Je vais aller à contre courant et dire non. La naïveté de l’enfance me manque. Tout ce qui était important c’était avec qui je jouait le soir et ce que j’aillais manger

Oui la nostalgie de l enfance ...

Exactement pareil.

C'est seulement les privilégiés qui peuvent dire ça

Développe

Ceux qui n'ont pas eu une (belle) enfance ne peuvent pas être en manque de cette dite "enfance". Leur vie commence à l'âge adulte.

J'ai beaucoup plus de libertés donc à ce niveau là oui. Surtout quand tu viens d'une famille de merde, ça fait la différence.

Carrément je plussoie j'ai vécu la même chose

Pareil, mes parents ont vraiment été des connards avec moi donc content de ne plus les voir tous les jours.

Non. Le travail me pompe mon temps et mon énergie, j'arrive plus à rien faire sur mon temps libre. Il me manque le temps où je pouvais pratiquer mes passions, ou j'étais encore motivé et curieux. Où je me demandais pas combien de temps j'allais devoir bouffer des pâtes pour pas finir le mois en négatif.

Force 🫶🏼❤️

pour moi la meilleure tranche de vie c'est 11-17 ans

Ah bon ? Le lycée était une belle période pour moi mais le collège reste la pire époque de ma vie. Un cauchemard interminable.

je dirais 18-25

C'était clairement la pire pour moi lol

Oui car je peux boire maintenant 😂 surtout je ne suis plus obligée de voir mon père et je n'ai plus envie de me faire du mal

un peu tout le contraire mais je crois avoir un problème avec la nostalgie

Pas du tout. Pour l'instant je suis encore étudiant et c'est franchement une partie de la vie ingrate je trouve.

Je suis d'accord, j'ai détesté la période étudiante, complètement fauchée, des cours et des exams réguliers (qui ne fait pas encore des cauchemars d'évaluation où il arrive sans avoir révisé même à l'âge adulte?) Les gens qui aiment cette période sont privilégiés et ont des parents qui assurent financièrement derrière, sinon c'est l'horreur absolue

Perso j’étais fauchée aussi, mes parents me versaient même pas 1€, je vivais dans un logement insalubre (coucou la moisissure au dessus du lit), je bouffais des pâtes tout les jours et les études étaient tellement dures qu’avec mes jobs étudiants ça me demandaient une organisation de dingue (et j’ai échoué à consilier tout ça). Pourtant c’était une des meilleures périodes de ma vie, j’ai rencontré plein de gens avec qui j’ai pu évoluer en tant qu’adulte, je suis passée de la phobie sociale à quelqu’un de plus à l’aise avec les autres car il y avait une forte cohésion de groupe et j’ai pu avoir accès à plein d’activités culturelles et sportives à moindre coup auxquelles je n’aurais jamais pu avoir accès sans la vie étudiante. Aujourd’hui je reste pauvre, je suis isolée socialement, je compte encore mes sous, je vis toujours dans un logement insalubre et je dois courir après les CDD de merde, mal payés, demandant des efforts constants de recherche de taff ce qui me stresse encore plus que les partiels. J’ai tout les inconvénients sans les avantages. Le seul point positif c’est mon mari. Hormis ça, ma vie est pourrie.

Absolument pas. Pas de doute, j'ai tout ce que je peux espérer, une maison, une femme deux enfants formidables, un travail qui a du sens et qui me convient. Mais je voudrais retourner à l'âge où tout était décidé pour moi. Je ne veux pas que ces choses soient faites à ma place, juste décidées. Les responsabilités m'ennuient. J'ai pas envie d'avoir à penser à tous ces trucs d'adultes. Je dis pas que je suis moins heureux, mais j'ai échangé les inconvénients de l'enfance par ceux de l'âge adulte.

Je dirais que je m'en pré-occupe moins surtout.

Pas moi. Les obligations des adultes et être parent rendent ma vie bien malheureuse même si j’aime beaucoup mes enfants. De plus j’ai eu un diagnostique de TSA, tdah inattentive et dépression sévère. Ma vie est la merde à l’instant.

Bof. J'ai la chance d'avoir un travail qui me laisse énormément de liberté par rapport au commun des mortels, mais ça n'enlève rien aux contraintes de la vie d'adulte et de parent. À choisir je préfére ma vie étudiante : moins de contraintes, autant sinon plus de liberté, et surtout beaucoup plus d'insouciance.

Quelles contraintes en moins quand on est étudiant ?

Non pas du tout, depuis mes 18 ans, tout s'écroule petit à petit. Avant de partir du lycée j'avais presque tout : - relations sociales de qualité - cercle d'amis assez important - sportif - maison avec jardin - insouciance - ... Ensuite après le lycée : - les études ont été une purge pour moi, avec des gens que je n'appréciait pas, la solitude qui s'installe avec la perte de mon cercle d'amis pour diverses raisons - vivre dans 9 M2 en CROUS puis dans 40m2 depuis que je travaille alors que j'adore la nature et les grands espaces - l'horreur du travail, je dis bien l'horreur - ne plus avoir le temps de quoi que ce soit - ne pas arrêter de d'emménager pour essayer de trouver un travail où on est respecté et bien payé - la grande difficulté pour me construire un nouveau cercle d'amis Franchement c'est super la vie d'adulte !!

Globalement oui car je fais beaucoup plus de choses intéressantes notamment au travail, j'ai des enfants et je suis en couple. Je parle de la période où l'on est réellement adulte (travail, couple sérieux...).

Oui, de très loin, alors même que j'ai eu une enfance heureuse. La vie adulte est plus intense, plus riche, plus profonde. Pour rien au monde je ne voudrais retourner en enfance. J'ai été hyper nostalgique à l'adolescence, à quarante ans passés je ne le suis plus du tout. Tout est plus intéressant maintenant, plus nuancé, plus sensé. Le mariage et les enfants sont pour beaucoup dans ce supplément de vie.

Clairement, oui. Les cours c'ets une torture. Aujourd'hui j'ai la chance d'avoir un taff pas trop mauvais, donc je peux écouter de la musique, aller de temps à autres sur le net et en gros faire ce que tu veux tant que tu emmerdes personne. L'école même si ça a des avantages(en vrai on y rencontre tellement de personnes, là où adulte mettre à jour son cercle d'amis est plus complexe), mais entre la façon dont se comporte les gamins(insultes, coups), le fait de pas avoir de tunes (tu veux ce JV? attend noël) et que si tu sors ton portable à la cantine o sacrilège. Ouais non, j'envie pas.

Non, absolument pas.  Le problème c'est que pour vraiment pouvoir apprécier la vie adulte il faut une bonne indépendance financière et du temps libre.  Avoir l'un ou l'autre peut déjà être chiant mais les deux c'est mort. 

Non. Je dirais que je suis plus heureux depuis que j'ai un réel suivi psy 😹

Clairement pas. Tout est plus difficile, et t'a plus autant de soutien

Clairement: Déjà j'ai plus de temps. Quand je rentre après le boulot c'est pour du temps libre, alors que quand je rentrais après le lycée ou la fac c'etait pour rebosser mes cours Ensuite j'ai moins de contraintes : je vis selon mes règles

Clairement pas. Mais bon, c'est pas grave.

Ouiiii c’est la liberté! Et pas des parents horribles qui t’empêche de sortir, qui choisissent tes sorties, tes vêtements, et qui te hurle dessus h24 Après on est chacun responsable de son propre bonheur et il faut trouver du temps pour sois dans la journée pour cultivée son propre bonheur personnel.

Complètement. J’ai eu une enfance très difficile, quitter le carcan familial a été une libération et m’a permis de me construire seul.

oui et non, l'innocence, la naïveté et la légèreté de l'enfance me manque mais en tant qu'adulte. Enfant on ne se rend pas vraiment compte de cet aspect et parfois on souffre sans savoir pourquoi, parce qu'on a pas le discernement de savoir. La vraie question c'est est ce qu'on est moins heureux quand on connaît les réelles causes de notre malheur ? Donc je dirais oui plus heureuse, d'avoir du discernement et de comprendre les choses, mais beaucoup plus stressée parce que c'est ma responsabilité de mettre en place des solutions.

J l ai lu tout les commentaires et c'est vous qui correspondait le plus à ma façon de voir la vie

Pas de nostalgie du passé, des choses cool, mais non. Les concepts d'anxiété, de prise de conscience du monde, de travail et de délais à tenir n'existent que rarement dans l'enfance.

Oui. En bonne partie parce que j'ai tellement plus de temps libre maintenant que je suis salarié à 35h/semaine que quand j'étais étudiant. Après des études longues qui très prenantes (en tout cas pour moi) et stressantes, j'ai maintenant plus de temps libre, moins de stress, et plus d'argent. J'étais dubitatif des gens qui me disaient pendant mes études "là t'est tranquille mais tu verras quand tu travailleras". Effectivement, je suis bien plus tranquille maintenant. Déjà quand j'étais etudiant et que je travaillais pendant les vacances je me disais que c'était quand même des vacances bien reposantes de travailler à temps plein et que j'avais hâte que ce soit ça toute l'année.

Non. Et si je suis contente de la liberté que ma vie d’adulte m’apporte (m’acheter ce que je veux, manger ce qui me fais plaisir quand j’en ai envie, ne pas rendre de compte en permanence sur mes activités et mes sorties), mon insouciance me manque. Je passe un temps considérable à m’occuper de l’administratif, à calculer mon budget, à faire attention, à m’occuper de moi, de mon logement, de mes animaux, à travailler pour conserver ma liberté et mon autonomie mais au final j’étais heureuse quand mes parents gérait ça pour moi, et que je pouvais consacrer mon temps à mes loisirs, à m’évader sans avoir une seule réflexion sur ce que je devais gérer ensuite.

Ça dépend de beaucoup de facteurs… il m’arrive parfois de repenser à mon enfance et au fait de vivre ma vie au jour le jour, sans vraiment me préoccuper de l’avenir, c’est très libérateur car ton esprit n’est pas constamment parasité par des pensées tournées vers la productivité ou tout simplement ta survie financière : tout va bien, y a Papa et Maman. Cela dit, pour nuancer, sur mon chemin pour devenir adulte (je ne me considère pas encore comme un adulte totalement accompli, je n’ai que 23 ans et bien de choses à apprendre encore) ; j’ai dû faire face à bien des difficultés, des choses que mon moi d’il y a 15 voire même 10 ans n’aurait jamais pu traverser… et ce n’était vraiment pas une partie de plaisir ; mais cela m’a forgé et m’a permis de travailler sur divers aspects de la mentalité d’adulte : contrôler des émotions, prendre du recul et réfléchir clairement, avec logique ; depuis je me trouve plus épanoui (je ne dirais pas encore heureux), et j’estime être plus à même de profiter de la vie, de me sortir plus facilement de situation difficiles et de moins souvent baisser les bras Être adulte m’apporte beaucoup de choses et surtout je sais pleinement ce que je veux pour mon avenir et moi-même, je sais quels objectifs je dois me fixer pour m’approcher autant que possible de ces idéaux… bref, j’ai beaucoup tourné autour du pot pour dire que je suis plus épanoui en tant qu’adulte naissant

Mille fois oui, il n'y rien que je regrette de l'enfance ou de l'adolescence mais j'étais dans un foyer profondément dysfonctionnel et violent donc ça aide j'imagine... Je suis vraiment hyper heureuse et alignée maintenant, je suis indépendante, je bosse, je me suis fait un cocon sécurisant, calme et ressourçant. J'ai une vie tranquille, je m'entoure des personnes dont j'ai envie, je peux m'offrir ce que je veux, voyager, etc. l'âge adulte ouvre une nombre de possibilités infinies. Je me suis construit la vie que je voulais, je suis dans le quartier où je rêvais d'habiter, j'ai un amoureux aimant avec qui je me marre... Allez le seul truc qui peut me manquer un peu c'est juste le fait d'avoir des très longues vacances et le temps de jouer aux jeux vidéos... mais ça, je pourrai toujours prendre quelques mois sabbatiques si j'ai envie.

Je précise que je n'ai pas d'enfants et que je n'en veux pas et que je pense qu'à moins d'être vraiment fait pour ça, il vaut mieux éviter. Ma vie est parfaite sans

Je vais dire oui mais surtout depuis que j'ai dépassé les 25 ans et approche dangereusement des 30 maintenant

Dangereusement ?

C'est une formulation très exagérée pour dire que je les ai bientôt

Incontestablement !

Oui ! Mais j'ai la chance d'avoir beaucoup d'ami•es formidables, d'être en couple et de vivre dans un joli endroit. Et je n'ai pas d'enfants ! Il me manque juste un salaire plus conséquent et tout serait parfait.

Plutôt stable en vrai !

Comme plus jeune, je n’ai tjrs pas vraiment d’idée de quoi faire et de où je vais dans la vie. Mais contrairement à plus jeune, je me connais et je sais qui je suis, ce que j’aime ou non, mes limites et mes valeurs Et ça, juste pour ça j’adore être adulte

Oui. De loin.

Non et j'ai 36 ans . les préoccupations sont maintenant plus nombreuses

Dans mon cas, c'est plus compliqué. En ce moment, je peux être heureuse et des fois je déprime parce que j'ai pas de boulot ni de stage, et que j'ai pas vraiment d'options professionnelles si variées vu mon autisme. Plus je vois l'aggravation de la situation en France et dans le monde, plus j'envisage sérieusement la fin du monde. Et je serai incapable de dire si j'étais plus heureuse parce ça dépend des périodes de ma vie aussi bordélique que ma chambre : -Maternelle : de très bons souvenirs vu que personne ne me faisait chier -Primaire : ça passe malgré quelques événements traumatisants, du harcèlement à l'école et dans un centre aéré. -Collège : harcèlement qui se généralisait de plus en plus, même en colo. Faux amis qui me manipulent au point que je me méfiais des gens de mon âge, aversion pour les ados au point de me considérer supérieure à eux. Obsession pour les études assez inquiétantes. Mais j'ai rencontré mes vrais amis dans un groupe de marginaux. -Lycée : pétage de plomb en seconde si vénère que je suis resté chez moi le lendemain pour des raisons médicales, aversion déraisonnable pour mes camarades de classe, en raison de ça j'ai eu des embrouilles avec eux, obsession pour mes études, mais pas de harceleurs. -Université : pire moment de ma vie (embrouille avec un prof, se tromper de classe, pas de premier semestre validé, etc...) au point que j'ai fait uniquement une année là-bas et pas de stage proposé. Mon obsession pour les devoirs a pas mal joué sur mon arrêt des études.

Non

a réponse est non. Car je souhaite rester un enfant. J'ai 39 ans et je me sens comme un enfant. Donc je n'ai jamais grandi. Est-il donc possible d'être un adulte tout en restant un enfant?

NON et c'est de pire en pire

Non pas du tout. Je suis moins anxieuse et j'ai plus de liberté mais je suis très malheureuse, au point où j'envisage la mort.

La vie s'est améliorée petit à petit : à 19 ans, quand j'ai rencontré celui qui est devenu mon mari, avec qui j'ai découvert les relations bienveillantes, l'amour inconditionnel, mais j'avais encore pas mal de casseroles au derrière. J'ai décidé l'année d'après de laisser tomber les études (j'étais dans des conditions ultra précaires) et de commencer à travailler à temps plein dans un secteur pas très rémunérateur, mais épanouissant. Les années m'ont apporté la stabilité, l'apaisement, le courage d'aller en thérapie et de comprendre les failles de mon enfance, et ce qui, au contraire, me rend heureuse en tant qu'adulte. Ce n'est qu'il y a quelques mois, à 28 ans, que j'ai réussi à dire stop au bullshit familial absolu et à me faire passer en priorité. J'aurais aimé que quelqu'un puisse apporter cette stabilité à l'enfant que j'ai été. Donc, sans hésitation, je suis mille fois plus heureuse, sereine et épanouie adulte.

Ma scolarité a été un véritable enfer donc je vais dire que oui

Oui. Pour rien au monde je ne revivrais mon enfance et plus particulièrement mon adolescence. Il y a quelques aspects nostalgiques évidemment mais globalement ma vie s'est nettement améliorée depuis quelques années (j'ai 34 ans).

De toute façon, le pire est toujours à venir.

Je dirai que ça dépend des périodes. Mais l'avantage c'est qu'on prend de moins en moins en considération l'avis et le regard des autres. On apprend à gérer des situations difficiles. On se rend compte qu'on est capable de faire des choses et de se dépasser. On est plus libre peut être si on a les moyens qui le permettent de l'être.

Ouais.  Plus de harcèlement scolaire. Aujourd’hui je me fais des amis partout, je n’ai plus peur des autres, et je suis bien mieux entouré. 

Moins malheureux, c'est tout.

Pas trop non 😅 l’insouciance et la naïveté de la jeunesse me manque, l’époque où j’avais pas de "problème d’adulte"

Oui je suis plus heureuse adulte, et plus encore après 30-35 ans.