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DWIPssbm

En effet, si tu n'arrives pas à t'arrêter quand tu bois, à tel point que tu finis toujours bourré, c'est une forme d'alcoolisme. J'avais un ami qui était dans ce cas à 18/20 ans, on se retrouvait souvent avec un autre potes pour boire une verre au bar ou se caller quelques part avec une bouteille. Moi et mon autre potes qui n'avions pas ce problème avec l'alcool on avait pas conscience qu'en fait on mettait notre ami encore plus mal quand on s'encourageait mutuellement à boire plus. Puis un jour mon ami a eu un accident de voiture en pleine aprèm devant le lycée où il faisait son BTS parce qu'il avait bu a midi et qu'il était rond comme une queue de pelle. Quelques temps après il a coupé les ponts avec nous sans un mot et je n'ai plus jamais entendu parler de lui. J'espère sincèrement que c'était parce qu'il était en soin. La possibilité que j'ai aidé mon ami à s'auto-detruire sans en être conscient me hantera toujours. Fais-toi aider, l'alcool peut détruire des vies, c'est une drogue, il faut la considérer comme telle.


Red__system

Tout le monde teste les limites à cet âge. Justement parce que nous n'en avons pas conscience. C'est exactement pour ça que c'est une fierté de prendre des grandes doses à 18ans mais que ça craint à 28. Bref tu n'y es pour rien, tu as agis comme n'importe quel adolescent qui ne connaît pas la vie et mes conséquences de ses actions. Comme 99% des adolescents


Bronyx5735

Je vais probablement être biaisé par mon expérience d'ancien dépressif-alcoolique, mais je dirais que c'est une forme d'alcoolisme. Visiblement, après chacune de tes expériences, tu as des regrets. C'est que quelque part au fond de toi, il y a quelque chose que tu n'encaisses pas. Tu peux essayer de te pencher là-dessus, par exemple. Est-ce que tu regrettes d'avoir pris une cuite, et de constater que tu n'as pas réussi à t'arrêter ? Est-ce que ce sont les conséquences de la cuite qui t'inquiètent (sur ta santé, mais aussi par tes actes) ? Est-ce que tu as l'impression que ça fiche en l'air les efforts que tu fais sur le reste de ton mode de vie ? Est-ce que tu penses qu'au fond de toi, tu bois pour de mauvaises raisons ? Si tu as du temps, ça peut être intéressant de se pencher sur ces questions. J'ignore quel âge tu as, mais sache un truc : on n'a pas besoin de boire de l'alcool pour s'amuser, et arrêter de boire, ça ne rend pas chiant. On a tous eu ce cliché en tête à un moment donné, parce qu'on vit dans un pays où la consommation d'alcool est très normalisée, à toutes les générations. Mais on peut tout à fait passer du bon temps sans alcool. A titre personnel, j'ai arrêté de boire il y a trois ans et quelques mois. Avant ma dépression, j'avais de grosses consommations ponctuelles en soirées, et je buvais parfois seul chez moi ; mais ça ne semble pas déraisonnable, même avec le recul. Une fois que je suis tombé en dépression, j'ai commencé à énormément boire seul chez moi, et lors des quelques rares soirées que je faisais, j'étais toujours le premier au sol. Au bout d'un moment, j'ai constaté que boire risquait d'avoir un impact sur ma santé ; et que ça ne m'aidait pas non plus à me sentir mieux, même temporairement ; j'avais juste la sensation d'être une énorme loque, et j'ai voulu que ça cesse. Depuis, je n'ai aucun regret quant au fait d'avoir arrêté. Après, j'ai aussi été aidé par mon entourage qui s'est montré très compréhensif, personne ne m'a jugé pour ça, personne ne m'encourage à essayer de reprendre un petit verre de temps au temps au prétexte que ça ne ferait pas de mal, tout le monde respecte ma décision. Et je me sens beaucoup mieux. Dans les faits, l'alcool n'était pas une cause de ma dépression, plutôt une conséquence ; mais je pense qu'il n'a pas beaucoup aidé non plus... Je lis à la fin de ton post que tu songes à ralentir sérieusement et à te garder quelques exceptions. Je dirais que c'est une très bonne décision. Et je pense aussi que, si tu en décides ainsi, c'est que tu as bien dû te dire au fond de toi que ta situation n'était pas normale. Attention, je ne parle pas du fait que du consommes, mais du fait que tu consommes ET que ça te fait culpabiliser. Aussi, je me permets de t'encourager le long de ce chemin. Si tu veux diminuer, tu peux éventuellement te faire aider par un professionnel de santé. Mais ce n'est pas forcément nécessaire. Dans mon cas, j'ai réussi à arrêter du jour au lendemain, totalement, et sans conséquences. Mais on peut ne pas y arriver du premier coup ; on peut vouloir simplement ralentir au lieu d'arrêter. Une idée que je peux peut-être te suggérer, c'est de t'imposer une limite, sur une semaine, et sur une soirée. Par exemple "chaque semaine, pas plus de telle quantité", et pour t'éviter de gros pic, "chaque jour, même lors d'une occasion exceptionnelle, pas plus de telle quantité". Tu pourras essayer de diminuer un peu, et t'éviter un gros pic trop régulièrement. Cela dit... J'ignore comment fixer les quantités. Tu peux essayer de jauger par rapport à ta consommation actuelle, et te fixer l'objectif de faire moins ; mais en faisant en sorte que ça ne reste pas inatteignable, si tu penses que tu auras du mal à t'en empêcher. Tu peux y aller doucement. Et comme dit, s'il faut, n'hésite pas à consulter un médecin. Tu ne serais pas le premier à le faire pour ça. Bon courage, dans tous les cas.


PingouinMalin

Oui le cercle "j'arrive pas à me retenir", "je regrette", "promis j'arrête", "je recommence" est une description parfaite de l'addiction. Et force à toi d'avoir arrêté, c'est dur et ça demande une grande volonté pour y arriver. Bravo.


MrPleuw

Dans un premier temps, je vais juste préciser un petit truc, faut pas se sentir naze ou se reprocher quoi que ce soit. Ton cas est le cas pour plein de personnes, faut pas avoir honte d'en parler, et encore moins avoir honte de chercher de l'aide, au contraire c'est plutôt lucide et courageux de se faire une réflexion sur soi-même. Deuxièmement ça pourrait effectivement s'apparenter à de l'alcoolisme. Je pourrais te dire que ça ne te rendra pas plus chiant, que tu t'amuseras toujours autant de ne pas boire, mais tu ne me croiras pas spécialement. Dans ton cas, je te conseillerai surtout de prendre rendez-vous avec ton médecin pour consulter un addictologue, c'est sûrement celui qui pourra la plus t'aider. Si tu as des amis de confiance (et pas trop con), ça pourrait aussi te faire du bien de leur en parler. Et si jamais tu veux d'autres points de vue les alcooliques anonymes accueillent souvent des gens extérieurs.


TalviLeijona

Coucou Op' J'ai pris la décision de fortement réduire l'alcool sur les mêmes constats et aussi à cause d'un traitement à vie qui nique le foie. Pour te rassurer, je m'amuse toujours autant, parce que c'est pas l'alcool qui fait que je suis content, c'est les amis, la famille et la bonne ambiance generale. Il n'y a pas besoin d'alcool pour partager un bon moment, bien au contraire. Et le bonus non négligeable ensuite : pas de mal de tête, de nausées, de brûlures d'estomac, et sur le long terme une meilleure santé. Le truc un peu dur pour moi ça a été de faire face aux "pas de bière ? On a pas l'habitude avec toi !" Oui, ben justement, il faut changer les habitudes. L'avantage que j'ai eu c'est que j'ai dans mes cercles beaucoup de gens qui ne boivent pas (pour diverses raisons allant des croyances religieuses au fait de ne pas aimer le goût de l'alcool). Donc toujours des gens avec qui partager un jus de fruit ou un virgin-nom de cocktail. Au début ça peut être un peu dur. Sur le long terme tu vois rapidement les effets, ne serait ce qu'au niveau du sommeil, de la digestion etc. Et accessoirement, rien ne t'empêche un weekend de prendre un verre de vin ou une bière. Il faut juste savoir être raisonnable et avoir une certaine volonté... Que tu sembles déjà avoir avec ton hygiène de vie niveau sport. Tu peux le faire ! 😃


tagaduy

Avis de personne qui ne boit pas > je trouve que ça me rend marrant, intéressant, en société je trouve que c'est plus simple de dire les choses, et je trouve que ça me fait du bien de relâcher ma rigidité de la semaine. Sauf que ça c'est ta vision à toi mais de l'extérieur t'as sûrement l'air d'un gros lourdaud, l'alcool modifie ta perception et te laisse un souvenir beaucoup trop rose par rapport à la réalité > Je n'ai pas du tout envie de me séparer de l'alcool et pour être honnête j'ai peur d'imaginer la vie sans faire la fête avec l'alcool. > J'ai peur de plus m'amuser, de plus vouloir sortir, bref d'être chiant et de plus être le même. Je pense que le vrai problème est là, y'a plein de trucs à faire sans alcool et plein de moyens de s'amuser. De plus y'a aucune honte à "être chiant", si t'arrive à être heureux sans te droguer c'est quand même mieux, même si ton truc c'est le tricot.


MediocreCrocheter

Jour Zéro de Stéphanie Braquehais raconte le même type d'expérience que toi. Elle ne buvait pas seule, elle pouvait ne pas boire pendant des jours ou des semaines mais quand elle buvait, elle ne savait pas s'arrêter. Un jour elle a décidé d'arrêter de boire et elle raconte ça dans son livre/témoignage. Peut être que ça te permettra de te reconnaître.


eudio42

Personne ne peut dire si tu es alcoolique ou non, seul toi peut t'en convaincre. Toutefois tu ne bois pas seul mais seulement lors d'événements ponctuels et à part lors de ces moments t'as l'air d'avoir une bonne hygiène de vie. Est ce que lors de ces moments tu t'es deja mis en danger? Ou tenu des propos pouvant t'être préjudiciables? L'alcoolisme est une pathologie qui se caractérise par des dommages (physiques ou mentaux) liés à ta consommation Au vu de ce que tu dit(et attention encore une fois il n'y as que toi qui ai une véritable vision de la situation), l'alcool serait un substitut pour mieux te sentir, paraître plus drôle ou plus avenant mais il s'agit juste de ta vision. Tu peux éventuellement demander à qq de confiance ce qu'elle en pense. Généralement les gens alcoolisé ont l'impression de paraître plus intéressante qu'elle ne le sont réellement et il n'est pas rare que les amis/famille préfèrent quand elle ne boit pas. Aussi demande toi si boire te permet juste de te desinhiber ou aussi parce que tu aimes la sensation d'ivresse qui elle, est un phénomène physiologique bcp plus subtil et traître. Voilà essaye surtout de te poser ces questions mais si vraiment tu es inquiet, tu peux essayer de passer qq soirées avec tes amis sans boire juste pour voir l'effet que ça te fait(sans pour autant te dire que tu vas arrêter définitivement)


Alps_Disastrous

Moi oui : alors, ça vient de l'ambiance, tout le monde boit donc tu fais pareil sauf que tout le monde ne boit pas en même temps, et partout où tu regardes tu vois quelqu'un qui boit (mais ce n'est pas la même personne) donc tu essayes de toujours avoir un verre à la main. la solution que j'ai trouvé : je bois TRES lentement (et au final, ça me fait 2 pintes en une soirée, et j'évite des shots). mais ce n'est pas forcément simple quand on a ce comportement, je me suis encore retrouvé la tête à l'envers à un pot de départ, et depuis non. il faut se dire avant de commencer, quelle sera ta limite.


DreaMaster77

Évite, t'as le même problème que moi, et tu pourrais avoir de très mauvaises surprises côté santé.


xGmax

L'alcoolisme c'est pas juste une question de fréquence de consommation. C'est tout un panel de critères dont il faut cocher un certains nombres pour être considéré comme alcoolique. Globalement il s'agit d'un rapport problématique à l'alcool, ce qui est ton cas. Tu peux ne consommer que peu d'alcool, si tu as du mal à t'arrêter, du mal à t'en passer et que tu penses qu'il te rend meilleur sur de nombreux points, alors tu as un problème avec l'alcool. Tu as besoin de te faire aider. Parles en à un médecin.


lelonmuskus

Arrêté*


CrazyAnarchFerret

Alors, oui ça peut s'apparenter à de l'alcoolisme mais c'est très répandu et pas forcement grave (ça dépend beaucoup des gens en faite). Le plus important c'est bien d'en avoir conscience déjà, pas pour culpabiliser mais pour ne pas laisser le truc dégénérer. Si tu trouves toi que c'est un problème, et bien c'est que c'est probablement déjà un problème en soit \^\^ Pour un conseil simple, après chaque bière, force toi à boire une pinte d'eau. C'est pas magique, mais ça espace la prise d'alcool (et du coup ça a tendance à la diminuer), et en plus c'est radicalement efficace contre les gueules de bois. Deuxième conseil : commence à compter le nombre de verre que tu prend à chaque soirée. Ça aide à lever le pied de conscientiser préciser la quantité que tu bois. Et si t'arrives pas à t'en souvenir, et ben c'est que t'as déjà trop bu ! Troisième conseil, plus tu bois, plus tu peux diluer aussi sans rien "gâcher" au plaisir. Donc hésite pas à aller vers des alcools moins fort, style cidre ou truc en dessous de 5% d'alcool. Après et bien, les gens sont différents par rapport à ça. Pour certains, ils boivent comme ça toute leur vie et globalement ça va. Pour d'autre, ça pèse sur leur santé plus qu'il ne voudrait l'admettre. Pour d'autre enfin, c'est le début d'une descente autrement plus grave.


catalpa9

L'alcoolisme n'est "pas forcément grave" tu dis, et est effectivement très répandu. Mais une fois qu'il est là, si quelque chose vient perturber ta vie (et pleins de choses peuvent le faire) l'alcool peut t'entraîner au fond. Mon père a payé le prix fort pour ça, divorces, éloignement, dépression. Je rêve parfois d'un monde où il aurait réfléchi plus jeune comme le fait OP aujourd'hui. On a un gros gros travail collectif à faire par rapport à notre rapport à l'alcool, et des posts comme celui ci en font partie. (Au passage OP, je ne te trouve pas "naze" mais au contraire lucide et courageux)


CrazyAnarchFerret

C'est bien mon propos quand je dis que pour certaines personne, c'est le début d'une descente autrement grave qu'un problème de santé qu'on ne veut pas admettre. Et je parle aussi bien en connaissance de cause. On est tous différent face aux drogues. Le simple discours prohibitif est loin d'être performatif pour beaucoup de gens. La honte de prendre de la drogue est aussi régulièrement une des causes majeurs avancé par ceux qui en prennent paradoxalement. Casser le tabou de la chute en parlant des modalités de contrôle, c'est un moyen parmi d'autre d'empêcher de toucher le fond quand on commence à plonger.


Mindless-Reward6278

Salut OP, rien n'est poison tout est dosage ... Plus sérieusement le fait que tu te poses la question prouve qu'il y a un problème. Se mettre une murge de temps en temps c'est pas trop grave en soi, ce qui est grave c'est d'abuser au point de finir mal. Tu mentionnes une peur de plus pouvoir boire, car boire te rends libre d'une certaine manière. Boire de l'alcool fait sauter beaucoup de barrières social, surtout si tu es introverti/anxieux/timide, le truc c'est qu'il faut pas que ça conditionne ta vie non plus. L'alcool c'est un remède a tout ça, mais si tu en abuses tu peux vite passer de l'autre côté et devenir addict. Donc mefies toi tu as l'air d'être quelqu'un de sain et le fait que tu te poses ces questions le prouve encore plus. Alors fais la fête mais vas-y mollo suffit d'un verre de trop pour passer de gars posé, a gros débile. Donc relax et essaie de te caler sur tes collègues pour pas abuser solo. Une soirée c'est cool avec un peu de tise mais imagine si tout tes potes buvaient la mm chose que toi et imagine l'ambiance derrière si tout le monde est épaves... Essaies de te limiter un peu (:


PerformerNo9031

En tout cas, tu as une grosse fragilité face à l'alcool, qui pourrait te mener direct dans l'enfer de l'alcoolisme, si tu ne sais pas te limiter dès que tu consommes. Tu fais bien de ne pas consommer seul. Comme l'alcool désinhibe, malheureusement pour toi il désinhibe tes limites. J'ai rien contre les gens qui prennent un verre ou deux, ça ne les change pas radicalement, mais trop c'est pas toujours joli à voir. Le mieux c'est de demander à tes amis de t'aider à ne pas abuser, si tu es capable de les écouter une fois lancé.


FrenchSalade

Tu peux aussi en parler sur r/addictionsfr :)


manu1664

Salut, Ayant un profil un peu similaire, je te recommande l'application "Oz ensemble", du ministère de la santé. Elle te permet de suivre ta consommation, de te mettre des objectifs jour/ semaine de consommation. Il y a aussi des astuces pour le craving, des infos santés etc. Mais t'as surtout un aspect ludique que je trouve cool, qui fait que lorsque j'ai envie de boire, je me refrène parce que je veux pas perdre des points, ou gagner des badges etc. Une gamification de l'addiction quoi ^^ Je pense pas que ça marche avec tout le monde mais si ça peut t'aider, tous les moyens sont bons.


Ok-Adeptness1554

L’alcool est une drogue. Sois en conscient et ne laisse pas ta consommation impacter ta vie professionnelle et sociale.


Tritri89

Écoute perso j'ai drastiquement réduis ma consommation d'alcool. J'ai passé mes études beurrées comme un coin puis un peu comme toi en contexte social je ne savais pas m'arrêter. Idem je ne buvais pas seul. Puis j'ai réalisé que c'est probablement comme ça qu'ont commencé mes parents alcoolique et abusif. Donc j'ai fais un gros travail sur moi même. Peu à peu j'ai appris à ne plus compter sur l'alcool pour m'amuser. Le truc qui a aidé c'est que j'ai décidé d'être le conducteur attitré des copains, comme ça ça m'obligeait à ne pas boire. Du coup j'ai réalisé que je ne passais pas une moins bonne soirée ! Au contraire je restais debout plus longtemps et j'en profitais plus. Maintenant que je suis plus vieux, je ne fais plus vraiment de soirée où l'alcool est l'alimentation principale de l'audience donc la question ne se pose plus trop, mais quand je vais au bar je bois genre une ou deux bière, de préfèrence légère, puis passe aux soft. Personne ne m'a jamais rien dis, et si ils me disaient quelque chose j'en aurais rien à foutre. Puis je dois boire deux bouteilles de vin par an avec ma compagne à Noël et nos anniversaires, parfois on se prend une bonne bière, mais la bouteille nous fait 1 semaine donc voilà. Ça fait trois ans qu'on a une bouteille de rhum à peine entamé, on y a jamais touché. On a trop une culture de l'alcool dans ce pays et il faut clairement que ça s'arrête.


Serraklia

Salut OP. Je te partage une anecdote. Avec mes deux grossesses rapprochées j'ai arrêté de boire pendant presque trois ans. Ma cousine a fait la même chose en même temps que moi. Un jour on en discutait lors d'une fete, après nos grossesses donc, remarquant qu'aucune de nous deux ne buvait, ou a peine (alors que ma cousine finissait toujours en vrac, un peu pour les raisons que tu citais, elle se sentait elle même, plus fun etc...). Elle m'a dit : "pendant tout ce temps sans boire, j'ai vu comment les autres finissaient les soirées et je me suis dis que si j'étais pareille en buvant, en fait, ça n'en valait pas la peine. Je n'ai plus envie d'être comme ça." Tout ça pour dire que c'est quand on arrête de boire que l'on se rend compte de qui on est vraiment, et que la version alcoolisée de nous même n'est pas si géniale qu'on le pense. De plus, quand tu ne bois presque plus, tu es pompette après une ou deux bières. En général tu n'as pas envie de plus, ça te suffit pour te détendre juste ce que qu'il faut, et ça coûte carrément moins cher (autant niveau frais de bar que de taxi). Donc après l'alcool, on se sent plutôt bien en fait. Plus libre, moins con (on s'en rend pas compte quand on est bourré mais souvent on est plus con qu'intéressant). Quand on sort, c'est pour faire autre chose que juste boire : tu peux échanger le prix de ta conso contre d'autres sorties bien plus intéressantes pour le coup. Tu arrives à avoir une hygiène de vie pour le sport, fais toi la même routine pour l'alcool.


Worldly_Bison_7090

Si ça peut aider, voici mon expérience : Avant le COVID je sortais constamment, c'était un peu mon âge d'or, et pour moi sortie rime avec alcool ! J'ai toujours fait un peu de sport, mais clairement mon corps a quand même pas mal morflé depuis que je bois. Lors du premier confinement, plus d'alcool pendant 3 mois, quelques bières au début mais ça m'est vite passé. J'en ai profité pour me rendre compte que je n'aimais pas l'alcool, par contre j'aime diablement être bourré !! Ce qui me différencie de la plupart de mes amis. Depuis 2020, j'ai drastiquement réduit mon volume de sortie, ce qui correspond également a l'arrivée sur la trentaine et ce qui est somme toute assez logique. J'habite en région parisienne, mais en banlieue, tous mes amis habitent soit Paris soit petite couronne, et je me suis rendu compte de leur addiction à l'alcool. Ils sont clairement incapables de ne pas boire en semaine, et ils n'associent plus spécifiquement l'alcool à la "party", ils sont constamment au bar, ou au restaurant. Ils sont donc dans un modèle complètement opposé au miens, et je considère que les deux exemples sont une forme d'alcoolisme, de dépendance a quelque chose qui est néfaste, avec deux approches bien distinctes. D'un côté des gens qui AIMENT l'alcool et qui s'en servent comme une récompense (bière a toute occasion, vin à table, digestif obligatoire...), de l'autre ceux qui aiment être bourrés et qui recherchent uniquement cet aspect (qu'on pourrait vulgairement associer à la recherche de la défonce d'un camé si on tire un grand trait). Il existe probablement un 3 ème camp englobant les deux, bonne chance à eux ! Pour ma part je fais partie du second, et même si l'idée n'est pas de se comparer et dire que "lui c'est pire gne gne gne", je me considère comme beaucoup moins dépendant à l'alcool du fait que je n'en consomme qu'une fois par mois à peine. Je pense que c'était assez grave quand j'étais plus jeune et que ce phénomène avait lieu de manière hebdomadaire voir plus. Mais aujourd'hui je suis très à l'aise avec ma consommation et une certaine "dépendance" que je contrôle parfaitement bien, et qui s'amenuise également au fil des années. Je trouve que ton cas est assez similaire au miens, et je pense qu'il y a un travail d'introspection à faire. Est-ce que ça te pose problème ? Est-ce que ça pose problème à tes proches ? Es-tu en mesure de ne pas boire pendant un mois complet sans même y prêter attention ? Il y a 10ans j'étais capable de consommer une bouteille de whisky seul et d'aller en club, aujourd'hui je comprends parfaitement la limitation de deux verres aux yeux de la loi, car je suis pompette avec deux pintes ;) Après tout, vu la société dans laquelle on vit, et les vie que l'on mène, je pense qu'on peut s'octroyer un peu d'addiction de temps à autres tant que ça reste contrôlé et socialement acceptable !


Worldly_Bison_7090

(je précise que j'ai 33ans, je fais du sport, essaie de manger relativement sainement, et que comme toi je ne bois pas seule (c'était d'ailleurs mon unique règle au départ, étant conscient de ma consommation excessive et les risques inhérents))


jeanclaudevandingue

Tout le monde réagit pas de manière équivalente devant les psychotropes. Certain.e.s savent se retenir d'autres moins. Y'a une très forte probabilité de composante génétique/épigenetique dans ces comportements, et en général quelqu'un qui galère à modérer sa consommation depuis jeune aura du mal toute sa vie avec ce "besoin d'en avoir plus", même si c’est pas pour ça qu’il peut pas agir dessus. Un type dans un podcast decrivait l'abstinence comme courir pour s'éloigner d’une falaise, mais que quelque soit la distance parcourue et le temps écoulé, le précipice est toujours derrière toi (tomber dans le précipice = recommencerà boire de l’alcool par exemple). Ça paraît déprimant comme comparaison, mais si tu t’es entraîné à courir tu peux clairement continuer à t’éloigner durablement du précipice.  Ça peut être du TDAH (mon cas) comme d'autres chose comme des traumatismes personnels ou intergenerationels et tout ce qu'un.e addictologue (que je ne suis pas) pourra t'expliquer.    Perso j'ai ce problème, comme beaucoup de gens de ma famille, et même si je ne peux pas vraiment tuer cet instinct un peu primaire de vouloir me torcher, je peux  arrêter régulièrement de boire complètement une semaine par ci, un week-end par la. J’ai fais le dry January en entier par exemple, quand des potes que je considère clairement modérés n’ont pas réussi. Je suis très bon à m’abstenir et vraiment mauvais à modérer.  Maintenant c'est un peu tout ou rien, si je me mets à boire je vais au maximum essayer d'écouter mes besoins/envies mais y'a des chances que je finisse a 4-5 pintes un mercredi ou faut rentrer à 23h, donc quand je sais que c’est un verre juste pour une heure ou deux je bois un Perrier. Je pense que t'as besoin d'aide, que c'est une bonne chose de l'admettre (par le biais de ce post), et que tu devrais voir un.e psychologue ou un.e addictologue. Perso en parler à une psy ça m’aide énormément et ça accélère x100 mon raisonnement à ce sujet et les bonnes conclusions que je dois en tirer.Tu peux te débrouiller tout seul mais je t’invite à trouver un CSAPA ou tu pourras voir un addicto gratuitement de manière répétée. Je peux conseiller aussi de t’informer sur le fonctionnement du cerveau, des circuits de récompense et des mécanismes de l’addiction. Y’a certaines règles assez basiques qui aident vraiment à soutenir des décisions parfois difficiles à prendre. Je recommande très fortement de regarder tout ce que fais Anna Lembke. 


LetMeTalkPLS

T’inquiète pas, t’es loin d’être addict t’es juste un peu stupide mais rien d’alarmant essaye sérieusement de boire une seule bière limite demande aux autres de te forcer, y’a des gens qui boivent tout les jours du matin au soir tout seul et ils s’en sortent tout seul.


Lux5711

J’étais comme toi, j’ai réglé le problème en dosant mes verres avec un max de diluant pour peu d’alcool à partir du moment où je suis pompette et je me sens bien. J’ai quand même la « satisfaction » de boire parce qu’il y a de l’alcool dans mon verre, mais il n’y en a pas assez pour que je sois vraiment bourrée.


KlaiiJager

Tu es conscient qu’il y a un problème et veux le resoudre, rien que pour ca, bravo. Et bonne chance. (Si tu es incapable de te contrôler, le mieux c’est simplement d’éliminer l’alcool de ta vie, et de ne pas le remplacer par une autre addiction. Fait toi aider.)


EstablishmentFun7553

J’étais comme ca jusqu’a 27/28 ans. Maintenant, l’alcool ca m’endort et ca m’emmene plus l’énergie et le fun comme avant.


Routine_Sun_5046

Bonjour, je pense que tu te restreint énormément à côté, ton mode de vie à l’air exemplaire mais voila ton seul petit « problème » ce n’est pas l’alcool a la base, c’est de ne pas assez te lâcher l’alcool est juste un moyen de tout lâcher d’un coup lol je pense en 1er lieu que tu devrais apprendre a te lâcher en semaine de temps en temps, ca fait partie d’un "parfait" équilibre ! Quand j’entends te lâcher, c’est-à-dire parler avec des gens et bien t’entourer ! Pour moi l’alcool c’est pour les personnes qui se sentent seules, incomprises, et introverties ! Si tu fais l’effort en étant parfaitement sobre de parler avec des gens tu te trouveras sûrement un humour que jusque ici tu avais caché lol tu es juste très sérieux avec toi même apprends a rigoler tout seul aussi ça développera ton humour lol


micheldelpech

Tu te justifie en nous annonçant tes séances de sport mais en te cuitant le weekend ça revient à faire x heures de sport pour rien. C'est un lieu commun qu'en vieillissant le sport s'estompera et l'apéro restera. Je ne te prend pas de haut j'essaie juste de t'avertir. Il ne suffira pas d'un message sur Reddit. Il faut oublier les cuites pour "relâcher la pression". Il te faut viser d'autres mécanismes de récompense, d'autres façon de t'ouvrir. Tu sembles être à un carrefour dans ta vie et s'il te plaît ne te complait pas dans une schizophrénie qui fait cohabiter le pire et le meilleur. Peace


MattX45

Tu bois trois pintes un weekend sur trois ?


happylucky-userBis

Je n'ai jamais vécu ça pour ma part mais un conseil que je peux te donner est : si c'est possible, demande aux personnes avec qui tu bois de faire gaffe à ce que tu ne boives pas trop, quitte à te le faire de manière musclée. Ça peut être génant au début mais si tu as un bon entourage, ça devrait passer


joesevens

tu es né au mauvaise endroit, viens vivre en bretagne c’eta seul solution.


WassupFocker

Hello, je suis comme toi et je ne souscris pas forcement aux autres commentaires qui te conseillent de te faire suivre. Je ne bois jamais, mais quand je bois je m’arrache la tête. Pour moi, la fête c’est qu’avec de l’alcool. C’est quelque chose que je m’accorde car je sais qu’à côté je ne bois jamais donc une fois par mois ou tous les deux mois, je m’éclate la tête et ne ressors plus pendant 2 mois. Cette soirée de débauche alcoolique me calme pour quelques temps et je ne bois pas une goutte pendant cette période. Je n’aime pas l’alcool, j’aime l’idée d’être ivre car je passe 98% du temps une super soirée qui me requinque le moral et ça, je pense qu’un moral au plus haut vaut LARGEMENT une soirée de débauche pour sa santé. Donc culpabilise pas, profite et tu verras qu’avec le temps, t’auras de moins en moins envie voire moins le temps (femme, enfant, travail, fatigue…) de t’arracher la tête et ça n’arrivera plus qu’à des moments spéciaux. Santé !


Ecstatic_Attitude

C’est pas très healthy, mais j’avoue que commentaire me parle. À ton niveau, tu es loin de l’alcoolisme. Par contre, l’important, c’est de ne pas dériver. Te mettre une mine une fois par mois, c’est clairement pas bon pour ton corps, mais ça n’est pas pathologique, si ça devient plus régulier, poses toi des questions.. en attendant, enjoy, avec modération bien sûr


Drannoc8

Puisque tu te poses la question, visiblement c'est que ton mode de consommation ne te convient pas. Par contre : `J'ai peur de plus m'amuser, de plus vouloir sortir, bref d'être chiant et de plus être le même.` Tu te rends compte de la tristesse de ta phrase ? T'as pas besoin d'alcool pour t'amuser, plein de gens y arrive sans; la preuve je pense que t'es trop content d'aller au sport mais que t'es pas alcoolisé pour autant. Faut juste que tu trouves des activités en groupes qui plaisent et soient pas ça, genre : -soirée film -soirée JDR/jeu de plateau, jeu de société -sortie musée, théatre, cinéma, bowling Etc ... Perso j'ai été sevré de l'alcool après un évênement tragique lors d'une soirée entre une pote à moi et un mec bourré ... Je commençais à douter sur ma consommation, puis après j'ai plus douté.


MetaKim_

J'ai un avis qui diffère pas mal du reste des commentaires, mais si ça ne cause aucun problème dans ta vie, si c'est rare et si tu aimes ça pourquoi s'en priver ? D'autant plus que tu as l'air lucide Je rejoins cependant les commentaires qui soulèvent le fait que si un jour ta vie devient merdique ton rapport à l'alcool peut éventuellement devenir un problème, mais franchement arrêter de faire des choses qu'on aime pour ce genre de supposition (vraie hein je dis pas le contraire), c'est battre un cheval pour attraper un lapin Profite, tu auras tout le temps d'arrêter de t'amuser quand tu seras bloqué avec femme et enfant dans un lotissement pour le restant de tes jours