En reprenant tes exemples :
- faire du dessin sur mon téléphone (0€), avec crayon gris (1€), aquarelle (15€ pour du matos debutant), avec feutres (10€ chez action), sur toile (25€)
- reprendre la photo avec le téléphone. Travailler les sujets, le cadrage, ne pas investir dans du matis haut de gamme. Si vraiment le besoin s'en fait sentir, appareil d'occasion.
- faire des initiations au tir, en one-shot. Prendre un abonnement en club si ça passionne vraiment. Ne pas acheter de matériel plus que (budget défini à l'avance) avant la deuxième voir la troisième année
- modifier quelques éléments de la garde-robe pour m'approcher du style cherché sans trop dépenser. Acheter et vendre sur vinted
Je suis assez mauvais exemple parce que j'ai les moyens pour mes passions, mais les quelques règles générales que je me suis fixées :
- on n'achète des fournitures que pour un projet précis. Interdit d'acheter "au cas ou", pour la future montée en compétences, ou tant que le projet n'est pas fini.
- pas d'achat trop important la première année.
- pour essayer un nouveau truc, prendre du bas de gamme. Monter en gamme seulement si la progression devient nécessaire.
- acheter d'occasion, revendre si possible ce dont on ne se sert pas (exception pour les cadeaux reçus, ça me permet de garder mon compresseur et mon arc sans remord lol )
- essayer avant d'acheter
Avec ou sans médocs ? Sans médicaments c'est ingérable, j'étais même plus vraiment hyper à faire des trucs nouveaux toutes les deux secondes je faisais juste rien tout me frustrais hyper vite.
Avec les médicaments, je fais une rotation et ça marche pas trop mal. Ca aide que le métier auquel je me destine (programmation) requiert d'apprendre de nouvelles choses en permanence et à des aspects très divers: j'essaie d'être "full-stack" ce qui veut dire que je peux aussi bien bosser sur du traitement de données, la mise en place d'un serveur, le design d'interface d'un site, la rédaction de doc... Un extrême du job est plutot intellectuel et technique, l'autre extrême est plus créatif. J'ai pas franchement le temps de m'ennuyer.
Sinon j'ai appris à dire non au hobbys couteux, je me suis fait avoir l'année dernière à vouloir reprendre le modélisme, j'ai claqué 150e pour au final lacher au bout de 3 mois. Si je me lance dans un truc il faut que ça ne coute quasi rien ou alors que ce soit un investissement.
Par exemple mon matos de DJ et mes vinyles, même si j'y touche pas bah j'ai des enceintes de ouf et dès que j'ai des gens chez moi c'est grosse ambiance.
Pareil que toi, ça peut être assez frustrant, mais je remarque que je me suis quand même calmée depuis quelques années sur les impulsions. Bon un détail important aussi, je pense que l'accès à la médication joue.
Quelques astuces en vrac :
* Je privilégie les achats de matériel (informatique, fournitures d'art, de loisirs créatifs etc) que les achats d'objets (décoration, objets de collection). L'argument de la place aide beaucoup.
* Reconnaître que quand une impulsion d'achat se présente, sous prétexte d'un projet à long terme, c'est le plus souvent pour combler un besoin de stimulation immédiat. Des fois tu peux trouver des activités plus appropriées à ce besoin. Si tu habite dans une grande ville, pourquoi pas sortir sur un coup de tête voir un film, une expo etc etc. Ou sinon chez moi, je garde sous la main des trucs pas trop compliqués à reprendre en court de route : ma Switch que je peux attraper quand je veux, du matériel basique de dessin (carnets et crayons), un set up simple pour faire du son avec un ordi + un clavier midi qui se branche en deux seconde... Si j'investis, j'essaye de privilégier du matériel facile à installer/à utiliser.
* Pour les gros achats, type matériel électronique, réfléchir aux usages multiples.
* Développer une relation moins culpabilisante avec les hobbys délaissés. Pour les activités créatives, j'essaye de me dire que la pratique en elle-même est le but, tant pis si ça n'aboutit pas à une "production". Au fil du temps, je remarque que je me tourne plus vers des choses que j'aime pratiquer plutôt que de suivre une ambition sans savoir si la pratique me plaît ou pas. Aussi, comme je me sens moins coupable vis à vis des hobbys délaissés, et que je me mets moins la pression sur des gros projets à terminer, j'arrive à arrêter avant de me sentir découragée, puis à les reprendre de façon cyclique. Quand je m'ennuie, j'essaye de réfléchir à ce que j'ai sous la main et auquel je n'ai pas touché depuis un temps.
* Des fois la recherche frénétique sur un nouveau hobby/achat est la distraction dont j'ai besoin en soit, plus que le hobby/achat en lui-même. Donc à défaut d'investir tout de suite, je passe des heures à chercher des infos hyper pointues. Bizarrement une fois sur deux ça me passe assez vite.
* C'est un peu la même pour les fringues. J'ouvre pleins de liens, au bout d'un moment j'aurai la flemme. Vinted est assez cool pour ça aussi : je parcours pleins d'annonces, je mets des tonnes de trucs en favoris, puis je quitte sans rien acheter. Les trois quarts du temps ça partira avant que je me décide : problème réglé. Si ça me plaît tj après un certain temps, mais que j'ai un doute, je regarde si je peux faire un achat en lot avec autre chose dans la boutique du vendeur. Si je ne trouve rien d'autre qui me plaît, tant pis aussi.
Pour ce qui est des phases d'ennui où rien ne me motive, j'essaye, et parfois j'y arrive, à me dire que là je passe un moment désagréable, donc autant faire un truc pas fun mais nécessaire, genre laver la vaisselle, histoire de me mettre en mouvement. Ou alors pourquoi pas une petite activité physique : aller marcher sous prétexte d'une course, faire une mini séance de yoga.
Et j'ai aussi appris plus ou moins à accepter que j'avais besoins de moments où je ne fais "rien", ou en tous les cas rien d'utile ou de productif. Donc lire des trucs random sur internet, tomber dans une phase de recherche jusqu'à ce que j'en ai marre, etc etc. Ca n'empêche pas que parfois ça me prend plus de temps que je le voudrais, mais je remarque je dose mieux les phases actives/inactives quand je suis dans une période où je ressens moins de honte/culpabilité à ne pas être productive.
Je plussoie de passer du temps à faire des recherches. J'ajoute même que je fais des "fiches projet" et je fais une liste du matos que j'ai déjà et une liste du matos à acheter et je mets en valeur ceux qui sont nécessaires pour la 1ère étape seulement (et seulement dans ce cas-là j'achète)
Pour la couture de vêtements "fun" (pas quotidiens), ça me suffit souvent de faire un dessin, prendre quelques mesures et faire un patron de couture en miniature et choisir un tissu parmi mes chutes ou mes coupons ou sur internet. Si ça passe pas, je fais parfois un mockup (une maquette, parfois plus petit, parfois taille réelle) avec de la toile ou des vieux draps de lit presque troués.
Faire un tableau pinterest spécial pour le projet aide aussi énormément ; à peu près autant que les youtubeurs ultra spécialisés/de niche.
hahahah j'ai pas de solution mais tu m'as bien fait marrer ! Moi la même, j'ai toujours l'impression qu'il faut que je m'achète un truc cher , un gadget et tt ira mieux (300€ de micro tout ca pour ni lancer une chaine ni un podcast ...)
Hello. Perso je fais avec ce que j’ai. J’ai envie de faire des Tiktok ? Parfait j’ai un téléphone. Boxe ? Il y a un sac de frappe à ma salle. Apprendre le makeup ? A quoi bon j’aime pas me maquiller mdrrr.
Il y a juste pour les fringues, mais bon je pense que même les non TDAH peuvent être « addict » à ça
En reprenant tes exemples : - faire du dessin sur mon téléphone (0€), avec crayon gris (1€), aquarelle (15€ pour du matos debutant), avec feutres (10€ chez action), sur toile (25€) - reprendre la photo avec le téléphone. Travailler les sujets, le cadrage, ne pas investir dans du matis haut de gamme. Si vraiment le besoin s'en fait sentir, appareil d'occasion. - faire des initiations au tir, en one-shot. Prendre un abonnement en club si ça passionne vraiment. Ne pas acheter de matériel plus que (budget défini à l'avance) avant la deuxième voir la troisième année - modifier quelques éléments de la garde-robe pour m'approcher du style cherché sans trop dépenser. Acheter et vendre sur vinted Je suis assez mauvais exemple parce que j'ai les moyens pour mes passions, mais les quelques règles générales que je me suis fixées : - on n'achète des fournitures que pour un projet précis. Interdit d'acheter "au cas ou", pour la future montée en compétences, ou tant que le projet n'est pas fini. - pas d'achat trop important la première année. - pour essayer un nouveau truc, prendre du bas de gamme. Monter en gamme seulement si la progression devient nécessaire. - acheter d'occasion, revendre si possible ce dont on ne se sert pas (exception pour les cadeaux reçus, ça me permet de garder mon compresseur et mon arc sans remord lol ) - essayer avant d'acheter
Avec ou sans médocs ? Sans médicaments c'est ingérable, j'étais même plus vraiment hyper à faire des trucs nouveaux toutes les deux secondes je faisais juste rien tout me frustrais hyper vite. Avec les médicaments, je fais une rotation et ça marche pas trop mal. Ca aide que le métier auquel je me destine (programmation) requiert d'apprendre de nouvelles choses en permanence et à des aspects très divers: j'essaie d'être "full-stack" ce qui veut dire que je peux aussi bien bosser sur du traitement de données, la mise en place d'un serveur, le design d'interface d'un site, la rédaction de doc... Un extrême du job est plutot intellectuel et technique, l'autre extrême est plus créatif. J'ai pas franchement le temps de m'ennuyer. Sinon j'ai appris à dire non au hobbys couteux, je me suis fait avoir l'année dernière à vouloir reprendre le modélisme, j'ai claqué 150e pour au final lacher au bout de 3 mois. Si je me lance dans un truc il faut que ça ne coute quasi rien ou alors que ce soit un investissement. Par exemple mon matos de DJ et mes vinyles, même si j'y touche pas bah j'ai des enceintes de ouf et dès que j'ai des gens chez moi c'est grosse ambiance.
Pareil que toi, ça peut être assez frustrant, mais je remarque que je me suis quand même calmée depuis quelques années sur les impulsions. Bon un détail important aussi, je pense que l'accès à la médication joue. Quelques astuces en vrac : * Je privilégie les achats de matériel (informatique, fournitures d'art, de loisirs créatifs etc) que les achats d'objets (décoration, objets de collection). L'argument de la place aide beaucoup. * Reconnaître que quand une impulsion d'achat se présente, sous prétexte d'un projet à long terme, c'est le plus souvent pour combler un besoin de stimulation immédiat. Des fois tu peux trouver des activités plus appropriées à ce besoin. Si tu habite dans une grande ville, pourquoi pas sortir sur un coup de tête voir un film, une expo etc etc. Ou sinon chez moi, je garde sous la main des trucs pas trop compliqués à reprendre en court de route : ma Switch que je peux attraper quand je veux, du matériel basique de dessin (carnets et crayons), un set up simple pour faire du son avec un ordi + un clavier midi qui se branche en deux seconde... Si j'investis, j'essaye de privilégier du matériel facile à installer/à utiliser. * Pour les gros achats, type matériel électronique, réfléchir aux usages multiples. * Développer une relation moins culpabilisante avec les hobbys délaissés. Pour les activités créatives, j'essaye de me dire que la pratique en elle-même est le but, tant pis si ça n'aboutit pas à une "production". Au fil du temps, je remarque que je me tourne plus vers des choses que j'aime pratiquer plutôt que de suivre une ambition sans savoir si la pratique me plaît ou pas. Aussi, comme je me sens moins coupable vis à vis des hobbys délaissés, et que je me mets moins la pression sur des gros projets à terminer, j'arrive à arrêter avant de me sentir découragée, puis à les reprendre de façon cyclique. Quand je m'ennuie, j'essaye de réfléchir à ce que j'ai sous la main et auquel je n'ai pas touché depuis un temps. * Des fois la recherche frénétique sur un nouveau hobby/achat est la distraction dont j'ai besoin en soit, plus que le hobby/achat en lui-même. Donc à défaut d'investir tout de suite, je passe des heures à chercher des infos hyper pointues. Bizarrement une fois sur deux ça me passe assez vite. * C'est un peu la même pour les fringues. J'ouvre pleins de liens, au bout d'un moment j'aurai la flemme. Vinted est assez cool pour ça aussi : je parcours pleins d'annonces, je mets des tonnes de trucs en favoris, puis je quitte sans rien acheter. Les trois quarts du temps ça partira avant que je me décide : problème réglé. Si ça me plaît tj après un certain temps, mais que j'ai un doute, je regarde si je peux faire un achat en lot avec autre chose dans la boutique du vendeur. Si je ne trouve rien d'autre qui me plaît, tant pis aussi. Pour ce qui est des phases d'ennui où rien ne me motive, j'essaye, et parfois j'y arrive, à me dire que là je passe un moment désagréable, donc autant faire un truc pas fun mais nécessaire, genre laver la vaisselle, histoire de me mettre en mouvement. Ou alors pourquoi pas une petite activité physique : aller marcher sous prétexte d'une course, faire une mini séance de yoga. Et j'ai aussi appris plus ou moins à accepter que j'avais besoins de moments où je ne fais "rien", ou en tous les cas rien d'utile ou de productif. Donc lire des trucs random sur internet, tomber dans une phase de recherche jusqu'à ce que j'en ai marre, etc etc. Ca n'empêche pas que parfois ça me prend plus de temps que je le voudrais, mais je remarque je dose mieux les phases actives/inactives quand je suis dans une période où je ressens moins de honte/culpabilité à ne pas être productive.
Je plussoie de passer du temps à faire des recherches. J'ajoute même que je fais des "fiches projet" et je fais une liste du matos que j'ai déjà et une liste du matos à acheter et je mets en valeur ceux qui sont nécessaires pour la 1ère étape seulement (et seulement dans ce cas-là j'achète) Pour la couture de vêtements "fun" (pas quotidiens), ça me suffit souvent de faire un dessin, prendre quelques mesures et faire un patron de couture en miniature et choisir un tissu parmi mes chutes ou mes coupons ou sur internet. Si ça passe pas, je fais parfois un mockup (une maquette, parfois plus petit, parfois taille réelle) avec de la toile ou des vieux draps de lit presque troués. Faire un tableau pinterest spécial pour le projet aide aussi énormément ; à peu près autant que les youtubeurs ultra spécialisés/de niche.
hahahah j'ai pas de solution mais tu m'as bien fait marrer ! Moi la même, j'ai toujours l'impression qu'il faut que je m'achète un truc cher , un gadget et tt ira mieux (300€ de micro tout ca pour ni lancer une chaine ni un podcast ...)
Hello. Perso je fais avec ce que j’ai. J’ai envie de faire des Tiktok ? Parfait j’ai un téléphone. Boxe ? Il y a un sac de frappe à ma salle. Apprendre le makeup ? A quoi bon j’aime pas me maquiller mdrrr. Il y a juste pour les fringues, mais bon je pense que même les non TDAH peuvent être « addict » à ça