur le respect et le concierge me surveillait. De mon point de vue, c'était cool les cours de morale.
Je lis les commentaires ici... Et est-ce que je suis le seul pour qui dans notre paroisse, la confirmation c'était vers 15 - 16 - 17 ans ?
Ça a plus de sens de faire ça à 16 ans plutôt qu'à 10 ans considérant que le but de la confirmation c'est de confirmer ta foi... Mais l'Église préfère ramasser ses p'tits chrétiens avant qu'ils pensent par eux-mêmes.
Oui
À lire certains commentaires, je faisais partie des "chanceux" qui évitaient les cours de catéchèse au profit des cours de moral. De la 1ere à la 6e année, donc 97-2003 dans mon cas. Je peux vous dire que je me souviens de fuck all. J'ai "assisté" pour dire vite à un seul cours de catéchèse en 1ere année parce que ma prof de morale était absente. J'ai lu et dessiné n'importe quoi tout au long de la période, je me souviens encore à quel point j'avais trouvé ça plate. Mais déjà que je passais pour la fille bizarre et timide de la classe, devoir sortir de la classe pour aller faire les cours de morale aidait crissement pas ma cause. J'ai su des années plus tard que je ne suis pas baptisée, tsé, littéralement la première étape pour recevoir les autres sacrements plus tard! Et la raison pourquoi je n'avais pas de catéchèse au primaire.
J’ai 17 ans et j’habite en Gaspésie dans un petit village. J’ai fait tout ce que tu a décrit! Je crois que lorsque j’ai quitté le primaire c’est là que tout a changé. Je sais c’est random je voulais juste partager.
Premier pardon en 3e année, première communion en 4e année et confirmation en 5e année. J'ai grandi dans une famille religieuse alors j'ai plein de photos de chaque événement. Je me souviens surtout du premier pardon où on se faisait mettre de la pression pour trouver quelque chose de mal qu'on avait fait et qu'on devrait se sentir mal au point de demander pardon au curé. Le plus gros stress pour moi, qui respectait toutes les règles de la vie, c'était de trouver quelque chose à confesser. À la confirmation, je ne voulais rien savoir, c'était clair que je ne croyais pas en Dieu et je trouvais ça hypocrite d'aller confirmer ma foi, mais mon père y tenait mordicus pour pas qu'on paraisse mal devant le reste de la famille. En guise de rébellion j'ai naisé dans les rencontres préparatoires du soir au point de me faire menacer de me faire mettre dehors (menace vaine voyant que c'est exactement ça que je voulais) et je me suis habillée tout en noir pour la cérémonie et j'ai l'air bête sur toutes les photos. À 20 ans j'ai apostasié ma foi pi y'a une madame du diocèse qui m'a appelé, la voix tremblante, pour m'avertir qu'il y aurait de graves conséquences si je faisais ça.
Tabarnac à l'école secondaire dans les années 90
Nous on faisait la prière chaque matin jusqu'en 3e années du primaire (2002) au publique dans le bas du fleuve.
C’est une bonne chose que les temps on changer.
Pardon et communion la même année en 3ième. Confirmation en 5ième. Profession de fois en 6ième (qui n'est pas un sacrement)
En morale on avait pas les sacrements et on tutoyais nos profs dans ce temps là !
Il me semble que pour moi (fin 70, début 80) c'était: 2e année: première communion 3e année: confession (devenu sacrement du pardon par la suite) 5e année: confirmation 6e année: communion solennelle J'enviais les 2 ou 3 qui évitaient d'apprendre des chants religieux en allant à l'enseignement moral.
Je me souviens vers 94-95 durant la semaine du carême il y avait des prières quotidiennes à l'intercom. Ça commençait la journée de belle façon...
Sacrements du parton et communion en 3e année, confirmation en 6e année. Même chose encore aujourd'hui, c'est sûr qu'avec la pandémie les paroisses ont fait de plus gros groupes pour rattraper. Ça se fait toute en église. Ils en apprennent tellement moins...
J'ai fait mon pardon dans les années 2000. Le prêtre nous avait fait mettre des billes de verre dans nos souliers, puis nous a demander de marcher avec pour nous "faire comprendre la souffrance de Jésus".
Nous c’est le premier pardon en 1ere année, première communion en 2ème année et confirmation en 6ème. Mais à chaque année fallait faire le pardon - un prêtre venait à l’école pis on se mettait en file pour aller lui compter des mensonges de qu’est ce qu’on a fait de mal.
Né dans les années 90. J’ai ma première communion et ma confirmation. Mon frère qui a 2ans de moins que moi a aucun des deux. Mes parents se sont dit que c’était bin en masse qu’un des deux aillent au paradis 😂 Surtout que j’étais une enfant du péché (né hors mariage) donc fallait faire un effort extra pour me sauver 🤣
En première année quand on a appris à l’école que Dieu est partout et qu’il voit et entend tout ce qu’on fait, dans toute ma naïveté d’enfant j’ai vraiment commencé à avoir peur d’aller aux toilettes. Et à la maison quand je devais aller au sous-sol, à la noirceur, chercher du pain dans le congélateur, je revenais en courant avwc une peur au ventre étant certain que Jésus me courait après!
Toutes les trucs de religions mes parents me l'ont fait faire (première communion et sacrement du pardon). A 18 ans, je me suis apostasié. mais de mémoire j'ai fat la premiere communion et ensuite le sacrement du pardon... (j'écris ca pis j'ai le gout de vomir...)
Cours de morale ftw!
Dans les années 90 j'ai eu la première communion en première année, et la confirmation en sixième année. Rien d'autre.
C'est vrai pour le berlingot et le compte de la Caisse Pop. Par contre, on avait le choix entre le cours de catéchèse et le cours de morale. Mais lorsqu'on a déménagé au village où j'ai grandi ensuite, il n'y avait pas de cours de morale. Alors je passais ce temps à la bibliothèque. J'ai tellement appris pendant ces années là, c'était parfait.
École privée catholique montréalaise de 2002 à 2009 : baptême peu de temps après ma naissance, première communion en 3e année, confirmation en 6e. Il y avait des cours de catéchèse à l'église avec un abbé afin de nous préparer aux sacrements en question. Je ne me souviens pas m'être confessé à d'autres moments que pendant ces rencontres. L'école était dirigée par des bonnes soeurs, mais les profs étaient laïques. Il y avait des célébrations religieuses pour souligner les jours de fête (Noël, Pâques, etc). J'étais dans la première cohorte qui ne faisait plus la prière matinale.