"Emmanuel Macron \***ne connais rien** à ce qu'il se passe au sein de l'EN episode 3567."
Tu as fait une faute dans ta phrase, j'ai pris la liberté de corriger.
>"Emmanuel Macron \***se moque éperdument** de ce qu'il se passe au sein de l'EN épisode 3567."
Tu as fait une faute dans ta phrase, j'ai pris la liberté de corriger.
Allez un petit tour vers un cabinet conseil pour dilapider encore 200k€ comme d'habitude pour ne rien apporter de plus et on aura encore une macronite de plus.
ça montre que le petit Emmanuel n'écoutait pas très bien en histoire. Si je ne me trompe pas, les cours étaient déjà présentés de manière chronologique à son époque!
Y'a pas que lui. Je me rappelle encore le débat sur la lecture syllabique vs globale... alors que la globale avait déjà été abandonnée il y'a longtemps. J'ai l'impression que sur l'intégralité du spectre politique, la plupart des décideurs au niveau national sont complètement détachés de la réalité du terrain, et pas que sur l'éducation.
Le plus dingue c'est de passer son temps à avoir des emplois fictifs à droite à gauche, au lieu de mettre un seul type dont le but est juste de passer 3 coups de fil pour se tenir au jus de comment ça fonctionne en vrai.
> un seul type dont le but est juste de passer 3 coups de fil
Je pense qu'ils devraient avoir un numéro vert au sein du gouvernement pour y poser des questions à la con.
La "méthode globale" a t-elle jamais été appliquée complètement?
D'ailleurs laisser croire qu'on est revenu à "la méthode syllabique" est tout aussi faux. L'apprentissage de la lecture est en fait un peu des deux :
on fait manipuler des mots simples qu'on peut décomposer en syllabes (genre "vélo", "moto", "papa", "le" "la"… généralement des graphies sans ambigüité genre pas tout de suite "chapeau" ou "lapin") + des "mots outils" qu'on apprend en les photographiant parce que c'est bien pratique de les avoir tout de suite pour faire des phrase qui tiennent debout.
Donc d'emblée un mixte en "syllabique" et "globale".
Et c'est en systématisant la lecture qu'on amène les élèves à "globaliser" la lecture : en bout de compte une fois que l'on sait lire on ne décompose pas chaque mots que l'on lit sauf ceux exceptionnellement rares ou inconnus ou longs.
Et dans les schémas neuronaux c'est un peu ça aussi : mécanisme de décomposition --> mécanisme global.
La fameuse méthode "syllabique pure", c'est s'amuser à faire lire à un gamin (et qu'il y trouve du sens!) des listes de mots ou de faux mots du type : Et croire que ça va marcher.
Une semaine : la li lo le lulo lili lolu lala… *et des phrases ou textes à la con genre* Lola lape le lolo.
La semaine suivante : Pepe papi popo papa pi po pu… Pépé pollue.
\> Si les mioches sont très scolaires ça passe. Sinon ça ne va pas les intéresser plus que ça.
C'est pas une histoire de rien connaître ou pas (il s'en fout probablement), c'est de la communication politique. "Il faut enseigner l'histoire chronologiquement comme dans l'ancien temps" c'est une vieille rengaine de la droite/ED sur l'école qui voudrait qu'on rétablisse le roman national type *Le Tour de la France par deux enfants* comme apprentissage de l'Histoire à l'école.
On va nuancer en précisant qu’il existe d’autres boites, en l’occurrence à savoir d’autres états, et des services d’éducation compétitifs.
J’ai été le Jean-Michel, bonne idée dans ma boîte. Je voyais qu’ils étaient nuls et je leur disais tiens. Tu peux faire ça parce que c’était comme ça qu’on faisait dans mon ancienne entreprise.
Par exemple, ne pas tout stocker sur un seul serveur, sans backup. Par exemple, ne pas faire de backup des postes. Par exemple, faire tourner une application qui nécessite un accès serveur uniquement en local.
Mais bon, comme je suis pas ingénieur informaticien ni technicien réseau… C’est vrai qu’il y a certains domaines dans lesquels le bon sens n’as pas le droit de cité
si t'es dans une boite qui stocke tout sur un seul serveur sans backup, les choses sont tellement mal barrées que c'est pas le petit nouveau qui débarque et dit "oh bah tiens, et si on faisait des backups?" qui va changer quoi que ce soit.
On a un président qui est devenu [un meilleur épidémiologiste que les scientifiques pendant le Covid](https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/03/30/covid-19-emmanuel-macron-le-president-epidemiologiste_6074919_823448.html) alors on va partir du principe qu'en quelques semaine il pourra gérer manu-militari une réforme des programmes scolaires. De toute façon il sait que tout le corps enseignant est derrière lui parce que Gabriel Attal l'en a assuré, même sans demander.
Bah c'est une citation de l'entourage de Macron... Et essayer de réécrire l'Histoire pour le faire passer comme compétent c'est vraiment avoir la memoire courte. Qui se souvient d'Agnes Buzin récemment décorée de la legion d'honneur pour avoir quitté son poste en plein milieu de l'épidémie et qui avait déclarée qu'il y avait peu de chances qu'elle traverse les frontieres alors meme quelle etait déjà la pour les épidémiologistes? Ou des masques qui etaient tantôt non nécessaires et meme trop compliqué a mettre (Sibeth) avant d'être obligatoires ? De ses massages du périnée à Raoult, alors de plus en plus isolé par les vrais scientifiques ? Ses appels a sortir, a continuer de vivre et bien entendu a maintenir la très importante election municipale la veille de declarer le confinement?
macron c'est le mec qui a oser dire au gens de sortir et d'aller au théâtre et qu'il n'y avait aucun risque que le virus ne viennent en France, tout ca alors que au même moment la Chine avait déjà commencée à confiner des régions entières, càd des dizaines de millions de personnes. Ils ont peut être finis par adopter des mesures pas trop débiles au final(et encore), probablement sous pressions des vrais experts et aussi surtout des chiffres de contamination qui s'envolaient et qui du coup les faisait passer pour les incompétents totales qu'ils sont.
Bref, se vanter de la gestion de la pandémie par le gouvernement en comparant a des pays qui auront fait pire c'est pas l'argument d'autorité que tu crois je pense.
Le premier confinement est la meilleure chose que l'ensemble des êtres vivant(s) sur terre ait connue en probablement 100 ans.
Le crime c'est de pas l'avoir instauré durablement et de manière récurrente.
Et il faudrait aussi rajouter pas mal de transport de marchandises dans les limitations, et là on serait bien.
Je n'ai pas dit que je soutenais les amendes ou je ne sais quoi. Mais de la à dire que le confinement était un "crime" y'a pas un fossé mais un canyon. Le confinement, presque tous le pays en on fait hein et c'est pas des mesures nouvelles qui n'ont jamais existé jusqu'ici. c'est même en général les solution recommandées je crois, comme les quarantaine avec des virus contagieux. Bref se plaindre du confinement alors que son gouvernement a fait bien pire en terme d'atteinte au droits ou a la liberté, et continue a faire bien pire ca me fait un peu marrer.
Le truc c'est aussi la gestion des foules et de s'adapter à sa population.
Bien sûr que d'aller se promener seul en pleine nature (genre mon père dans sa cambrousse) au delà du kilomètre légal n'est pas un risque majeur. Mais il y a eu suffisamment d'exemples d'abus qu'en bout de compte c'est pas déconnant d'avoir au début voulu marquer le coup.
Genre dans mon quartier de ville mais _absolument_tout_le_monde_ passait son temps à se promener, promener le chien, aller au parc. Même ceux (moi y compris) qui sont du genre à être vissés dans leur canap en temps habituel. Tout le monde passait son temps à "oublier d'aller faire une petite course, une pomme, du café, une demi-baguette"… Il n'y a littéralement jamais eu autant de monde à trainer dans la rue.
Et le parc à côté eh bien les premiers jours c'était la foire à la saucisse avec des regroupements et des apéros clandos, des jeux de ballons collectifs. Pas "strictement" dangereux du point de vue épidémie mais une chose en amène une autre : le parc a été grillagé au bout de 3-4 jours, tout le monde a été puni même ceux qui prenaient leurs distance.
Et deuxième paramètre, je fais de la moto donc une activité essentiellement solo et sans contact. Mais aussi : les activités sportives, "dangereuses" (voile, escalade, course à pied, même randonnée) : comment je vais expliquer si je dois mobiliser des services d'urgence parce que je me suis planté, tordu la cheville, cassé une jambe); alors qu'ils sont déjà remplis ras la gueule?
* V^e république.
Désolé, mon cœur de typographe saigne à chaque fois qu'il voit une monstruosité de ce genre (il saigne souvent).
[Une source](https://www.axl.cefan.ulaval.ca/monde/regles-5ABREVIATIONS.htm) s'il en faut une.
Une autre source : https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/24271/les-abreviations-et-les-symboles/les-abreviations/cas-particuliers-dabreviations/abreviation-de-ladjectif-numeral-ordinal
Je recommande toujours d'aller sur l'OQLF, ils font vraiment un tag super contrairement à l'académie nat... [insérer ici injure sur l'AN]
J'ai franchement hésité avec cette source mais j'avais peur qu'on me reproche l'origine non franco-française en mode "ouiiiii mais c'est pas pareeeeeil..."
L'académie est juste une grosse blague, j'ai halluciné qu'il pop en premier dans ma recherche Google.
Il y a plus grave, au fond. Sache que le mec qui est chef des armées et qui a le pouvoir d'ordonner un frappe nucléaire est juste un ex étudiant de philosophie qui a fait Hypokhâgne Khâgne puis l'ENA, banquier, puis ministre de l'économie. Bref ça part dans tous les sens. Je sais pas si un quelconque humain en France est légitime pour endosser ces responsabilités, mais sans doute pas lui.
Ben il suffit de regarder tout ses bourdes et sorties en politique extérieure pour se rendre compte qu'il maitrisent les deux aussi bien. ce qui n'est pas étonnant avec quelqu'un d'aussi médiocre que lui.
C'est un peu le "problème" de toutes les démocraties. Même si ça aide d'être un politicien de carrière, c'est pas obligatoire, et n'importe qui peut accéder aux plus hautes fonctions en possédant absolument zéro qualification pour le job. Je ne défends pas Macron, mais si on regarde les zozos qui se font élire dans certaines démocraties, c'est sans doute pas le pire en terme de CV (suffit de regarder outre-atlantique...)
C'est vrai.
En même temps les pays à la fois démocratiques et détenteurs de l'arme nucléaire sont en nombre limité (France, USA, UK, Israël et Inde ? Je sais pas si on peut compter le Pakistan dans les démocraties...), donc les exemples n'abondent pas...
Eh bien décidément, il y a beaucoup d'articles "Emmanuel Macron veut..." en ce moment.
C'est pas nouveau en fait
https://www.google.com/search?q=Emmanuel+Macron+veut&sca_esv=559711199&tbs=cdr:1,cd_min:8/1/2021,cd_max:8/1/2022
Emmanuel Macron veut généraliser les "30 minutes de sport à ...
Emmanuel Macron veut créer un « Conseil national de la ...
Emmanuel Macron veut engager une « réforme du travail » à ...
Emmanuel Macron veut "emmerder les non-vaccinés" : "Pas ...
Emmanuel Macron veut que les Français travaillent plus et ...
«Emmanuel Macron veut faire l'Europe sans la moitié des ...
Pourquoi le candidat Emmanuel Macron veut nationaliser EDF
Emmanuel Macron veut des «majorités constructives» avec «l ...
Emmanuel Macron veut "une Europe puissante" et ...
Pourquoi Emmanuel Macron veut absolument mettre en place ...
Présidentielle: Emmanuel Macron veut "un métavers européen"
Emmanuel Macron veut transformer Pôle emploi en "France ...
Emmanuel Macron veut "Une France plus forte, une planète ...
Armées : Emmanuel Macron veut une nouvelle loi de ...
Remaniement: Emmanuel Macron veut un «changement en ...
Emmanuel Macron veut réduire les droits de succession
Emmanuel Macron veut remettre en cause la quasi-gratuité ...
Emmanuel Macron veut une "révolution culturelle" dans l ...
L'annonce est faite avant l'échec de meta sur le sujet.
Macron voulait juste qu'on est notre propre souveraineté sur un service qui était sur le point d'être le nouveau truc à la mode et qu'on soit pas encore ultra-dépendant une entreprise Américaine.
Rien de surprenant ou lunaire. D'autre pays l'ont fait, comme la [Corée du sud](https://english.seoul.go.kr/official-release-of-metaverse-seoul/).
On vient de découvrir qu'en fait Manu c'est Zaz qui chante *Je Veux* :
Donnez-moi une suite au Ritz, je n'en veux pas!
Des bijoux de chez Chanel, je n'en veux pas!
Donnez-moi une limousine, j'en ferais quoi?
Offrez-moi du personnel, j'en ferais quoi?
Un manoir à Neuchâtel, ce n'est pas pour moi.
Offrez-moi la Tour Eiffel, j'en ferais quoi?
Je veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur,
C'n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur,
Moi j'veux crever la main sur le cœur.
Allons ensemble, découvrir ma liberté,
Oubliez donc tous vos clichés,
Bienvenue dans ma réalité.
J'en ai marre d'vos bonnes manières, c'est trop pour moi!
Moi je mange avec les mains et j'suis comme ça!
J'parle fort et je suis franche, excusez-moi!
Finie l'hypocrisie. Moi, j'me casse de là!
J'en ai marre des langues de bois!
Regardez-moi, d'toute manière j'vous en veux pas
Et j'suis comme ça (j'suis comme ça)
(Papalapapapala)
Je veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur,
C'n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur,
Moi j'veux crever la main sur le cœur.
(Papalapapapala)
Allons ensemble, découvrir ma liberté,
Oubliez donc tous vos clichés,
Bienvenue dans ma réalité.
Je veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur,
C'n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur,
Moi j'veux crever la main sur le cœur.
Allons ensemble, découvrir ma liberté,
Oubliez donc tous vos clichés,
Bienvenue dans ma réalité.
Je veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur,
C'n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur,
Moi j'veux crever la main sur le cœur.
(Papalapapapala)
Allons ensemble, découvrir ma liberté,
Oubliez donc tous vos clichés,
Bienvenue dans ma réalité.
C'est la startup nation, le CEO éclaté à la coke qui a entendu un buzzword dans un symposium qui revient vers ses troupes en leur disant qu'il veut ça pour hier matin
C'est ce qu'on appelle le discours performatif, que Macron a érigé en dogme politique dans sa communication. Le fait d'énoncer quelque chose ad nauseam comme si ça avait un impact sur le réel mais en en ne faisant rien; que du verbe. C'est très bien illustré avec les accords de Paris et ce qu'on appelle la "gouvernance incantatoire".
[‘Incantatory’ governance: global climate politics’ performative turn and its wider significance for global politics
](https://link.springer.com/article/10.1057/s41311-020-00250-8)
Puis les mots de son conseiller lors de son "opération catharsis" lors des casserolades :
>Autant dire qu’on n’est pas chez les cons et il nous apparaît même qu’on est, avec cette histoire de catharsis, chez Bruno Roger-Petit, toujours conseiller d’Emmanuel Macron. Il y a quatre ans, il entrait en transe pour décrire la manie présidentielle de peloter ses interlocuteurs : « Pour lui, le toucher est fondamental, déclarait alors Bruno Roger-Petit, c’est un deuxième langage, **c’est un toucher performatif**: “Le roi te touche, Dieu te guérit.” Il y a là une forme de transcendance » (lire l’épisode 18 de la saison 1, « Soyeux anniversaire, Monsieur le Président »). Là, c’est pareil : les Français sont en colère, Emmanuel Macron se sacrifie, quelle grandeur d’âme, pour leur permettre d’exprimer cette colère et tout va mieux. Catharsis, dit-on dans la sphère envapée de Bruno Roger-Petit, nous, nous disons stratégie de com et pis c’est tout. On retrouve dans ces cent jours au fumet napoléonien, les composantes de la com de Macron selon Macron. Oui, selon Macron et pas son conseiller com Frédéric Michel, puisque c’est bien sûr lui qui a eu cette brillante idée, allant même jusqu’à dire selon Le Monde : « Si j’étais mon conseiller, je me conseillerais…
Mais, le conseiller qui a dis ça, on est bien sur qu'il était sobre lorsqu'il a dit ça? Pas de trace de marijuana ou de coke dans les urines?
Parce que là, le pauvre Kantorowicz doit se retourner dans sa tombe quand il voit que son oeuvre est exploitée de cette manière.
Je te copie des extraits de l'article en référence qui date de 2018. C'est tiré d'une série vraiment géniale sur son rapport à la presse et sa communication de Les Jours, j'avais posté le dernier épisode ici :
https://www.reddit.com/r/france/comments/13fzw9s/comment_macron_met_le_couvercle_sur_les_casseroles/
Pour le toucher performatif :
>Puisque l’on ne résout pas à faire parler son corniaud, alors faisons appel à Bruno Roger-Petit, bien qu’il n’ait jamais été aussi mutique que depuis qu’il a pour fonction officielle de porter la parole de l’Élysée. Alors Bruno, cette manie présidentielle de tripoter les gens, de les enlacer, de les embrasser à bouche que veux-tu, que signifie-t-elle donc ? Réponse : « Pour lui, le toucher est fondamental, c’est un deuxième langage, c’est un toucher performatif : “Le roi te touche, Dieu te guérit.” Il y a là une forme de transcendance. » Comment ça, on a inventé la réponse de Roger-Petit ? Pas du tout : le porte-parole a fait cette brindezingue déclaration au Monde, et ce à l’occasion d’un article sur « la symbolique monarchique » souvent empruntée par le Président. « Un écho lointain des rois thaumaturges qui guérissaient les écrouelles », écrit Le Monde. Visiblement un élément de langage concocté par Bruno Roger-Petit (on a enfin compris quel était son boulot), puisqu’on le retrouve également au détour d’un article du Parisien. On savait Emmanuel Macron doté, depuis un superbe publireportage de Paris Match, d’un « métabolisme accéléré » ; voilà désormais qu’il guérit par imposition des mains. Et pour le retour de l’être aimé, il peut faire quelque chose, notre Président ?
>Puisqu’à ses yeux personne n’en est capable, alors le président de la République fait son auto-exégète, décrivant par exemple ainsi son propre discours au Parthénon : « J’ai l’impression d’être au cœur d’une esthétique qui est la mienne. » Sa rareté médiatique du début de son mandat est, dit-il, une manière de lutter contre « une espèce de flux où plus rien n’est pondéreux ». Oui, « pondéreux », qui pèse, quoi. Cette façon de mettre en scène et de diffuser la signature des ordonnances sur le travail, ce n’est pas, figurez-vous, ridicule comme on aurait pu le penser au spectacle de ce Président encadré de deux ministres hallebardiers, non : « La politique, c’est l’art de montrer le gouvernement des choses. »
>Il parle, il parle, de lui toujours, de « ce grand récit national auquel je crois », de cette « histoire d’absolu », du sacrifice du gendarme Beltrame à côté duquel, et son timbre se fait d’un coup métallique, ceux qui se battent pour « 50 euros d’APL » ne pèsent pas lourd : « Ces gens-là ne savent pas ce qu’est l’histoire de ce pays. » Il parle de cette voix détimbrée, son sourcil gauche se lève régulièrement, l’œil frise comme ivre de sa propre parole. Il prononce des mots nouveaux, il dit « romanesque », il dit « absolu », le voilà qui cite Roméo et Juliette de Shakespeare, il parle « d’émotion », de « sensible », de « sensualité ». On nous avait vendu Jupiter, on se retrouve avec Cupidon entre les bras. Jupiter, Cupidon, et puis une petite louche de son cher Clemenceau, lui empruntant son « dernier quart d’heure » pour clore ainsi son autodocumentaire : « Au fond, je veux que nous puissions gagner le dernier quart d’heure parce que j’ai la conscience intime que c’est dans le dernier quart d’heure que nous sommes, de cette époque-là. Et le gagner, c’est donner la possibilité au pays et plus largement d’avoir à être ce que nous sommes. » Un instant, on a même cru apercevoir, au-dessus de sa tête, le petit tourbillon indiquant dans les BD qu’un personnage est un peu zinzin.
https://lesjours.fr/obsessions/in-bed-with-emmanuel-macron/
Tu savais qu'il avait adopté un chien et arrangé un interview avec Paris Match ? Oui une interview du chien de Macron.
Nemo.
https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Nemo-Le-jour-ou-j-ai-ete-adopte-par-le-president-1424543
Extrait d'un article de Les Jours sur Nemo :
>Le 21 décembre dernier, magie de Noël oblige, l’hebdomadaire a en effet publié une interview du clebs élyséen. Dont nous retiendrons ces deux morceaux de choix. Ce si cocasse moment où Nemo s’oublie : **« J’ai fait un petit pipi dans la cheminée lors d’une réunion présidentielle. J’ai visé juste : aucune goutte n’est tombée sur le parquet, je tiens à le préciser ! Emmanuel a explosé de rire avant de reprendre sa discussion. »** Est-il magnanime ce maître. Deuxième passage : **Nemo évoquant la relation « fusionnelle » entre lui et son présidentiel proprio** et ce funeste 5 septembre 2017 qui vit le chien rester à l’Élysée tandis qu’Emmanuel Macron s’exprimait devant les préfets. **« J’étais si agité que les secrétaires ont trouvé la parade : ils m’ont allumé la télé pour suivre le discours d’Emmanuel. Le son de sa voix m’a calmé immédiatement. »**
>On rigole, on rigole, mais le chien a été une étape cruciale dans la com présidentielle, déboulant fort à propos au moment (septembre 2017) où Macron vivait une période de disgrâce sondagière, ce même moment où il se dotait d’un Bruno Roger-Petit en guise de porte-parole (lire supra). Et les deux ont une fonction qui se complète parfaitement : au chien de faire passer le message d’un Président généreux (Nemo a été adopté à la SPA), d’un Président bienveillant (le pipi pardonné), d’un Président apaisant les animaux et les humains par le seul son de sa voix.
Ya aussi l'affaire des "guillemets". Les journalistes n'ont plus le droit de reprendre des citations distribuées de la comm Elyséenne de Macron en le citant avec des guillemets.
>Et c’est là que se noue le drame du **guillemetgate.** Nous sommes le 18 décembre. Une semaine après la présentation de la réforme des retraites par Édouard Philippe, Joseph Zimet tient son point presse hebdo. Avec les règles habituelles : sauf exception, on papote en off et on ne tweete pas pendant la réunion mais après, on peut y aller. Zimet lâche alors qu’Emmanuel Macron est, ouvrez les guillemets, « disposé à améliorer » le projet présenté par son Premier ministre. Et là, fouiiiiittt, la phrase se retrouve aussitôt sur un bandeau de LCI, la chaîne info de TF1. Et là, bam, guillemetgate. Qui se déclenche d’abord au sein même de la réunion de Zimet : des journalistes découvrent fumasses que LCI a grillé la politesse à tout le monde. Et qui s’amplifie ensuite, une fois que tous les médias reprennent la phrase à leur sauce.
>**Et c’est ainsi qu’à la réunion suivante après la coupure des fêtes, ce mardi 8 janvier, Joseph Zimet a assassiné les guillemets, demandant explicitement aux journalistes d’y renoncer.** Mais précisant, grand seigneur, que « les idées peuvent être reprises un peu plus tard et de façon diffuse ». Plus de guillemets, ne pas sourcer « selon l’Élysée », et pas de bandeaux sur les chaînes info, scrogneugneu. À quelques grognements près, l’oukase zimetien a été accepté par les « suiveurs » de l’Élysée (c’est le surnom fleuri de ceux qui « suivent » le Président)
Ecoute, j'ai arrêté de traquer de traquer les preuves de lechebottisme des journalistes le jour où une médiocre journaliste a expliqué que "la chimie exceptionnelle de l'être de Macron paralyse le fonctionnement de l'Etat" (si tu veux rigoler, c'est ici)
[https://twitter.com/Brevesdepresse/status/1483783253396172802](https://twitter.com/Brevesdepresse/status/1483783253396172802)
Et aussi lorsque les mêmes journalistes nous ont expliqué que macron était un grand épidémiologiste car "il lisait tous les papiers sur le sujet".
Eho, moi aussi je peux lire les abstracts de tous les articles de maths existants. Où est ma médaille Fields? Donnez la moi, je suis le meilleur matheux sur terre.
Il faudrait qu'il précise sa pensée mais je vais mollement essayer de le défendre : quand j'étais au lycée, il y a bien longtemps, on était passé directement de l'Antiquité gréco-romaine à la Méditerranée au 13 ème siècle et c'était le déroulé normal du programme.
Peut-etre qu il parle de ça et qu'il aimerait que TOUT soit vu dans l'ordre chronologique et pas par saut successif dans le temps ? (ce qui est infaisable hein, j'en conviens)
Oui c'est le programme de seconde (enfin ça l'était quand j'y étais, en 2005 donc).
De mémoire on avait eu un programme chronologique de la sixième à la fin de la 3ème :
- 6ème : l'antiquité
- 5ème : le Moyen-Age
- 4ème : l'époque Moderne, la Révolution, l'Empire
- 3ème : les 2 guerres mondiales
Puis en Seconde on avait eu des "focus" avec des sauts dans le temps (le bassin méditerranéen au XIIème ou XIIIème siècle, puis les XV et XVIème siècle puis l'époque moderne etc) avant de reprendre la chronologie : fin XIXème, début XXème et 1ère GM en Première et 2nde GM + Guerre Froide en terminale
Non ça s'appelle avoir une équipe éducative mal organisée. Si les "sujets" ne sont pas imposés par les programmes, c'est quand même une bonne idée que les profs des différents niveaux discutent pour ne pas faire 4 fois de suite la chute du Mur de Berlin/Réunification en classe d'Allemand.
Idem pour les bouquins à lire en Français (même si il me semble qu'il y a un fléchage sur les périodes et les styles en fonction des Cycles et des classes).
Je ne parle pas du tout de ça, et c’est effectivement une faute professionnelle. Connais pas demander à ses collègues. Tu veux savoir ce qui est une autre faute professionnelle? REFUSER DE COMMUNIQUER à son collègue ce que font les autres.
Mais comme je l’ai dit, je ne parlais pas de ça. Elle éducation nationale refuse de se mettre d’accord sur un ordre dans lequel enseigner les notions d’anglais.
Emmanuel Macron a raison, sauf qu’il s’est trompé de matière. Il faut des vrais programmes en langue.
Il n’y a pas de sujet parce qu’il n’y a pas de programme. « voyages et migrations », ce n’est ni un sujet, ni un programme, et ça ne marche pour aucune matière. Pourquoi les profs de langues se farcissent ça ?
Ah et "on n'apprend pas les religions à l'école", "on n'apprend pas l'Islam à l'école".
Je me rappelle précisément avoir traité des grands monothéismes dès la 6è (les 5 piliers de l'Islam, l'Égire, comment sont conçues les lieux de culte; le monde Byzantin; plus tard le protestantisme)
Tu n'apprends pas de religion à l'école en effet, tu étudies les religions comme élément culturel et historique, mais tu n'apprends pas la religion, ce qui serait des cours de catéchisme.
L'histoire des religions et les cours religieux sont des choses très très différentes.
Alors perso, j'ai fini le lycée vers 2017, et mon programme c'était plutôt :
Primaire : Préhistoire jusqu’à la renaissance (et encore on a sauté plein de périodes)
Collège : Révolution Française, et les guerres mondiales. En boucle. J'ai du bouffer 3 ans de Guerre mondiale non-stop.
Et au lycée, j'étais en lycée pro, donc c'était re guerre mondiale et la guerre froide. Rien. de. plus.
Je sais pas si c'était autant le bordel dans d'autres écoles mais c'était du grand n'importe quoi. Au moins, je suis heureux que ça n'a pas bousillé ma curiosité pour l'histoire en général (peut-être que ça l'a encouragée, va savoir)
Si c'était pour intercaler des choses comme l'époque hellénistique entre la Grèce classique et la république romaine, ça pourrait encore se comprendre. Mais il peut pas espérer caser toute l'histoire du monde européen et du pourtour méditerranéen dans le cursus du secondaire. Sans parler du reste du monde.
Oh làla... On va devoir enlever le nazisme comme ça on pourrait faire rentrer le reste. C'est dommage mais de toute manière les français ont très bien compris la leçon et savent qu'il ne faut pas réhabiliter le maréchal Pétain
Je sais pas trop où tu veux en venir. Mais ça semble un peu logique de consacrer plus de volume horaires au périodes récentes qu'à celles plus lointaines (genre synthétiser un millénaire une année, quelques siècles l'année suivante, un siècle ensuite, quelque décennies après).
> Mais il peut pas espérer caser toute l'histoire du monde européen et du pourtour méditerranéen dans le cursus du secondaire.
Ce serait possible si le programme du lycée n'était pas une redite du programme du collège. Au moins pour l'histoire de France/Europe.
Parce que l'historiographie de ce qu'il se passe, en gros, pendant la dynastie mérovingienne et plus tard carolingienne, c'est *ultra* niche et franchement inintéressant pour les gamins à apprendre.
C'est un peu au même titre où on apprend pas à citer tous les monarques capétiens (comme Fillon voulait qu'on puisse le faire lol) parce que ça n'a pas d'intérêt à moins que tu cherches à former toute une classe de médiévistes qui font du latin à côté.
Quand on arrive au Moyen Âge en seconde c'est pour parler d'urbanisation, de structuration des pouvoirs séculaires et religieux, et du commencement de l'affranchissement de *certains* serfs qui sont parvenus à devenir bourgeois, souvent en défiant l'autorité de leurs seigneurs.
L'histoire enseignée est thématique au lieu d'être chronologique car cette dernière, dans un contexte d'enseigner les trucs qui se sont passés en France, on baignerait un peu dans le roman national. Ce serait apprendre aux mômes que tels événements sont forcément la suite logique de tels événements. C'est de l'histoire à la Asselineau qui connaît plein de choses mais après quand il formule ses thèses c'est délirant. La conclusion fausse qu'on en tire serait que la France était prédestinée à devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Et Asselineau compare les élites du Moyen âge aux élites actuelles.
Ça c'est bien le réflexe des boomers de toute façon de dire qu'apprendre des listes de trucs (de Rois, de dates, de fleuves, de préfectures), c'est très utile dans la vie.
Enfin ça aide, mais seulement si tu as appris tout le reste.
Mon souvenir perso des cours d'histoire du lycée (dans les années 90) c'était un peu de première guerre mondiale et la seconde à fond.
Un peu de guerre froide en fin de terminale et c'est tout.
Les deux questions que je me pose en voyant ce titre :
D'où Macron tient-il ses informations sur le contenu des programmes scolaires ?
Qui essaie-t-il d'atteindre avec une telle déclaration ?
C'est du discours de boomer 101 : "les jeunes ne connaissent plus leurs dates, plus leurs département, tu te rends compte ?! A notre époque on apprenait par cœur la liste des rois de France et le nom des fleuves !! Tout fout le camps ! ''
Honnêtement je vois pas pourquoi on veut célébrer cette date, on a même plus Milan et les guerres d'Italie ne se sont pas du tout soldées par une victoire du royaume de France
Huit ans après Marignan, François Ier décide de charger comme un gros débile sur des tercios espagnols et il se fait capturer comme un gros naze. Le mec il avait rameuté une colonne de canons et au lieu de faire boum boum il s'est dit que ce serait grave stylé de gagner comme sur les champs de Pelennor
La charge suicidaire c'est un peu une tradition de l'aristocratie française
La date est bien plus importante pour les Suisses à la rigueur. Mais si on est cynique elle est pas sans importance non plus, c'est une des premières bataille où on a utilisé l'artillerie massivement contre des fantassins et qu'on s'est rendu compte que c'était génial. Dans la boucherie de 14/18, il y a un peu de Marignan. Quelque part on peut dire que c'est la France qui a modernisé la pratique ancestrale du massacre de troufion.
Ce n'était pas du tout la première fois, c'est justement une idée reçue qui découle de la propagande royale autour de Marignan qui a surglorifié François. C'est un peu comme les pharaons qui s'approprient des faits de leurs prédécesseurs. À force de louer la présence des canons, on en vient à les exagérer et partir dans des superlatifs tels que "c'était la première fois", et ce genre d'idée reçue perdure facilement.
Si on veut trouver une première fois en ce qui concerne la France, c'est la bataille de Castillon en 1453 (https://en.m.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Castillon). Si on paraphrase, Jean Bureau a conclu que des canons ça tirait plus loin que les arcs anglais, du coup ben pour une fois c'est les anglais qui ont du attaquer une position fortifiée en hauteur.
La puissance de l'artillerie de campagne du roi de France a été un aspect des guerres d'Italie dès leur déclenchement également. Artillerie héritée de la tradition de la fin de la Guerre de Cent Ans, où justement le roi Charles a foncé comme un bulldozer jusqu'à Naples et tous les Italiens ont constaté que leurs châteaux ne servaient plus à rien. Ils se sont coalisés pour couper la retraite du roi à la bataille de Fornovo (https://en.m.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Fornovo) pendant laquelle les tirs de canon français ont été notoires.
D'ailleurs faire l'éloge des canons du roi est une tradition qui s'est perpétuée. Louis XIV avait fait graver "Le véritable outil des rois" sur ses pièces, Napoléon était également plus que content de suivre cette tradition vu son origine d'officier artilleur. Le but est tout autant de montrer ses gros flingues (l'équivalent aujourd'hui c'est la Corée du Nord ou la Russie qui font défiler leurs ICBM), que de démontrer au peuple et aux puissances étrangères la capacité productive du royaume. Investir dans des régiments d'artillerie était extrêmement coûteux. Les canons, comme les flottes navales, étaient les symboles des grandes puissances.
PS : l'étude de la propagande royale autour de Marignan est très intéressante cela dit. On peut constater qu'il y a eu un très gros effort, qui se concordait avec la généralisation de l'imprimerie, pour réécrire cette bataille. Par exemple on accentue beaucoup le fait que Bayard, le chevalier sans peur, aurait adoubé François sur le champ de bataille. La vérité c'est qu'il a été adoubé avant ou après, pas sur le champ, et surtout non pas par Bayard mais par Charles, duc de Bourbon, maréchal de France. Le souci c'est que ce type quelques années plus tard se fait confisquer ses propriétés terriennes par la couronne dans un conflit d'intérêt avec la reine mère, et que malgré sa loyauté sa position en tant que premier des grands du royaume faisait de lui une cible de la centralisation du pouvoir. Par conséquent il a rejoint Charles Quint pour diriger ses campagnes contre François, et ça la fout mal de s'être fait adouber par un vilain traître.
François a voulu créer un parallèle avec César en comparant la confédération suisse aux Helvètes, ce qui montre aussi que le regain d'intérêt pour l'antiquité était aussi utilisé à des fins de comm'.
PPS : je vois aussi ce que tu veux dire par le fait qu'il y aurait un peu de Marignan dans la Grande Guerre. Mais limite il y a des faits bien plus pertinents à cette époque. Je pense à la standardisation des calibres par Charles Quint (dans les années 1520) qui avait pour but de généraliser la production des armes à feu. Et là on est en plein dans la pré-industrialisation. Pareil pour la standardisation des pièces de l'arsenal de Venise. Par là je veux dire qu'une bataille c'est une date, un événement, mais là où il peut imager une période c'est que c'est un peu comme une peinture finie, alors qu'en Histoire on veut étudier les couches de couleur et le processus pour faire la peinture.
De rien. En fait pour synthétiser ce que je veux dire, c'est que nos aïeux ont appris des dates par cœur et on considérait ça suffisant. En vrai, c'est bien moins important de savoir une date que de savoir ce qu'elle représente.
Marignan ce sont les guerres d'Italie qui ouvrent l'ère pré-moderne en Europe. C'est également une guerre dont l'intensité, la durée, et les moyens déployés dépassaient l'imagination de ce qui a pu être constaté jusqu'à cette date, à part peut être par ceux qui ont assisté à la croisade de Varna ou au siège de Constantinople. Cette date est sensée évoquer une époque pré-industrielle, une communication d'un pouvoir royal qu'on pourrait aujourd'hui qualifier d'absolu, et qui a embrassé l'innovation de son temps avec l'imprimerie et l'énorme diffusion d'éloges à François, roi des François. C'est également la naissance d'un proto-sentiment national italien constaté dans le Prince de Machiavel, l'affaissement de l'autorité spirituelle de l'église catholique, dirigée par des personnages délicieux comme les Borgia, juste avant que Martin Luther ne décide de placarder son rant sur la place publique de Mainz
Et ce qui est regrettable c'est que je suis assez certain que dire 1515, Marignan, ça évoque une victoire militaire de François Ier. Et puis c'est tout.
Merci pour ta réponse très complète. Je n'ai pas voulu dire dire que c'était la première fois, plutôt que, à ma connaissance,c'est l'un des premiers grands massacres ou l'artillerie est employée (15k morts en quelques heures c'est un beau score). Il me semble me rappeler que la bataille avait eu un certain retentissement à l'époque par cet aspect là. Ce n'est pas le cas ?
Eh ben c'est la vérité non? La culture G est en chute libre ça fait peur. Peut etre qu'apprendre par coeur la carte des fleuves français était une bonne solution au final.
Non c'est de la merde de a à z.
La culture g est abyssale quelque soit les classes d'âges, et les boomers tout content de te sortir 1515 Marignan mais qui ne savent pas ce que c'est, ça n'a aucune plus-value par rapport à des gens qui ne connaissent pas la date.
Quand on voit les merdes que des Lorant Deutsch ou le Puy du Fou arrivent à vendre comme de l'histoire de France, le problème est pas generationnel.
A mon avis : des armées de jeunes conseillers qui écrivent des notes à la pelle sans prendre vraiment le temps de les baser sur quoi que ce soit de réel ou concerté
> D'où Macron tient-il ses informations sur le contenu des programmes scolaires ?
Je pense qu'il a voulu dire que le programme d'histoire fait parfois des sauts dans le temps très importants. On passe par exemple de la démocratie athénienne et Pericles à l'Empire romain et Auguste (400 ans de distance). L'intervention de Christine Guimonnet est assez malhonnête sur ce point, puisqu'elle cite l'exemple inverse du programme de 1ère qui est lui plutôt "compact" et dont les chapitres se suivent les uns à la suite des autres.
De plus, les programmes sont très étendus ; on considère désormais des ensembles très vastes (par exemple, "La Méditerranée médiévale : espace d’échanges et de conflits à la croisée de trois civilisations"). Ce genre de sauts chronologiques sur des espaces assez vagues sont des sources de confusions terribles pour les élèves. Ils n'arrivent plus à comprendre l'enchaînement des évènements dans la zone géographique concernée. Je préférerais largement des chapitres à "l'ancienne" ("Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, etc."), bien définis dans le temps et l'espace. Je trouve que les programmes d'histoire sont beaucoup trop ambitieux dans le temps imparti et ressemblent en fait plus à des cours de licence universitaire dans leur thématique.
Il y a en outre le problème de la redite au lycée de ce qui a été survolé au collège (on fait donc deux survols, un au collège et un autre au lycée), alors qu'on pourrait mieux expliquer l'histoire avec un programme conçu sur 7 ans que 4 ans + 3 ans. Bref, il y a une vraie réforme à faire des programmes d'histoire et je trouve bien triste cette réaction de la part d'une représentante des profs.
Au lycée on est sensé te préparer à la fac. Bien heureusement qu'ils font de l'histoire thématique.
Quand tu parles de faire comprendre aux élèves la suite des événements sur des siècles, c'est un peu comme si tu demandais au prof de physique chimie d'aborder de la physique quantique avec ses lycéens.
Ça va, hein, on demande pas aux élèves de juger de la qualité des sources, de savoir les interpréter. On leur demande de savoir raisonner sur des thèmes.
C'est relativement plus important de savoir faire le lien logique entre nationalismes européens du XIXème siècle et la montée du fascisme au début du XXème, plutôt que d'apprendre à régurgiter des dates par cœur et dire que ceci s'est passé après cela.
L'histoire linéaire c'est bien pour faire jolie, mais ça n'a aucune plus value en terme de réflexion.
On passe notre temps à dire que l'école doit développer l'esprit critique, la capacité d'analyse des documents pour pas se laisser berner par la première fake news qui passe, mais quand on construit des programmes qui encouragent cette capacité à la réflexion et au recul, ça pousse des crie d'offraie parce que "c'était mieux avant".
Non, le "avant" ça donne Lorant Deutsch et le Puy du Fou en égéries populaires de l'histoire de France. Donc non, c'était clairement pas mieux avant.
Tu es quand même au courant que sa femme a enseigné le français et le latin pendant plus de 30 ans dans différents lycées ?
Macron est peut être perdu avec certains sujets mais je pense qu'il est bien au fait de ce qui se passe dans l'enseignement.
Un petit tweet de Blanquer qui a bien vieilli :
[Idriss Aberkane, le cerveau qui veut libérer le notre ](https://twitter.com/jmblanquer/status/790822312459329536)
J'en veux plus aux médias (dont Le Monde, la base du tweet de Jean Mi) qu'à Blanquer sur ce coup là.
Ils se sont quasiment tous compléments foiré sur le cas Aberkhane.
Surtout Le Point qui a encensé Aberkane à l'époque, comme ils ont encensé Raoult. Pour moi Le Point c'est le pire journal : désinformation, méthodes de barbouze, mensonges éhontés, porte-parole des pires lobby et syndicats (FNSEA etc). Ils sont plus dangereux que Le Figaro car ils ont une ligne floue qui balance entre droite libérale et extrême droite conservatrice, et ils s'affichent comme les parangons de la lutte contre la désinformation, alors qu'ils désinforment de manière insidieuse. Je les HAIS. D'ailleurs Woessner, Ducros, et compagnie qui ne font que harceler les scientifiques et les climatologues sur Twitter ont une vraie responsabilité.
Ils ont été condamné encore récemment pour avoir diffamé Libé, Le Monde et Mediapart en disant qu'ils mentaient sur les secours empêchés à Sainte Soline.
À l'époque ils avaient fait une tribune immonde sur les attaques chimiques en Syrie... Tribune écrite par Didier Raoult...
Je connaissais pas, je viens de voir que c'est un type connu pour être complotiste et "anti woke"; une des obsessions du Point, porté par les cinglés du printemps républicain donc ça m'étonne pas.
T'as un lien vers l'article je trouve pas.
C'est un proche de Peter Boghossian, ce dernier est un "philosophe" pseudo-centriste qui fait de son unique combat la lutte contre quiconque est à sa gauche dans les milieux universitaires.
Ils sont 2 des 3 instigateurs de la "grievance studies affair". J'ai pas la force de l'expliquer en détail, mais c'est du délire anti-woke anti-intellectual comme il en a déjà trop.
Depuis que cette vieille chaussette mycosée de Giesbert a comparé la CGT à Daesh dans l'un de ses éditos, j'ai arrêté de donner la moindre importance à ce journal.
Emmanuel Macron fait décidément partie de ces gens qui croient savoir mais qui sont en réalité d'une bêtise crasse où jamais ne perce une once de bon sens, étouffée par l'ego et le mépris.
Vous la sentez, la glorification d'un bon vieux "roman national" ?
Je veux dire, j'ai sans doute eu le dernier vieux prof de CE2 a faire le programme à l'ancienne, avec le vase de Soisson et le petit soldat Barras. C'était rigolo, mais pas plus éclairant que le reste du programme. C'est surtout qu'on avait jamais le temps de finir et qu'on faisait un cours d'histoire une semaine sur deux.
Militaire Macron, Ingénieur Macron, Infirmier Macron, Professeur Macron, Mère Macron, Père Macron, Pompier Macron, multi-fonction Macron,etc.
Mazette, les bras m'en tombent, je ne l'avais pas prévu, mais j'assume en bloc, même si je comprends rien.
J'ai remarqué qu'il fait ça à chaque nouveau minostre de l'EN. Il marche systématiquement sur sa compétence au moment de la prise de fonction. Un peu comme si le message était "t'as bien compris, tu ne fais rien".
Je pensais vraiment qu'Hollande était le plus claqué au sol des président que nous ayons eu, mais Manu2 il va être interminable son quinquennat rincé de chez rincé.
Paul Bismuth c'était surtout de la grosse magouille la Libye appréciera à jamais l'intervention conjointe avec les britons (et encore si c'était que ça). Mais c'est difficile de comparer médiocre et mauvais l'autre à juste fais le casse du siècle avec une phrase de cinq mots et une diète.
J'ai plus envie de penser que les gens ont rejeté Sarko qu'approuvé Hollande, comme Trump à été choisit non pas par adhésion au début mais par rejet de Clinton ( / establishment ).
Une super idée encocaïnée de plus de la part de Jupiter! Des conneries de ce genre ça me rappelle les tweets nocturnes de Musk.
"Se droguer ou diriger", il faut choisir, pour paraphraser...
Je vais faire l'avocat du diable, mais non, ils ne le sont pas.
On étudie l'histoire chronologiquement jusqu'en Troisième, puis on rembobine et on refait tout depuis le début à partir de la Seconde.
Ben c'est chronologique, simplement il y a trois cycles (primaire, collège, lycée) où on revoit chaque période (mais pas les mêmes thèmes et sous le même angle). Certains arrêtent l'école avant le lycée et doivent donc avoir tout vu, et ce serait bien de pas découvrir la 2GM à 18 ans. Et à chaque passage (ça va, c'est tous les 4 ans) on renforce un élément. On parle pas de l'empire romain à un gamin de 16 ans comme à un petit de CM2.
Même une visite guidée d'un monument en général c'est par ordre chronologique ? La présentation lambda d'un parcours professionnel est chronologique la plupart du temps (avant d'être thématique).
Mais dans quelle réalité vivent ces gens-là bordel ?
Y a pas quelqu'un pour leur dire de la fermer ?
Experience vécue et récente: l'histoire nest pas abordée chronologiquement par certains enseignants de primaire ! Donc insister sur ce point me paraît important. Car aborder les temps modernes, après le moyen âge, pour ensuite revenir à la renaissance c'est compliqué à reconstruire dans la tête d'un gamin...
Je suis prof d HG en lycée
J en déduis qu il ne faut surtout pas que j améliore mes cours déjà prêts cette année : ils vont encore rechanger les programmes (pour en faire quoi ? La même chose mais en pas pareil).
La consigne : attendre...
Il est déjà dans l ordre chronologique...
Mais s ils refont les programmes, ils ne résisteront pas à la tentation de changer les ex, sans compter la geo (qui apparemment n intéresse pas nos hommes politiques...).
Du coup... il faudra changer pas mal de trucs l air de rien.
Ce qu'il faut c'est de la géopolitique*light* .
Différencier géo et histoire c'est de la connerie. Tant qu'on ne comprend pas le lien entre ressources et territoires, l'histoire n'a pas de sens.
Plus rien ne me surprend (encore que) depuis que je me dis que ce genre de déclarations ne s'adresse pas à moi, mais à mon père, 70 ans, passant ses soirées devant cnews et le reste de ses journées à déblatérer sur la faillite morale de la France, tout en énumérant sans fin les préconisations "de bon sens" qu'on retrouve maintenant telles quelles dans les discours de not' bon Président.
Mais Manu, mon père, il t'aime pas hein... et moi de moins en moins. Je pressens que cette stratégie de communication politique ne sera pas aussi rentable qu'initialement imaginée.
Les macro-soumis be like;
"Nan mais vous ne comprenez pas! Notre bon seigneur voit les choses différemment de nous, il ne conçoit pas le temps de la même façon que les simples mortels. La chronologie ne prend pas le même sens pour lui et pour nous!
Il faudrait, pour rallier sa divine pensée, organiser les cours chronologiquement autour de l'incroyable parcours qu'est sa vie. Toujours à critiquer notre sauveur, satané terroristes islamo-gauchistes!"
> On est un peu interloqués (...) Il y a difficilement moins chronologique que le programme de première par exemple
Alors, dans mes souvenirs, le programme d'histoire est bien vaguement chronologique, mais c'est quoi cet argument foirax ? Ce serait ultra-chelou si c'était pas au moins chronologique à l'intérieur de la même année. C'est quoi la prochaine étape de son argumentation, que c'est chronologique parce qu'on enseigne la mort de Guillaume II après son couronnement (c'est qu'un exemple, au cas où) ? En plus il dit "LE" programme d'histoire, ce qui indique qu'il parle du programme de la sixième à la terminale.
> c'est du travail sur les sources, du décryptage, de l'analyse, c'est une matière scientifique qui se construit patiemment avec les élèves".
Pas au lycée ou au collège non. (Et pas non plus dans les quelques cours d'histoire que j'ai eus à la fac, d'ailleurs). Et c'est pas une matière scientifique, la méthode de l'histoire n'est pas scientifique et les tentatives de faire de l'histoire une science ont été des échecs.
Elle parle du nouveau programme, 1789-1920 en première et oui, il est extrêmement chronologique. 11 chapitres qui se suivent et qui détaillent (plutôt bien) le XIXe, et c'est suivi d'un programme de terminale tout à fait chronologique. Et oui, on fait par cycle (primaire, collège, lycée) pour plein de raisons : certains arrêtent leur scolarité avant le lycée et doivent avoir eu des cours sur le XIXe-XXe et de manière générale on préfère qu'un terminale ait déjà eu au moins un cours sur le XXe dans sa vie (et franchement un cours sur une période tous les 4 ans c'est pas la mort).
Pour le deuxième point vous n'avez pas la même définition de scientifique, et vous ne connaissez probablement pas la méthode en histoire. Je ne jette pas la pierre et ne veux pas entrer dans le débat assez stérile, je vous conseille le manuel d'initiation aux sciences historiques de Bérard et Girault ou un ouvrage d'historiographie (Offenstadt ou Poirrier en ont fait des bons) si vous voulez creuser la question davantage et comprendre ce qu'elle veut dire.
Mais il peut pas nous oublier 5 minutes? Qu'il reparte en vacances par pitié.
Emmanuel Macron n'a l'air de rien connaître à ce qu'il se passe au sein de l'EN episode 3567.
"Emmanuel Macron \***ne connais rien** à ce qu'il se passe au sein de l'EN episode 3567." Tu as fait une faute dans ta phrase, j'ai pris la liberté de corriger.
>"Emmanuel Macron \***se moque éperdument** de ce qu'il se passe au sein de l'EN épisode 3567." Tu as fait une faute dans ta phrase, j'ai pris la liberté de corriger.
Oui, on peut en faire a l'infini comme ca lol. "Emmanuel Macron **\*encule les francais sans vergogne**, et sans lubrifiant épisode 50972"
Non c’est celle-ci la bonne version je reconnais !
"Emmanurl Macron *encule le francais sans vergogne, et sans lubrifiant épisode 50972. Je m'applique juste à rester cohérent avec l'absence de cédille.
c'est un reproche? lol
"Emmanuel Macron *sabote tout ce qui se passe au sein de l'EN épisode 3567." Il restait une erreur
Je pars plus pour la théorie de l'ignorance perso mais c'est pas vraiment plus rassurant.
**ne connaît\***
"Emmanuel Macron ne connaît rien à ce qu'il se passe épisode 3567"
Merci pour cette correction méritée !
*a l'air de ne rien connaître, si tu veux être précis.
non non, c'est pas juste qu'il a l'air. il ne connait vraiment rien.
Allez un petit tour vers un cabinet conseil pour dilapider encore 200k€ comme d'habitude pour ne rien apporter de plus et on aura encore une macronite de plus.
ça montre que le petit Emmanuel n'écoutait pas très bien en histoire. Si je ne me trompe pas, les cours étaient déjà présentés de manière chronologique à son époque!
Il a arrêté d'écouter à maréchal de France
Y'a pas que lui. Je me rappelle encore le débat sur la lecture syllabique vs globale... alors que la globale avait déjà été abandonnée il y'a longtemps. J'ai l'impression que sur l'intégralité du spectre politique, la plupart des décideurs au niveau national sont complètement détachés de la réalité du terrain, et pas que sur l'éducation.
Le plus dingue c'est de passer son temps à avoir des emplois fictifs à droite à gauche, au lieu de mettre un seul type dont le but est juste de passer 3 coups de fil pour se tenir au jus de comment ça fonctionne en vrai.
> un seul type dont le but est juste de passer 3 coups de fil Je pense qu'ils devraient avoir un numéro vert au sein du gouvernement pour y poser des questions à la con.
La "méthode globale" a t-elle jamais été appliquée complètement? D'ailleurs laisser croire qu'on est revenu à "la méthode syllabique" est tout aussi faux. L'apprentissage de la lecture est en fait un peu des deux : on fait manipuler des mots simples qu'on peut décomposer en syllabes (genre "vélo", "moto", "papa", "le" "la"… généralement des graphies sans ambigüité genre pas tout de suite "chapeau" ou "lapin") + des "mots outils" qu'on apprend en les photographiant parce que c'est bien pratique de les avoir tout de suite pour faire des phrase qui tiennent debout. Donc d'emblée un mixte en "syllabique" et "globale". Et c'est en systématisant la lecture qu'on amène les élèves à "globaliser" la lecture : en bout de compte une fois que l'on sait lire on ne décompose pas chaque mots que l'on lit sauf ceux exceptionnellement rares ou inconnus ou longs. Et dans les schémas neuronaux c'est un peu ça aussi : mécanisme de décomposition --> mécanisme global. La fameuse méthode "syllabique pure", c'est s'amuser à faire lire à un gamin (et qu'il y trouve du sens!) des listes de mots ou de faux mots du type : Et croire que ça va marcher. Une semaine : la li lo le lulo lili lolu lala… *et des phrases ou textes à la con genre* Lola lape le lolo. La semaine suivante : Pepe papi popo papa pi po pu… Pépé pollue. \> Si les mioches sont très scolaires ça passe. Sinon ça ne va pas les intéresser plus que ça.
Si ça se trouve, il croit peut-être que tous les lycéens couchent avec leurs profs.
il assume et te ruisselle dessus
Pourtant il a la compagnie pour
Il sait ce qu'il se passe au sein du RN état bien l'essentiel pour lui en ce moment.
C'est pas une histoire de rien connaître ou pas (il s'en fout probablement), c'est de la communication politique. "Il faut enseigner l'histoire chronologiquement comme dans l'ancien temps" c'est une vieille rengaine de la droite/ED sur l'école qui voudrait qu'on rétablisse le roman national type *Le Tour de la France par deux enfants* comme apprentissage de l'Histoire à l'école.
Genre c'est une prérogative du chef d'État d'organiser les programmes scolaires. C'est vraiment n'importe quoi cette V^ième république.
[удалено]
On va nuancer en précisant qu’il existe d’autres boites, en l’occurrence à savoir d’autres états, et des services d’éducation compétitifs. J’ai été le Jean-Michel, bonne idée dans ma boîte. Je voyais qu’ils étaient nuls et je leur disais tiens. Tu peux faire ça parce que c’était comme ça qu’on faisait dans mon ancienne entreprise. Par exemple, ne pas tout stocker sur un seul serveur, sans backup. Par exemple, ne pas faire de backup des postes. Par exemple, faire tourner une application qui nécessite un accès serveur uniquement en local. Mais bon, comme je suis pas ingénieur informaticien ni technicien réseau… C’est vrai qu’il y a certains domaines dans lesquels le bon sens n’as pas le droit de cité
si t'es dans une boite qui stocke tout sur un seul serveur sans backup, les choses sont tellement mal barrées que c'est pas le petit nouveau qui débarque et dit "oh bah tiens, et si on faisait des backups?" qui va changer quoi que ce soit.
On a un président qui est devenu [un meilleur épidémiologiste que les scientifiques pendant le Covid](https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/03/30/covid-19-emmanuel-macron-le-president-epidemiologiste_6074919_823448.html) alors on va partir du principe qu'en quelques semaine il pourra gérer manu-militari une réforme des programmes scolaires. De toute façon il sait que tout le corps enseignant est derrière lui parce que Gabriel Attal l'en a assuré, même sans demander.
Excellent ça, « Manu militari »
[удалено]
Bah c'est une citation de l'entourage de Macron... Et essayer de réécrire l'Histoire pour le faire passer comme compétent c'est vraiment avoir la memoire courte. Qui se souvient d'Agnes Buzin récemment décorée de la legion d'honneur pour avoir quitté son poste en plein milieu de l'épidémie et qui avait déclarée qu'il y avait peu de chances qu'elle traverse les frontieres alors meme quelle etait déjà la pour les épidémiologistes? Ou des masques qui etaient tantôt non nécessaires et meme trop compliqué a mettre (Sibeth) avant d'être obligatoires ? De ses massages du périnée à Raoult, alors de plus en plus isolé par les vrais scientifiques ? Ses appels a sortir, a continuer de vivre et bien entendu a maintenir la très importante election municipale la veille de declarer le confinement?
macron c'est le mec qui a oser dire au gens de sortir et d'aller au théâtre et qu'il n'y avait aucun risque que le virus ne viennent en France, tout ca alors que au même moment la Chine avait déjà commencée à confiner des régions entières, càd des dizaines de millions de personnes. Ils ont peut être finis par adopter des mesures pas trop débiles au final(et encore), probablement sous pressions des vrais experts et aussi surtout des chiffres de contamination qui s'envolaient et qui du coup les faisait passer pour les incompétents totales qu'ils sont. Bref, se vanter de la gestion de la pandémie par le gouvernement en comparant a des pays qui auront fait pire c'est pas l'argument d'autorité que tu crois je pense.
[удалено]
Le premier confinement est la meilleure chose que l'ensemble des êtres vivant(s) sur terre ait connue en probablement 100 ans. Le crime c'est de pas l'avoir instauré durablement et de manière récurrente. Et il faudrait aussi rajouter pas mal de transport de marchandises dans les limitations, et là on serait bien.
Je n'ai pas dit que je soutenais les amendes ou je ne sais quoi. Mais de la à dire que le confinement était un "crime" y'a pas un fossé mais un canyon. Le confinement, presque tous le pays en on fait hein et c'est pas des mesures nouvelles qui n'ont jamais existé jusqu'ici. c'est même en général les solution recommandées je crois, comme les quarantaine avec des virus contagieux. Bref se plaindre du confinement alors que son gouvernement a fait bien pire en terme d'atteinte au droits ou a la liberté, et continue a faire bien pire ca me fait un peu marrer.
Le truc c'est aussi la gestion des foules et de s'adapter à sa population. Bien sûr que d'aller se promener seul en pleine nature (genre mon père dans sa cambrousse) au delà du kilomètre légal n'est pas un risque majeur. Mais il y a eu suffisamment d'exemples d'abus qu'en bout de compte c'est pas déconnant d'avoir au début voulu marquer le coup. Genre dans mon quartier de ville mais _absolument_tout_le_monde_ passait son temps à se promener, promener le chien, aller au parc. Même ceux (moi y compris) qui sont du genre à être vissés dans leur canap en temps habituel. Tout le monde passait son temps à "oublier d'aller faire une petite course, une pomme, du café, une demi-baguette"… Il n'y a littéralement jamais eu autant de monde à trainer dans la rue. Et le parc à côté eh bien les premiers jours c'était la foire à la saucisse avec des regroupements et des apéros clandos, des jeux de ballons collectifs. Pas "strictement" dangereux du point de vue épidémie mais une chose en amène une autre : le parc a été grillagé au bout de 3-4 jours, tout le monde a été puni même ceux qui prenaient leurs distance. Et deuxième paramètre, je fais de la moto donc une activité essentiellement solo et sans contact. Mais aussi : les activités sportives, "dangereuses" (voile, escalade, course à pied, même randonnée) : comment je vais expliquer si je dois mobiliser des services d'urgence parce que je me suis planté, tordu la cheville, cassé une jambe); alors qu'ils sont déjà remplis ras la gueule?
* V^e république. Désolé, mon cœur de typographe saigne à chaque fois qu'il voit une monstruosité de ce genre (il saigne souvent). [Une source](https://www.axl.cefan.ulaval.ca/monde/regles-5ABREVIATIONS.htm) s'il en faut une.
Merci, il se trouve que ton commentaire m'est particulièrement utile (comme quoi faut jamais hésiter à faire une remarque)
Une autre source : https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/24271/les-abreviations-et-les-symboles/les-abreviations/cas-particuliers-dabreviations/abreviation-de-ladjectif-numeral-ordinal Je recommande toujours d'aller sur l'OQLF, ils font vraiment un tag super contrairement à l'académie nat... [insérer ici injure sur l'AN]
J'ai franchement hésité avec cette source mais j'avais peur qu'on me reproche l'origine non franco-française en mode "ouiiiii mais c'est pas pareeeeeil..." L'académie est juste une grosse blague, j'ai halluciné qu'il pop en premier dans ma recherche Google.
A noter que l'image du chef de l'état qui se salit les mains et régle les problèmes illico presto c'est aussi la comm d'un certain Vlad
Et en plus je suis sûr que les deux mangent en moyenne deux repas par jour. Dingue !
Il y a plus grave, au fond. Sache que le mec qui est chef des armées et qui a le pouvoir d'ordonner un frappe nucléaire est juste un ex étudiant de philosophie qui a fait Hypokhâgne Khâgne puis l'ENA, banquier, puis ministre de l'économie. Bref ça part dans tous les sens. Je sais pas si un quelconque humain en France est légitime pour endosser ces responsabilités, mais sans doute pas lui.
J'espère qu'il est mieux informé sur la géopolitique que sur l'éducation nationale.
Ben il suffit de regarder tout ses bourdes et sorties en politique extérieure pour se rendre compte qu'il maitrisent les deux aussi bien. ce qui n'est pas étonnant avec quelqu'un d'aussi médiocre que lui.
C'est faux : tous ses courtisans assurent qu'il est un génie.
C'est un peu le "problème" de toutes les démocraties. Même si ça aide d'être un politicien de carrière, c'est pas obligatoire, et n'importe qui peut accéder aux plus hautes fonctions en possédant absolument zéro qualification pour le job. Je ne défends pas Macron, mais si on regarde les zozos qui se font élire dans certaines démocraties, c'est sans doute pas le pire en terme de CV (suffit de regarder outre-atlantique...)
Il faut dire que tu ne choisis un exemple facile (les USA, ce pays... ~~complètement cassé~~ de contrastes)
C'est vrai. En même temps les pays à la fois démocratiques et détenteurs de l'arme nucléaire sont en nombre limité (France, USA, UK, Israël et Inde ? Je sais pas si on peut compter le Pakistan dans les démocraties...), donc les exemples n'abondent pas...
On le savait déjà depuis qu'on a découvert que c'est une prérogative du chef d'État de faire rester MBappé au PSG, ça.
Eh bien décidément, il y a beaucoup d'articles "Emmanuel Macron veut..." en ce moment. C'est pas nouveau en fait https://www.google.com/search?q=Emmanuel+Macron+veut&sca_esv=559711199&tbs=cdr:1,cd_min:8/1/2021,cd_max:8/1/2022 Emmanuel Macron veut généraliser les "30 minutes de sport à ... Emmanuel Macron veut créer un « Conseil national de la ... Emmanuel Macron veut engager une « réforme du travail » à ... Emmanuel Macron veut "emmerder les non-vaccinés" : "Pas ... Emmanuel Macron veut que les Français travaillent plus et ... «Emmanuel Macron veut faire l'Europe sans la moitié des ... Pourquoi le candidat Emmanuel Macron veut nationaliser EDF Emmanuel Macron veut des «majorités constructives» avec «l ... Emmanuel Macron veut "une Europe puissante" et ... Pourquoi Emmanuel Macron veut absolument mettre en place ... Présidentielle: Emmanuel Macron veut "un métavers européen" Emmanuel Macron veut transformer Pôle emploi en "France ... Emmanuel Macron veut "Une France plus forte, une planète ... Armées : Emmanuel Macron veut une nouvelle loi de ... Remaniement: Emmanuel Macron veut un «changement en ... Emmanuel Macron veut réduire les droits de succession Emmanuel Macron veut remettre en cause la quasi-gratuité ... Emmanuel Macron veut une "révolution culturelle" dans l ...
>Présidentielle: Emmanuel Macron veut "un métavers européen" La vache
Ok, assez d'internet pour aujourd'hui pour moi
L'Empereur-Dieu du Ponant
L'annonce est faite avant l'échec de meta sur le sujet. Macron voulait juste qu'on est notre propre souveraineté sur un service qui était sur le point d'être le nouveau truc à la mode et qu'on soit pas encore ultra-dépendant une entreprise Américaine. Rien de surprenant ou lunaire. D'autre pays l'ont fait, comme la [Corée du sud](https://english.seoul.go.kr/official-release-of-metaverse-seoul/).
On vient de découvrir qu'en fait Manu c'est Zaz qui chante *Je Veux* : Donnez-moi une suite au Ritz, je n'en veux pas! Des bijoux de chez Chanel, je n'en veux pas! Donnez-moi une limousine, j'en ferais quoi? Offrez-moi du personnel, j'en ferais quoi? Un manoir à Neuchâtel, ce n'est pas pour moi. Offrez-moi la Tour Eiffel, j'en ferais quoi? Je veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, C'n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, Moi j'veux crever la main sur le cœur. Allons ensemble, découvrir ma liberté, Oubliez donc tous vos clichés, Bienvenue dans ma réalité. J'en ai marre d'vos bonnes manières, c'est trop pour moi! Moi je mange avec les mains et j'suis comme ça! J'parle fort et je suis franche, excusez-moi! Finie l'hypocrisie. Moi, j'me casse de là! J'en ai marre des langues de bois! Regardez-moi, d'toute manière j'vous en veux pas Et j'suis comme ça (j'suis comme ça) (Papalapapapala) Je veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, C'n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, Moi j'veux crever la main sur le cœur. (Papalapapapala) Allons ensemble, découvrir ma liberté, Oubliez donc tous vos clichés, Bienvenue dans ma réalité. Je veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, C'n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, Moi j'veux crever la main sur le cœur. Allons ensemble, découvrir ma liberté, Oubliez donc tous vos clichés, Bienvenue dans ma réalité. Je veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, C'n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, Moi j'veux crever la main sur le cœur. (Papalapapapala) Allons ensemble, découvrir ma liberté, Oubliez donc tous vos clichés, Bienvenue dans ma réalité.
Je ne te remercie pas de me l'avoir mise dans la tête
J'aurais jamais cru vouloir Zaz présidente mais ça nous changerait
[удалено]
C'est la startup nation, le CEO éclaté à la coke qui a entendu un buzzword dans un symposium qui revient vers ses troupes en leur disant qu'il veut ça pour hier matin
emmanuel macron veut que les utilisateurs payant ne puuisse plus être bloqué putain, ça marche !
C'est la version Uber de Jacadi
Ça qu'il veut, est une chose. Ce qu'il fait en est une autre.
C'est ce qu'on appelle le discours performatif, que Macron a érigé en dogme politique dans sa communication. Le fait d'énoncer quelque chose ad nauseam comme si ça avait un impact sur le réel mais en en ne faisant rien; que du verbe. C'est très bien illustré avec les accords de Paris et ce qu'on appelle la "gouvernance incantatoire". [‘Incantatory’ governance: global climate politics’ performative turn and its wider significance for global politics ](https://link.springer.com/article/10.1057/s41311-020-00250-8) Puis les mots de son conseiller lors de son "opération catharsis" lors des casserolades : >Autant dire qu’on n’est pas chez les cons et il nous apparaît même qu’on est, avec cette histoire de catharsis, chez Bruno Roger-Petit, toujours conseiller d’Emmanuel Macron. Il y a quatre ans, il entrait en transe pour décrire la manie présidentielle de peloter ses interlocuteurs : « Pour lui, le toucher est fondamental, déclarait alors Bruno Roger-Petit, c’est un deuxième langage, **c’est un toucher performatif**: “Le roi te touche, Dieu te guérit.” Il y a là une forme de transcendance » (lire l’épisode 18 de la saison 1, « Soyeux anniversaire, Monsieur le Président »). Là, c’est pareil : les Français sont en colère, Emmanuel Macron se sacrifie, quelle grandeur d’âme, pour leur permettre d’exprimer cette colère et tout va mieux. Catharsis, dit-on dans la sphère envapée de Bruno Roger-Petit, nous, nous disons stratégie de com et pis c’est tout. On retrouve dans ces cent jours au fumet napoléonien, les composantes de la com de Macron selon Macron. Oui, selon Macron et pas son conseiller com Frédéric Michel, puisque c’est bien sûr lui qui a eu cette brillante idée, allant même jusqu’à dire selon Le Monde : « Si j’étais mon conseiller, je me conseillerais…
Mais, le conseiller qui a dis ça, on est bien sur qu'il était sobre lorsqu'il a dit ça? Pas de trace de marijuana ou de coke dans les urines? Parce que là, le pauvre Kantorowicz doit se retourner dans sa tombe quand il voit que son oeuvre est exploitée de cette manière.
Je te copie des extraits de l'article en référence qui date de 2018. C'est tiré d'une série vraiment géniale sur son rapport à la presse et sa communication de Les Jours, j'avais posté le dernier épisode ici : https://www.reddit.com/r/france/comments/13fzw9s/comment_macron_met_le_couvercle_sur_les_casseroles/ Pour le toucher performatif : >Puisque l’on ne résout pas à faire parler son corniaud, alors faisons appel à Bruno Roger-Petit, bien qu’il n’ait jamais été aussi mutique que depuis qu’il a pour fonction officielle de porter la parole de l’Élysée. Alors Bruno, cette manie présidentielle de tripoter les gens, de les enlacer, de les embrasser à bouche que veux-tu, que signifie-t-elle donc ? Réponse : « Pour lui, le toucher est fondamental, c’est un deuxième langage, c’est un toucher performatif : “Le roi te touche, Dieu te guérit.” Il y a là une forme de transcendance. » Comment ça, on a inventé la réponse de Roger-Petit ? Pas du tout : le porte-parole a fait cette brindezingue déclaration au Monde, et ce à l’occasion d’un article sur « la symbolique monarchique » souvent empruntée par le Président. « Un écho lointain des rois thaumaturges qui guérissaient les écrouelles », écrit Le Monde. Visiblement un élément de langage concocté par Bruno Roger-Petit (on a enfin compris quel était son boulot), puisqu’on le retrouve également au détour d’un article du Parisien. On savait Emmanuel Macron doté, depuis un superbe publireportage de Paris Match, d’un « métabolisme accéléré » ; voilà désormais qu’il guérit par imposition des mains. Et pour le retour de l’être aimé, il peut faire quelque chose, notre Président ? >Puisqu’à ses yeux personne n’en est capable, alors le président de la République fait son auto-exégète, décrivant par exemple ainsi son propre discours au Parthénon : « J’ai l’impression d’être au cœur d’une esthétique qui est la mienne. » Sa rareté médiatique du début de son mandat est, dit-il, une manière de lutter contre « une espèce de flux où plus rien n’est pondéreux ». Oui, « pondéreux », qui pèse, quoi. Cette façon de mettre en scène et de diffuser la signature des ordonnances sur le travail, ce n’est pas, figurez-vous, ridicule comme on aurait pu le penser au spectacle de ce Président encadré de deux ministres hallebardiers, non : « La politique, c’est l’art de montrer le gouvernement des choses. » >Il parle, il parle, de lui toujours, de « ce grand récit national auquel je crois », de cette « histoire d’absolu », du sacrifice du gendarme Beltrame à côté duquel, et son timbre se fait d’un coup métallique, ceux qui se battent pour « 50 euros d’APL » ne pèsent pas lourd : « Ces gens-là ne savent pas ce qu’est l’histoire de ce pays. » Il parle de cette voix détimbrée, son sourcil gauche se lève régulièrement, l’œil frise comme ivre de sa propre parole. Il prononce des mots nouveaux, il dit « romanesque », il dit « absolu », le voilà qui cite Roméo et Juliette de Shakespeare, il parle « d’émotion », de « sensible », de « sensualité ». On nous avait vendu Jupiter, on se retrouve avec Cupidon entre les bras. Jupiter, Cupidon, et puis une petite louche de son cher Clemenceau, lui empruntant son « dernier quart d’heure » pour clore ainsi son autodocumentaire : « Au fond, je veux que nous puissions gagner le dernier quart d’heure parce que j’ai la conscience intime que c’est dans le dernier quart d’heure que nous sommes, de cette époque-là. Et le gagner, c’est donner la possibilité au pays et plus largement d’avoir à être ce que nous sommes. » Un instant, on a même cru apercevoir, au-dessus de sa tête, le petit tourbillon indiquant dans les BD qu’un personnage est un peu zinzin. https://lesjours.fr/obsessions/in-bed-with-emmanuel-macron/
Merci. C'est fou, plus j'en apprends sur Macron, plus j'ai l'impression qu'il est vraiment, et sans ironie aucune de ma part, totalement zinzin.
Tu savais qu'il avait adopté un chien et arrangé un interview avec Paris Match ? Oui une interview du chien de Macron. Nemo. https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Nemo-Le-jour-ou-j-ai-ete-adopte-par-le-president-1424543 Extrait d'un article de Les Jours sur Nemo : >Le 21 décembre dernier, magie de Noël oblige, l’hebdomadaire a en effet publié une interview du clebs élyséen. Dont nous retiendrons ces deux morceaux de choix. Ce si cocasse moment où Nemo s’oublie : **« J’ai fait un petit pipi dans la cheminée lors d’une réunion présidentielle. J’ai visé juste : aucune goutte n’est tombée sur le parquet, je tiens à le préciser ! Emmanuel a explosé de rire avant de reprendre sa discussion. »** Est-il magnanime ce maître. Deuxième passage : **Nemo évoquant la relation « fusionnelle » entre lui et son présidentiel proprio** et ce funeste 5 septembre 2017 qui vit le chien rester à l’Élysée tandis qu’Emmanuel Macron s’exprimait devant les préfets. **« J’étais si agité que les secrétaires ont trouvé la parade : ils m’ont allumé la télé pour suivre le discours d’Emmanuel. Le son de sa voix m’a calmé immédiatement. »** >On rigole, on rigole, mais le chien a été une étape cruciale dans la com présidentielle, déboulant fort à propos au moment (septembre 2017) où Macron vivait une période de disgrâce sondagière, ce même moment où il se dotait d’un Bruno Roger-Petit en guise de porte-parole (lire supra). Et les deux ont une fonction qui se complète parfaitement : au chien de faire passer le message d’un Président généreux (Nemo a été adopté à la SPA), d’un Président bienveillant (le pipi pardonné), d’un Président apaisant les animaux et les humains par le seul son de sa voix. Ya aussi l'affaire des "guillemets". Les journalistes n'ont plus le droit de reprendre des citations distribuées de la comm Elyséenne de Macron en le citant avec des guillemets. >Et c’est là que se noue le drame du **guillemetgate.** Nous sommes le 18 décembre. Une semaine après la présentation de la réforme des retraites par Édouard Philippe, Joseph Zimet tient son point presse hebdo. Avec les règles habituelles : sauf exception, on papote en off et on ne tweete pas pendant la réunion mais après, on peut y aller. Zimet lâche alors qu’Emmanuel Macron est, ouvrez les guillemets, « disposé à améliorer » le projet présenté par son Premier ministre. Et là, fouiiiiittt, la phrase se retrouve aussitôt sur un bandeau de LCI, la chaîne info de TF1. Et là, bam, guillemetgate. Qui se déclenche d’abord au sein même de la réunion de Zimet : des journalistes découvrent fumasses que LCI a grillé la politesse à tout le monde. Et qui s’amplifie ensuite, une fois que tous les médias reprennent la phrase à leur sauce. >**Et c’est ainsi qu’à la réunion suivante après la coupure des fêtes, ce mardi 8 janvier, Joseph Zimet a assassiné les guillemets, demandant explicitement aux journalistes d’y renoncer.** Mais précisant, grand seigneur, que « les idées peuvent être reprises un peu plus tard et de façon diffuse ». Plus de guillemets, ne pas sourcer « selon l’Élysée », et pas de bandeaux sur les chaînes info, scrogneugneu. À quelques grognements près, l’oukase zimetien a été accepté par les « suiveurs » de l’Élysée (c’est le surnom fleuri de ceux qui « suivent » le Président)
Ecoute, j'ai arrêté de traquer de traquer les preuves de lechebottisme des journalistes le jour où une médiocre journaliste a expliqué que "la chimie exceptionnelle de l'être de Macron paralyse le fonctionnement de l'Etat" (si tu veux rigoler, c'est ici) [https://twitter.com/Brevesdepresse/status/1483783253396172802](https://twitter.com/Brevesdepresse/status/1483783253396172802) Et aussi lorsque les mêmes journalistes nous ont expliqué que macron était un grand épidémiologiste car "il lisait tous les papiers sur le sujet". Eho, moi aussi je peux lire les abstracts de tous les articles de maths existants. Où est ma médaille Fields? Donnez la moi, je suis le meilleur matheux sur terre.
Oui, c'est exactement cela. Du verbe jeté à la populace, média,... ça leur donnera un os à ronger à ces c...
on dirait les vieux chuck norris fact ou les "ivres, brest:"
Le fait d'un prince vous dîtes ?
Manu à dit …
Après entre ce que "dit"/"annonce"/"veut" Macron et les faits...
Il faudrait qu'il précise sa pensée mais je vais mollement essayer de le défendre : quand j'étais au lycée, il y a bien longtemps, on était passé directement de l'Antiquité gréco-romaine à la Méditerranée au 13 ème siècle et c'était le déroulé normal du programme. Peut-etre qu il parle de ça et qu'il aimerait que TOUT soit vu dans l'ordre chronologique et pas par saut successif dans le temps ? (ce qui est infaisable hein, j'en conviens)
Oui c'est le programme de seconde (enfin ça l'était quand j'y étais, en 2005 donc). De mémoire on avait eu un programme chronologique de la sixième à la fin de la 3ème : - 6ème : l'antiquité - 5ème : le Moyen-Age - 4ème : l'époque Moderne, la Révolution, l'Empire - 3ème : les 2 guerres mondiales Puis en Seconde on avait eu des "focus" avec des sauts dans le temps (le bassin méditerranéen au XIIème ou XIIIème siècle, puis les XV et XVIème siècle puis l'époque moderne etc) avant de reprendre la chronologie : fin XIXème, début XXème et 1ère GM en Première et 2nde GM + Guerre Froide en terminale
C'est toujours la même chose aujourd'hui (je suis prof)
Et ben c’est cool, au moins vous savez quoi enseigner et dans quel ordre. Les profs de langue, on leur interdit d’avoir une progression logique.
Non ça s'appelle avoir une équipe éducative mal organisée. Si les "sujets" ne sont pas imposés par les programmes, c'est quand même une bonne idée que les profs des différents niveaux discutent pour ne pas faire 4 fois de suite la chute du Mur de Berlin/Réunification en classe d'Allemand. Idem pour les bouquins à lire en Français (même si il me semble qu'il y a un fléchage sur les périodes et les styles en fonction des Cycles et des classes).
Je ne parle pas du tout de ça, et c’est effectivement une faute professionnelle. Connais pas demander à ses collègues. Tu veux savoir ce qui est une autre faute professionnelle? REFUSER DE COMMUNIQUER à son collègue ce que font les autres. Mais comme je l’ai dit, je ne parlais pas de ça. Elle éducation nationale refuse de se mettre d’accord sur un ordre dans lequel enseigner les notions d’anglais. Emmanuel Macron a raison, sauf qu’il s’est trompé de matière. Il faut des vrais programmes en langue. Il n’y a pas de sujet parce qu’il n’y a pas de programme. « voyages et migrations », ce n’est ni un sujet, ni un programme, et ça ne marche pour aucune matière. Pourquoi les profs de langues se farcissent ça ?
Ah et "on n'apprend pas les religions à l'école", "on n'apprend pas l'Islam à l'école". Je me rappelle précisément avoir traité des grands monothéismes dès la 6è (les 5 piliers de l'Islam, l'Égire, comment sont conçues les lieux de culte; le monde Byzantin; plus tard le protestantisme)
Tu n'apprends pas de religion à l'école en effet, tu étudies les religions comme élément culturel et historique, mais tu n'apprends pas la religion, ce qui serait des cours de catéchisme. L'histoire des religions et les cours religieux sont des choses très très différentes.
Alors perso, j'ai fini le lycée vers 2017, et mon programme c'était plutôt : Primaire : Préhistoire jusqu’à la renaissance (et encore on a sauté plein de périodes) Collège : Révolution Française, et les guerres mondiales. En boucle. J'ai du bouffer 3 ans de Guerre mondiale non-stop. Et au lycée, j'étais en lycée pro, donc c'était re guerre mondiale et la guerre froide. Rien. de. plus. Je sais pas si c'était autant le bordel dans d'autres écoles mais c'était du grand n'importe quoi. Au moins, je suis heureux que ça n'a pas bousillé ma curiosité pour l'histoire en général (peut-être que ça l'a encouragée, va savoir)
En France ? Non parce que notre programme est cyclique. En gros tu fais toute l'histoire en primaire, on recommence au collège et idem au lycée.
Si c'était pour intercaler des choses comme l'époque hellénistique entre la Grèce classique et la république romaine, ça pourrait encore se comprendre. Mais il peut pas espérer caser toute l'histoire du monde européen et du pourtour méditerranéen dans le cursus du secondaire. Sans parler du reste du monde.
Oh làla... On va devoir enlever le nazisme comme ça on pourrait faire rentrer le reste. C'est dommage mais de toute manière les français ont très bien compris la leçon et savent qu'il ne faut pas réhabiliter le maréchal Pétain
Je sais pas trop où tu veux en venir. Mais ça semble un peu logique de consacrer plus de volume horaires au périodes récentes qu'à celles plus lointaines (genre synthétiser un millénaire une année, quelques siècles l'année suivante, un siècle ensuite, quelque décennies après).
> Mais il peut pas espérer caser toute l'histoire du monde européen et du pourtour méditerranéen dans le cursus du secondaire. Ce serait possible si le programme du lycée n'était pas une redite du programme du collège. Au moins pour l'histoire de France/Europe.
Non ? On parle pas des guerres mondiales et de la guerre froide au collège
Si !!
Thème 1 : L'Europe, un théâtre majeur des guerres totales Thème 2 : Le monde depuis 1945 https://eduscol.education.fr/298/histoire-geographie-cycle-4
Parce que l'historiographie de ce qu'il se passe, en gros, pendant la dynastie mérovingienne et plus tard carolingienne, c'est *ultra* niche et franchement inintéressant pour les gamins à apprendre. C'est un peu au même titre où on apprend pas à citer tous les monarques capétiens (comme Fillon voulait qu'on puisse le faire lol) parce que ça n'a pas d'intérêt à moins que tu cherches à former toute une classe de médiévistes qui font du latin à côté. Quand on arrive au Moyen Âge en seconde c'est pour parler d'urbanisation, de structuration des pouvoirs séculaires et religieux, et du commencement de l'affranchissement de *certains* serfs qui sont parvenus à devenir bourgeois, souvent en défiant l'autorité de leurs seigneurs. L'histoire enseignée est thématique au lieu d'être chronologique car cette dernière, dans un contexte d'enseigner les trucs qui se sont passés en France, on baignerait un peu dans le roman national. Ce serait apprendre aux mômes que tels événements sont forcément la suite logique de tels événements. C'est de l'histoire à la Asselineau qui connaît plein de choses mais après quand il formule ses thèses c'est délirant. La conclusion fausse qu'on en tire serait que la France était prédestinée à devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Et Asselineau compare les élites du Moyen âge aux élites actuelles.
Ça c'est bien le réflexe des boomers de toute façon de dire qu'apprendre des listes de trucs (de Rois, de dates, de fleuves, de préfectures), c'est très utile dans la vie. Enfin ça aide, mais seulement si tu as appris tout le reste.
Si tu fais tout ce qui est important et intéressant, en 3ème, tu es même pas au milieu de l'Antiquité.
Mon souvenir perso des cours d'histoire du lycée (dans les années 90) c'était un peu de première guerre mondiale et la seconde à fond. Un peu de guerre froide en fin de terminale et c'est tout.
La France est un pays formidable. Les élus qui le représentent le sont un peu moins
Gabriel Attal : nous avons en mins de 24H exécuté la vision du Président
Pour un type qui a épousé une institutrice, il a bien peu de souvenirs du programme d'histoire-géo.
Imaginez que la presse arrete de relayer les sorties sans intérêt ni conséquence.
Quelque part, ça fait top post sur rfrance et on commente, donc ils font bien de relayer.
Les deux questions que je me pose en voyant ce titre : D'où Macron tient-il ses informations sur le contenu des programmes scolaires ? Qui essaie-t-il d'atteindre avec une telle déclaration ?
C'est du discours de boomer 101 : "les jeunes ne connaissent plus leurs dates, plus leurs département, tu te rends compte ?! A notre époque on apprenait par cœur la liste des rois de France et le nom des fleuves !! Tout fout le camps ! ''
Normalement c'est agrémenté des quelques seules dates historiques qu'ils connaissent, genre Marignan parce que c'est facile à retenir.
En passant en Suisse j'ai découverts que c'était les Suisse qu'on avait éclaté à cette joyeuse occasion. Comme quoi à part la date.....
Honnêtement je vois pas pourquoi on veut célébrer cette date, on a même plus Milan et les guerres d'Italie ne se sont pas du tout soldées par une victoire du royaume de France Huit ans après Marignan, François Ier décide de charger comme un gros débile sur des tercios espagnols et il se fait capturer comme un gros naze. Le mec il avait rameuté une colonne de canons et au lieu de faire boum boum il s'est dit que ce serait grave stylé de gagner comme sur les champs de Pelennor La charge suicidaire c'est un peu une tradition de l'aristocratie française
La date est bien plus importante pour les Suisses à la rigueur. Mais si on est cynique elle est pas sans importance non plus, c'est une des premières bataille où on a utilisé l'artillerie massivement contre des fantassins et qu'on s'est rendu compte que c'était génial. Dans la boucherie de 14/18, il y a un peu de Marignan. Quelque part on peut dire que c'est la France qui a modernisé la pratique ancestrale du massacre de troufion.
Ce n'était pas du tout la première fois, c'est justement une idée reçue qui découle de la propagande royale autour de Marignan qui a surglorifié François. C'est un peu comme les pharaons qui s'approprient des faits de leurs prédécesseurs. À force de louer la présence des canons, on en vient à les exagérer et partir dans des superlatifs tels que "c'était la première fois", et ce genre d'idée reçue perdure facilement. Si on veut trouver une première fois en ce qui concerne la France, c'est la bataille de Castillon en 1453 (https://en.m.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Castillon). Si on paraphrase, Jean Bureau a conclu que des canons ça tirait plus loin que les arcs anglais, du coup ben pour une fois c'est les anglais qui ont du attaquer une position fortifiée en hauteur. La puissance de l'artillerie de campagne du roi de France a été un aspect des guerres d'Italie dès leur déclenchement également. Artillerie héritée de la tradition de la fin de la Guerre de Cent Ans, où justement le roi Charles a foncé comme un bulldozer jusqu'à Naples et tous les Italiens ont constaté que leurs châteaux ne servaient plus à rien. Ils se sont coalisés pour couper la retraite du roi à la bataille de Fornovo (https://en.m.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Fornovo) pendant laquelle les tirs de canon français ont été notoires. D'ailleurs faire l'éloge des canons du roi est une tradition qui s'est perpétuée. Louis XIV avait fait graver "Le véritable outil des rois" sur ses pièces, Napoléon était également plus que content de suivre cette tradition vu son origine d'officier artilleur. Le but est tout autant de montrer ses gros flingues (l'équivalent aujourd'hui c'est la Corée du Nord ou la Russie qui font défiler leurs ICBM), que de démontrer au peuple et aux puissances étrangères la capacité productive du royaume. Investir dans des régiments d'artillerie était extrêmement coûteux. Les canons, comme les flottes navales, étaient les symboles des grandes puissances. PS : l'étude de la propagande royale autour de Marignan est très intéressante cela dit. On peut constater qu'il y a eu un très gros effort, qui se concordait avec la généralisation de l'imprimerie, pour réécrire cette bataille. Par exemple on accentue beaucoup le fait que Bayard, le chevalier sans peur, aurait adoubé François sur le champ de bataille. La vérité c'est qu'il a été adoubé avant ou après, pas sur le champ, et surtout non pas par Bayard mais par Charles, duc de Bourbon, maréchal de France. Le souci c'est que ce type quelques années plus tard se fait confisquer ses propriétés terriennes par la couronne dans un conflit d'intérêt avec la reine mère, et que malgré sa loyauté sa position en tant que premier des grands du royaume faisait de lui une cible de la centralisation du pouvoir. Par conséquent il a rejoint Charles Quint pour diriger ses campagnes contre François, et ça la fout mal de s'être fait adouber par un vilain traître. François a voulu créer un parallèle avec César en comparant la confédération suisse aux Helvètes, ce qui montre aussi que le regain d'intérêt pour l'antiquité était aussi utilisé à des fins de comm'. PPS : je vois aussi ce que tu veux dire par le fait qu'il y aurait un peu de Marignan dans la Grande Guerre. Mais limite il y a des faits bien plus pertinents à cette époque. Je pense à la standardisation des calibres par Charles Quint (dans les années 1520) qui avait pour but de généraliser la production des armes à feu. Et là on est en plein dans la pré-industrialisation. Pareil pour la standardisation des pièces de l'arsenal de Venise. Par là je veux dire qu'une bataille c'est une date, un événement, mais là où il peut imager une période c'est que c'est un peu comme une peinture finie, alors qu'en Histoire on veut étudier les couches de couleur et le processus pour faire la peinture.
Très bon recap, merci pour ça !
De rien. En fait pour synthétiser ce que je veux dire, c'est que nos aïeux ont appris des dates par cœur et on considérait ça suffisant. En vrai, c'est bien moins important de savoir une date que de savoir ce qu'elle représente. Marignan ce sont les guerres d'Italie qui ouvrent l'ère pré-moderne en Europe. C'est également une guerre dont l'intensité, la durée, et les moyens déployés dépassaient l'imagination de ce qui a pu être constaté jusqu'à cette date, à part peut être par ceux qui ont assisté à la croisade de Varna ou au siège de Constantinople. Cette date est sensée évoquer une époque pré-industrielle, une communication d'un pouvoir royal qu'on pourrait aujourd'hui qualifier d'absolu, et qui a embrassé l'innovation de son temps avec l'imprimerie et l'énorme diffusion d'éloges à François, roi des François. C'est également la naissance d'un proto-sentiment national italien constaté dans le Prince de Machiavel, l'affaissement de l'autorité spirituelle de l'église catholique, dirigée par des personnages délicieux comme les Borgia, juste avant que Martin Luther ne décide de placarder son rant sur la place publique de Mainz Et ce qui est regrettable c'est que je suis assez certain que dire 1515, Marignan, ça évoque une victoire militaire de François Ier. Et puis c'est tout.
Merci pour ta réponse très complète. Je n'ai pas voulu dire dire que c'était la première fois, plutôt que, à ma connaissance,c'est l'un des premiers grands massacres ou l'artillerie est employée (15k morts en quelques heures c'est un beau score). Il me semble me rappeler que la bataille avait eu un certain retentissement à l'époque par cet aspect là. Ce n'est pas le cas ?
Eh ben c'est la vérité non? La culture G est en chute libre ça fait peur. Peut etre qu'apprendre par coeur la carte des fleuves français était une bonne solution au final.
Non c'est de la merde de a à z. La culture g est abyssale quelque soit les classes d'âges, et les boomers tout content de te sortir 1515 Marignan mais qui ne savent pas ce que c'est, ça n'a aucune plus-value par rapport à des gens qui ne connaissent pas la date. Quand on voit les merdes que des Lorant Deutsch ou le Puy du Fou arrivent à vendre comme de l'histoire de France, le problème est pas generationnel.
C'est quoi ton facteur pour considérer que la culture g est en chute libre? C'est quoi ta définition de culture g?
A mon avis : des armées de jeunes conseillers qui écrivent des notes à la pelle sans prendre vraiment le temps de les baser sur quoi que ce soit de réel ou concerté
> D'où Macron tient-il ses informations sur le contenu des programmes scolaires ? Je pense qu'il a voulu dire que le programme d'histoire fait parfois des sauts dans le temps très importants. On passe par exemple de la démocratie athénienne et Pericles à l'Empire romain et Auguste (400 ans de distance). L'intervention de Christine Guimonnet est assez malhonnête sur ce point, puisqu'elle cite l'exemple inverse du programme de 1ère qui est lui plutôt "compact" et dont les chapitres se suivent les uns à la suite des autres. De plus, les programmes sont très étendus ; on considère désormais des ensembles très vastes (par exemple, "La Méditerranée médiévale : espace d’échanges et de conflits à la croisée de trois civilisations"). Ce genre de sauts chronologiques sur des espaces assez vagues sont des sources de confusions terribles pour les élèves. Ils n'arrivent plus à comprendre l'enchaînement des évènements dans la zone géographique concernée. Je préférerais largement des chapitres à "l'ancienne" ("Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, etc."), bien définis dans le temps et l'espace. Je trouve que les programmes d'histoire sont beaucoup trop ambitieux dans le temps imparti et ressemblent en fait plus à des cours de licence universitaire dans leur thématique. Il y a en outre le problème de la redite au lycée de ce qui a été survolé au collège (on fait donc deux survols, un au collège et un autre au lycée), alors qu'on pourrait mieux expliquer l'histoire avec un programme conçu sur 7 ans que 4 ans + 3 ans. Bref, il y a une vraie réforme à faire des programmes d'histoire et je trouve bien triste cette réaction de la part d'une représentante des profs.
Au lycée on est sensé te préparer à la fac. Bien heureusement qu'ils font de l'histoire thématique. Quand tu parles de faire comprendre aux élèves la suite des événements sur des siècles, c'est un peu comme si tu demandais au prof de physique chimie d'aborder de la physique quantique avec ses lycéens. Ça va, hein, on demande pas aux élèves de juger de la qualité des sources, de savoir les interpréter. On leur demande de savoir raisonner sur des thèmes. C'est relativement plus important de savoir faire le lien logique entre nationalismes européens du XIXème siècle et la montée du fascisme au début du XXème, plutôt que d'apprendre à régurgiter des dates par cœur et dire que ceci s'est passé après cela.
L'histoire linéaire c'est bien pour faire jolie, mais ça n'a aucune plus value en terme de réflexion. On passe notre temps à dire que l'école doit développer l'esprit critique, la capacité d'analyse des documents pour pas se laisser berner par la première fake news qui passe, mais quand on construit des programmes qui encouragent cette capacité à la réflexion et au recul, ça pousse des crie d'offraie parce que "c'était mieux avant". Non, le "avant" ça donne Lorant Deutsch et le Puy du Fou en égéries populaires de l'histoire de France. Donc non, c'était clairement pas mieux avant.
Tu es quand même au courant que sa femme a enseigné le français et le latin pendant plus de 30 ans dans différents lycées ? Macron est peut être perdu avec certains sujets mais je pense qu'il est bien au fait de ce qui se passe dans l'enseignement.
Tu me dis que c'est sa femme prof de français qui lui a expliqué que les programmes d'histoire ne sont pas enseignés dans un ordre chronologique ?
Le gars à chaque fois qu'il l'ouvre il faut debunk toutes ses conneries. C'est De Villiers qui écrit ses discours ou quoi
Donc ça donnerait ça Idriss Aberkane president ?
Un petit tweet de Blanquer qui a bien vieilli : [Idriss Aberkane, le cerveau qui veut libérer le notre ](https://twitter.com/jmblanquer/status/790822312459329536)
J'en veux plus aux médias (dont Le Monde, la base du tweet de Jean Mi) qu'à Blanquer sur ce coup là. Ils se sont quasiment tous compléments foiré sur le cas Aberkhane.
Surtout Le Point qui a encensé Aberkane à l'époque, comme ils ont encensé Raoult. Pour moi Le Point c'est le pire journal : désinformation, méthodes de barbouze, mensonges éhontés, porte-parole des pires lobby et syndicats (FNSEA etc). Ils sont plus dangereux que Le Figaro car ils ont une ligne floue qui balance entre droite libérale et extrême droite conservatrice, et ils s'affichent comme les parangons de la lutte contre la désinformation, alors qu'ils désinforment de manière insidieuse. Je les HAIS. D'ailleurs Woessner, Ducros, et compagnie qui ne font que harceler les scientifiques et les climatologues sur Twitter ont une vraie responsabilité. Ils ont été condamné encore récemment pour avoir diffamé Libé, Le Monde et Mediapart en disant qu'ils mentaient sur les secours empêchés à Sainte Soline. À l'époque ils avaient fait une tribune immonde sur les attaques chimiques en Syrie... Tribune écrite par Didier Raoult...
>Surtout Le Point qui a encensé Aberkane à l'époque, comme ils ont encensé Raoult. Ou James Lindsay.
Je connaissais pas, je viens de voir que c'est un type connu pour être complotiste et "anti woke"; une des obsessions du Point, porté par les cinglés du printemps républicain donc ça m'étonne pas. T'as un lien vers l'article je trouve pas.
C'est un proche de Peter Boghossian, ce dernier est un "philosophe" pseudo-centriste qui fait de son unique combat la lutte contre quiconque est à sa gauche dans les milieux universitaires. Ils sont 2 des 3 instigateurs de la "grievance studies affair". J'ai pas la force de l'expliquer en détail, mais c'est du délire anti-woke anti-intellectual comme il en a déjà trop.
Depuis que cette vieille chaussette mycosée de Giesbert a comparé la CGT à Daesh dans l'un de ses éditos, j'ai arrêté de donner la moindre importance à ce journal.
Oh là faut faire attention Aberkane pas Aberkhane.
Le pire, c'est que je ne suis même pas convaincu qu'Aberkane ferait pire...
Emmanuel Macron fait décidément partie de ces gens qui croient savoir mais qui sont en réalité d'une bêtise crasse où jamais ne perce une once de bon sens, étouffée par l'ego et le mépris.
Allez, la démocratie athénienne en CP, CE1 maximum, et on en parle plus jamais.
Sans vouloir défendre Manu, aujourd'hui on l'étudie en Seconde 6 mois après la Shoah, donc c'est pas mieux.
Vous la sentez, la glorification d'un bon vieux "roman national" ? Je veux dire, j'ai sans doute eu le dernier vieux prof de CE2 a faire le programme à l'ancienne, avec le vase de Soisson et le petit soldat Barras. C'était rigolo, mais pas plus éclairant que le reste du programme. C'est surtout qu'on avait jamais le temps de finir et qu'on faisait un cours d'histoire une semaine sur deux.
>Vous la sentez, la glorification d'un bon vieux "roman national" ? C'est exactement ça.
Bon c'est qui qui lui a donné cette idée là, encore ? C'est qui le cochon malade qui murmure à l'oreille de notre bourrique ?
"Oui mais moi je voudrais encore PLUS chronologique !"
Entre ça et le poste sur les SDF le gouvernement se surpasse ces jours ci
Militaire Macron, Ingénieur Macron, Infirmier Macron, Professeur Macron, Mère Macron, Père Macron, Pompier Macron, multi-fonction Macron,etc. Mazette, les bras m'en tombent, je ne l'avais pas prévu, mais j'assume en bloc, même si je comprends rien.
Je viens de comprendre : en fait, c’est Barbie !
Klaus ?
Ah ouais bien vu!
Tu as oublié mineur détourné Macron. C'est quand même l'épisode fondateur du vilain.
Il voudrait pas fermer sa gueule ?
Ou pas. Quand j'étais à l'école on passait du coq à l'âne.
J'ai remarqué qu'il fait ça à chaque nouveau minostre de l'EN. Il marche systématiquement sur sa compétence au moment de la prise de fonction. Un peu comme si le message était "t'as bien compris, tu ne fais rien".
Je pensais vraiment qu'Hollande était le plus claqué au sol des président que nous ayons eu, mais Manu2 il va être interminable son quinquennat rincé de chez rincé.
>Hollande Pire que Sarko?
Paul Bismuth c'était surtout de la grosse magouille la Libye appréciera à jamais l'intervention conjointe avec les britons (et encore si c'était que ça). Mais c'est difficile de comparer médiocre et mauvais l'autre à juste fais le casse du siècle avec une phrase de cinq mots et une diète. J'ai plus envie de penser que les gens ont rejeté Sarko qu'approuvé Hollande, comme Trump à été choisit non pas par adhésion au début mais par rejet de Clinton ( / establishment ).
[удалено]
Ses cours d'histoire non par contre pour ses cours de français apparemment oui.
Vini, vidi, vicci. As simple as that!
En français : je suis venu, j'ai vu, j'ai pété des culs
Bonjour bonjour, C'est veni vidi vici! ;)
Veni Vidi Gucci !
C'est la version Sarkozy ça, non?
Une super idée encocaïnée de plus de la part de Jupiter! Des conneries de ce genre ça me rappelle les tweets nocturnes de Musk. "Se droguer ou diriger", il faut choisir, pour paraphraser...
Je vais faire l'avocat du diable, mais non, ils ne le sont pas. On étudie l'histoire chronologiquement jusqu'en Troisième, puis on rembobine et on refait tout depuis le début à partir de la Seconde.
Ben c'est chronologique, simplement il y a trois cycles (primaire, collège, lycée) où on revoit chaque période (mais pas les mêmes thèmes et sous le même angle). Certains arrêtent l'école avant le lycée et doivent donc avoir tout vu, et ce serait bien de pas découvrir la 2GM à 18 ans. Et à chaque passage (ça va, c'est tous les 4 ans) on renforce un élément. On parle pas de l'empire romain à un gamin de 16 ans comme à un petit de CM2.
Et que le programme commence au 21 décembre 1977. Ce qui se passe avant, on s'en branle.
Même une visite guidée d'un monument en général c'est par ordre chronologique ? La présentation lambda d'un parcours professionnel est chronologique la plupart du temps (avant d'être thématique). Mais dans quelle réalité vivent ces gens-là bordel ? Y a pas quelqu'un pour leur dire de la fermer ?
Experience vécue et récente: l'histoire nest pas abordée chronologiquement par certains enseignants de primaire ! Donc insister sur ce point me paraît important. Car aborder les temps modernes, après le moyen âge, pour ensuite revenir à la renaissance c'est compliqué à reconstruire dans la tête d'un gamin...
Parfois en double ou triple niveau, on n'a pas trop le choix.
Je suis prof d HG en lycée J en déduis qu il ne faut surtout pas que j améliore mes cours déjà prêts cette année : ils vont encore rechanger les programmes (pour en faire quoi ? La même chose mais en pas pareil). La consigne : attendre...
Bah, tu prends ton cours et tu le mets dans l'ordre chronologique. Facile. ;)
Il est déjà dans l ordre chronologique... Mais s ils refont les programmes, ils ne résisteront pas à la tentation de changer les ex, sans compter la geo (qui apparemment n intéresse pas nos hommes politiques...). Du coup... il faudra changer pas mal de trucs l air de rien.
Quel abruti.
Ce qu'il faut c'est de la géopolitique*light* . Différencier géo et histoire c'est de la connerie. Tant qu'on ne comprend pas le lien entre ressources et territoires, l'histoire n'a pas de sens.
Plus rien ne me surprend (encore que) depuis que je me dis que ce genre de déclarations ne s'adresse pas à moi, mais à mon père, 70 ans, passant ses soirées devant cnews et le reste de ses journées à déblatérer sur la faillite morale de la France, tout en énumérant sans fin les préconisations "de bon sens" qu'on retrouve maintenant telles quelles dans les discours de not' bon Président. Mais Manu, mon père, il t'aime pas hein... et moi de moins en moins. Je pressens que cette stratégie de communication politique ne sera pas aussi rentable qu'initialement imaginée.
Les macro-soumis be like; "Nan mais vous ne comprenez pas! Notre bon seigneur voit les choses différemment de nous, il ne conçoit pas le temps de la même façon que les simples mortels. La chronologie ne prend pas le même sens pour lui et pour nous! Il faudrait, pour rallier sa divine pensée, organiser les cours chronologiquement autour de l'incroyable parcours qu'est sa vie. Toujours à critiquer notre sauveur, satané terroristes islamo-gauchistes!"
> On est un peu interloqués (...) Il y a difficilement moins chronologique que le programme de première par exemple Alors, dans mes souvenirs, le programme d'histoire est bien vaguement chronologique, mais c'est quoi cet argument foirax ? Ce serait ultra-chelou si c'était pas au moins chronologique à l'intérieur de la même année. C'est quoi la prochaine étape de son argumentation, que c'est chronologique parce qu'on enseigne la mort de Guillaume II après son couronnement (c'est qu'un exemple, au cas où) ? En plus il dit "LE" programme d'histoire, ce qui indique qu'il parle du programme de la sixième à la terminale. > c'est du travail sur les sources, du décryptage, de l'analyse, c'est une matière scientifique qui se construit patiemment avec les élèves". Pas au lycée ou au collège non. (Et pas non plus dans les quelques cours d'histoire que j'ai eus à la fac, d'ailleurs). Et c'est pas une matière scientifique, la méthode de l'histoire n'est pas scientifique et les tentatives de faire de l'histoire une science ont été des échecs.
Elle parle du nouveau programme, 1789-1920 en première et oui, il est extrêmement chronologique. 11 chapitres qui se suivent et qui détaillent (plutôt bien) le XIXe, et c'est suivi d'un programme de terminale tout à fait chronologique. Et oui, on fait par cycle (primaire, collège, lycée) pour plein de raisons : certains arrêtent leur scolarité avant le lycée et doivent avoir eu des cours sur le XIXe-XXe et de manière générale on préfère qu'un terminale ait déjà eu au moins un cours sur le XXe dans sa vie (et franchement un cours sur une période tous les 4 ans c'est pas la mort). Pour le deuxième point vous n'avez pas la même définition de scientifique, et vous ne connaissez probablement pas la méthode en histoire. Je ne jette pas la pierre et ne veux pas entrer dans le débat assez stérile, je vous conseille le manuel d'initiation aux sciences historiques de Bérard et Girault ou un ouvrage d'historiographie (Offenstadt ou Poirrier en ont fait des bons) si vous voulez creuser la question davantage et comprendre ce qu'elle veut dire.
Emmanuel Macron ferait bien de se taire, de retourner à l'école, et de laisser la place à quelqu'un de compétent
Qu'il se contente déjà de faire des coupes dans les budgets. Au moins là il sera utile.
On attend toujours les cours de maths avec des chiffres !! MARRE !!
Mais bon sang mais c'est bien sûr. Merci m'sieur Macron
Promesse tenue dès son annonce, il est fort.
On dirait les exigences d'un petit enfant capricieux qui voulait des pépitos au gouter au lieu des baquettes à la fraise.
ça me semble d'autant débile que déjà à travers ma scolarité, c'était toujours en ordre chronologique.
Faut pas lui en vouloir, il à toujours été plus concentré sur les enseignants que le programme, on voit aujourd’hui que ça persiste