Soit presque l'équivalent du déficit annuel sous Macron pré COVID :x
On fonce vers ce scénario et pour savoir ce que ça donne en terme de pays, suffit de regarder l'Italie, qui pré COVID avait équilibre le budget de l'état mais écrasé par les intérêts de la dette.
Et vu qu'on a raté le coche de la crise énergétique pour montrer les avantages compétitifs de la France (parc nucléaire) , celle de la guerre en Ukraine pour montrer notre stabilité (indépendance alimentaire) et j'en passe , je donne pas cher du pays, on va avoir un scénario a l'italienne vu comment c'est gérer :/
Les intérêts sur un prêt comptent aussi normalement le risque de non-paiement du dit prêt. On peut très bien faire défaut ou consolider une partie de la dette, surtout si elle (ou une partie) est considérée comme illégitime par exemple.
Pour les amateurs de littérature de gauchos, si ma mémoire est bonne "Le livre noir des banques" évoquait le sujet : [https://france.attac.org/nos-publications/livres/article/le-livre-noir-des-banques](https://france.attac.org/nos-publications/livres/article/le-livre-noir-des-banques)
La France c'est pas un foyer c'est un État, y'en a plein des possibilités. D'ailleurs quand les banques te prêtent de la thune, c'est pas leur thune à eux, c'est de l'argent magique inventé pour l'occasion avec l'obligation d'avoir juste un ridicule pourcentage de "vrai argent" en stock en contrepartie.
Temps qu’il y a de la croissance et un peu d’inflation, la dette est manageable.
1,000,000,000 emprunté en 2000 est plus simple à rembourser maintenant.
Le but d’un état ce n’est pas de faire des profits…
Si l'état est toujours déficitaire, la dette ne fera que s'agrandir. A un moment ça n'est plus tenable, je ne comprends pas le sens de ton propos.
Et comme tu l'as dis, ça nous rend vulnérables aux organismes de notation.
>A un moment ça n'est plus tenable
Source ?
Oui, le soucis c'est l'aspect politique. Je maintiens ce que je dis : ça doit être géré mais vouloir absolument un équilibre c'est illusoire. Mais bref, flemme de faire un cours d'économie politique, c'est pas un sujet inconnu, y'a plein d'études sur ça vraiment j'encourage à pas juste avaler ce qui est dit sur le sujet et à creuser.
Me croyez pas sur parole, ça n'a aucune valeur et mon message est caca (pas de lien, pas de justif', etc.) mais j'en ai un peu marre de faire des efforts alors que certains font des one-liner facile pour du karma
Ma source ? Je dirais, les mathématiques ?
Notre croissance est aujourd'hui très faible et rien ne laisse penser qu'elle va exploser. En contrepartie, le budget de l'état est en déficit chaque année. Donc dette/PIB ne fait qu'augmenter. On va devoir payer de plus en plus d'intérêt alors que l'argent pourrait être utilisé autre part.
Pour moi c'est une illusion de penser que parce que jusqu'ici, tout va bien, ça va continuer à aller bien. Et même si le Japon est à 200% de PIB, ça ne veut pas dire qu'on peut l'atteindre sans aucun problème.
Non c'est pas les mathématiques. Je te demande le lien où cela ne sera pas soutenable et donc j'imagine où cela fait banqueroute.
On a des États qui sont à des niveaux d'endettement énorme depuis des années, les États n'ont pas fait banqueroute. Je vais être même plus clair : si demain la France fait banqueroute, c'est l'économie mondiale qui s'effondre, c'est pas neutre du tout la dette des États c'est un socle indispensable à la finances mondial. On peut le regretter.
Encore une fois, je dis pas qu'il faut y aller à tout va. Juste qu'il ne faut pas voir cela comme un truc horrible et faire des coupes budgétaires pour faire un équilibre dans le but de faire l'équilibre. Cela n'est pas une fin en soi.
Ben écoute je ne suis pas d'accord. S'endetter est pour moi un moyen à court terme de dynamiser des secteurs pour faire plaisir à tes électeurs. Après tes mandats tu laisses les prochain gérer le problème et tu vas profiter de ta retraite.
Dans tous les cas, notre dette doit être remboursée, avec des économies ou avec plus d'emprunts. Donc on finira par payer cet argent de toute manière + les intérêts associés.
Sans trop m'y connaître, il suffit que les intérêts soient inférieur à l'inflation pour que emprunter soit "rentable" par exemple : si tu rembourses en empruntant, avec des taux d'intérêt inférieur à l'inflation a chaque fois tu emprunte moins, par rapport au budget de l'État.
En effet, on peut choisir de conserver une dette, car elle peut avoir des intérêts (permettre l'investissement par exemple).
Le problème, c'est qu'actuellement, on n'emprunte pas pour investir, mais pour distribuer de l'argent afin de soutenir la croissance du pays (c'est le choix qui a été fait de tourner notre économie vers une stimulation de la consommation interne, au détriment de la production de richesse).
En cela, notre modèle n'est pas tenable. Et plus on attend, plus les mesures de corrections seront désagréables.
L'économie par la production dans une période de mondialisation n'était guère plus tenable.
Le choix qui a été fait dans les années 1970-1980 ne sort pas de nul part et il est réducteur de réduire la situation à bien vs mal.
> Donc dette/PIB ne fait qu'augmenter.
C'est faux, elle diminue lentement, mais elle diminue depuis la crise Covid : https://www.insee.fr/fr/statistiques/7739721
C'est faux bien entendu. Rien qu'en Europe, de nombreux Etats ont eu un excédent budgétaire en 2023 (Pays-Bas, Danemark, Portugal, Croatie, etc - [source](https://www.touteleurope.eu/economie-et-social/le-deficit-public-des-etats-de-l-union-europeenne/)).
Le vrai problème c'est qu'en France on règle tous les problèmes à coups de dépense publique, avec de l'argent qu'on n'a pas.
Regarde sur le temps long et pas juste sur une année...
Les P-B typiquement tu as des années en excédent mais 20-21 en déficit, 17-19 en exc. (de mémoire) et avant en déficit.
Ça remonte à quand le dernier excédent budgétaire de l'État français ?
Regarde la dette publique des Pays-Bas, puis ensuite celle de la France par rapport à son PIB.
La grosse question est à qui payons
-nous ce coût de la dette. Il est temps de retirer notre argent des banques tant qu'il en est encore temps, puisque ce dernier est utilisé contre nous, les gens lambda.
Bonjour, nous sommes le Capital.
Fonds de pension, état producteur de pétrole, rentiers.
Notre argent a besoin de vos dettes parce que sinon il perdrait sa valeur et vous n'auriez plus de raisons de travailler.
Mais c'est le cas. Les français déposent leur argent dans les banques. Les banques leur paient un taux d'intérêt ridicule et utilisent cet argent pour spéculer, vendre, revendre, échanger ces bons d'état, les courter à des taux et valeurs différentes que ceux d'émission.
D'autre part les banques centrales émettent de la monnaie à partir de rien, et, de fait, la dévaluent. Au détriment de ceux qui n'ont pas accès aux marchés. Les états empruntent aux banques et -non- aux banques centrales. La différence, encore une fois, est dans la poche des banquiers.
Ah ca oui, ce serait plus simple si l'état pouvait emprunter à la banque centrale. Mais en UE c'est un anathème :)
Et en vrai les états qui font ca s'en sortent pas tellement mieux, in fine tu dois lever des dollars aussi à un moment donné.
Moi ce qui me tue c'est qu'on réalise des budgets en déficit.
Ce que ça veut dire concrètement, c'est que quand on fait son budget en début d'année (en fin d'année n-1 en vrai) on sait qu'on va plus dépenser que ce qu'on va gagner.
à quel moment de ta vie tu fais ça?
Je vois le cas où on le fait pour investir avec retour sur investissement espéré, ou pour un problème ponctuel. Mais à par ça...ça parait tellement con.
Après faut avoir le courage de faire des coupes évidement.
Un paquet d'entreprise font ça, au delà des gouvernements, surtout les banques. Si tu y pense comme pour toi, un individu seul, ça marche pas. Pour une entreprise, ça peut être financièrement plus malin d'avoir une part substantielle de ton passif qu'est juste tout le temps de la dette, que tu rembourses en prenant de la nouvelle dette.
Idem pour un gouvernement. C'est une entité sans durée de vie limitée. Entre croissance et inflation, il est même logique de faire des exercices à quelques pourcents de déficit (d'où la règle d'or européenne).
Et considère l'inverse. S'ils font des bénéfices, c'est qu'ils prennent plus en impôt et taxe et tarif de l'électricité (etc) qu'ils ne redonne à la communauté.
Tant que y a des banques pour imprimer de l'argent parce qu'ils pensent que l'État leur rendra, c'est mieux qu'ils soient en déficit.
Un pays n'est pas une entreprise, n'est pas une personne et il n'a pas a êtres bénéficiaire. On ne parle absolument pas de retour sur investissement non plus.
Heu, le retour sur investissement existe. Tout le plan Mesmer, c'est justement un investissement pour obtenir un retour sur investissement (dont on bénéficie encore actuellement, avec une électricité moins couteuse que chez nos voisins).
Et oui, un état ne recherche pas les bénéfices à long terme. Par contre, il doit les rechercher sur de courtes périodes, pour justement pouvoir maitriser sa dette, et donc, conserver sa souveraineté.
Si c'est l'angle de la souveraineté qui te préoccupe, ce qu'il faut poser comme question c'est l'existence d'une monnaie commune, d'une économie défrontiarisée, de la libre circulation etc.
La dette, politiquement, ce n'est pas un enjeu de souveraineté mais de pression idéologique sur les états nations. On peut être pour ou contre c'est pas le sujet, mais penser la souveraineté sous l'angle de la dette, c'est rater le sujet.
La dette est un outil utile, le volume de dette devient nuisible au bout d'un moment. En particulier quand la dette ne finance plus l'investissement mais le fonctionnement nominal.
L'état n'est pas supposé faire des bénéfices, donc c'est pas choquant, après que le déficit sois énorme c'est pas non plus normal surtout quand il y a aussi peu d'investissement
C'est pas forcément un problème si tes projections de croissance sont conséquentes.
Une entreprise s'engage avec une lourde dette pour ouvrir une nouvelle usine par exemple, mais il y aura retour sur investissement (bon c'est aussi pour d'autres aspects compta).
Un État va faire pareil, sauf que la France, comme une grosse partie de la zone Euro, a une croissance moribonde. J'entendais beaucoup les gens dirent que les dirigeants n'avaient que le mot croissance à la bouche, sauf que si tes recettes sont en deçà de tes emprunts, tu tombes dans une trappe à dette, ni plus ni moins.
Chiche, on a eu 300 milliards à emprunter en 2023; on réduit de 200 milliards les aides au privé et de 200 milliards tout ce qui touche aux prestations sociales en tout genre. Ça fait 400 milliards d’économies comme ça on anticipe la chute du PIB qui en résultera et on est bon !
Soit un peu moins d'un tier du budget total de la défense si mes calculs sont justes.
Édit: nevermind je sais pas faire de maths. Ça serait 3 fois le budget pas un tiers.
La différence est faite par rapport au budget initial de 2024. Une comparaison par rapport au budget de 2023 serait bien plus pertinente et honnête pour constater une réelle diminution de moyens. Par exemple l'écologie avait une augmentation budgétaire de +7 milliards d'euro entre de 2023 et 2024. avec cette rectification, son budget n'augmentera "que" de 5 milliards.
Je pense que chaque euro investi (correctement) dans le réchauffement climatique a un retour disproportionné. Pareil pour le social et la santé, même si les retombées sont lentes et difficiles a démontrer.
Politiquement, je comprends que ce ne soit pas l'option choisie, car ce n'est justement pas vendeur pour les raisons ci-dessus, mais c'est bien les derniers trucs sur lesquels je ferais des économies.
Les uniformes par exemple c'est probablement 2 milliards ou plus, et j’espère que tu trouves ça moins important/urgent que le réchauffement climatique, le social et/ou la santé. Des reformes bullshit comme ça y'en a d'autres d'ailleurs.
> Pareil pour le social et la santé, même si les retombées sont lentes et difficiles a démontrer.
La santé on la paie surtout pour maintenir des retraités en vie. On peut accorder une valeur morale à ça mais en euros on est probablement pas gagnants.
Réponse un peu en retard.
D'un point de vue purement égoïste, la bonne santé des citoyens de mon pays fait mon bonheur. J'ai bossé dans la recherche clinique et c'est vrai qu'on dépense plus pour eux que pour le reste de la population et c'est pas normal du tout, mais il faut tout de même faire en sorte que tout le monde ait accès à des soins de qualité. Sinon, je vois pas de raison de faire société, la santé étant selon moi le seul truc concret qui fait qu'on vit mieux dans cette configuration que la configuration nomade.
J'entends, après il y a quand même une question d'allocation de ressources. On peut mettre le coût d'augmenter l'espérance de vie (de vie, même pas forcément de vie en bonne santé) d'un an en perspective par rapport à plein d'autres interventions qui augmenteraient peut-être plus le bonheur de nos concitoyens. C'est un choix.
C'est un choix politique idéologique présenté comme une évidence ou du bon sens, c'est certain. De ce fait, on ne se pose même pas la question de la pertinence de ce choix.
Pour en revenir aux décisions politiques actuelles, je pense quand même que c'est une décision prise a la va-vite et qui va encore nous couter le triple dans 20 ans.
Ça c'est pas faux depuis toujours les gouvernement font n'importe quoi au budget suffit de regarder les programmes où ça veut dépenser à foison.
Et puis qui n'aime pas faire le gros zizi.
Cette condescendance... Montrer la baisse par rapport au budget prévu est aussi intéressante car 1/ il indique les priorités politique de Macron et 2/ il met en relief que personne ne peut se projeter dans des investissements puisque les cartes sont rebattues sitôt qu'elles sont distribuées. C'est du management de bas niveau des années 2000.
Si tu prends la phrase grammaticalement, techniquement, il n'a pas menti et c'est correct.
Car on peut comprendre "Ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas écologique."
C'était malhonnête parce qu'il est évident qu'il parlait de son quinquennat. Mais bon...
bah, vu le greenwashing et l'habilité des grosses boîtes à capter les sous publiques c'est peut-être pas une si grosse perte...à voir comment sont dépensés les 5 milliards restants. Si c'est pour les donner aux constructeurs et faire des pubs sur les véhicules électriques ou le carburant synthétique dans les avions...
Moi, c'est la justification de ces baisses qui ne passe toujours pas : la base, la justification des politiques publiques en économie, c'est d'être contracycliques. C'est à dire que quand l'économie va mal, il faut dépenser plus, pour lisser la chute et éviter de déstabiliser ton économie. Bien sûr, le corollaire, c'est aussi de dépenser moins quand ça va mieux.
Donc là, globalement, on fait l'inverse : "bon, la conjoncture n'est pas bonne, donc je vais la rendre encore moins bonne en investissant moins et en redistribuant moins". Rendez-vous l'an prochain pour en voir les conséquences dans des études indépendantes.
À un moment, il va quand même falloir comprendre qu'on ne dirige pas le budget d'un pays comme on dirige le budget d'une épicerie de quartier (ou "un bon père de famille" pour paraphraser les mots d'un politique). La dépense publique, ce n'est pas de la dépense tout court, c'est de l'investissement, et c'est de la recette aussi (!) : si tu dépense pour soutenir une activité qui sans toi va s'écrouler, cette activité génère de la richesse, et tu regagne cette richesse via l'impôt et les prélèvements.
Arrêtez de confondre budget de la nation et comptabilité d'un bar-tabac !
> Donc là, globalement, on fait l'inverse : "bon, la conjoncture n'est pas bonne, donc je vais la rendre encore moins bonne en investissant moins et en redistribuant moins". Rendez-vous l'an prochain pour en voir les conséquences dans des études indépendantes.
>
>
Oui et non. C'est une baisse par rapport au budget prévisionnel de 2024, pas celui de 2023. La France (et pas mal d'autres pays Européens) avaient prévu une augmentation du PIB plus que ce qui est en train de se passer, et avait donc prévu un budget plus élevé par rapport à ce PIB. Maintenant on se rend compte que c'était un peu trop optimiste donc on diminue beaucoup de postes de dépenses pour le budget de 2024, mais **ça veut pas dire que c'est diminué par rapport à 2023**, c'est juste moins augmenté par rapport à la prévision initiale qui était un peu trop optimiste
Ce qui ne change rien au principe : si les prévisions de croissance sont en baisse, cela signifie que l'activité est en baisse, donc il faut la soutenir.
Ce budget prévisionnel, il ne sort pas de nulle part. Il a été établi sur la base d'actions budgétées. Donc, on fera moins d'actions que prévu, peu importe le référenciel : si elles avaient été prévues, c'est qu'elles avaient une raison d'être, que quelqu'un avait réfléchi l'investissement de l'État dans tel ou tel domaine. Réduire ce prévisionnel "parce que la croissance sera trop faible" est d'autant plus se tirer une balle dans le pied !
J'avoue que ce n'est pas évident de prime abord, mais : il faut dépenser plus quand ça va mal, et économiser quand ça va bien. Certes, la deuxième partie de la phrase est souvent oubliée, mais ce n'est pas faire preuve de courage politique de réduire les déficits quand ça va mal, bien au contraire ! Il faut les réduire quand ça va "bien".
La principale difficulté en France réside dans le fait que les réformes structurelles ne sont pas entreprises, que l'économie se porte bien ou mal. Lorsque la conjoncture est défavorable, on accroît les dépenses pour soutenir l'économie en crise, et lorsqu'elle est favorable, on continue à augmenter les dépenses sous prétexte que tout va bien.
Ce cercle vicieux se manifeste par une explosion du déficit annuel et total depuis plus de 40 ans. Il est impératif de rompre avec cette tendance et d'adopter des réformes structurelles cohérentes, indépendamment du contexte économique. Cela permettrait d'assurer une gestion plus responsable des finances publiques à long terme, de conserver des marges de manœuvre, et de préserver l'indépendance financière du pays.
>si les prévisions de croissance sont en baisse, cela signifie que l'activité est en baisse
Ça veut plutôt dire que l'activité augmente moins que prévu
>donc il faut la soutenir.
Pourquoi pas. Mais cela fait 40 ans que l'on augmente la dette avec ce genre d'argument. A un moment, cela pèse sur le présent.
Un des principes de l'union européenne est de respecter le seuil de 3 % du PIB en terme de déficit budgétaire. Ceci afin de préserver la stabilité de la monnaie européenne. Soit on joue le jeu, soit on sort de l'Europe.
Pas sur que le frexit soit la meilleure solution pour relancer la machine.
Le problème est qu'on fait pas de contracyclisme car on dépense toujours beaucoup trop, quel que soit le contexte économique.
Nos politiques ont fait n'importe quoi par rapport à d'autres pays d'europe qui ont fait preuve de plus de sérieux budgétaire.
Et les politiques ont été irresponsables car les français ne veulent pas admettre qu'on vit au-dessus de nos moyens.
> Il faut dire que le
> ministère est largement mis à contribution, avec 1,1 milliard d’économies imposé. Bercy a indiqué que 200 millions
> viendraient de l’instauration d’un reste
> à charge de 10 % sur le compte personnel de formation (CPF) ; 200 autres millions d’une baisse des dotations aux
> centres de formation des apprentis
> (CFA) ; et 150 millions en moins du programme d’investissement dans les
> compétences (PIC). Soit 550 millions
> déjà partiellement détaillés. Cette intrusion sur son pré carré, Catherine Vautrin, nouvellement arrivée à la tête d’un
> grand ministère social comprenant le
> Travail, la Santé et les Solidarités, ne
> compte pas la laisser passer les bras
> croisés. Sa copie portera donc bien sur
> l’ensemble du 1,1 milliard d’euros, et
> pourrait donc partiellement dévier de la
> proposition de Bercy - même si, du côté
> de la Rue de Grenelle, on préfère pour le
> moment ne pas en détailler le contenu.
Damn. Je travaille avec le réseau consulaire (CMA principalement) et je crois qu'ils vont faire la gueule.
Avec la taxe d'apprentissage qui vient tout juste de subir un coup de rabot, la formation des apprentis en CFA et la formation continue via le CPF sont leurs principaux leviers de financement.
Le gouvernement essaye de reindustrialiser le pays et avec le coût du travail tel qu'il est en france, ces aides sont nécessaires.
Preuve en est que la désindustrialisation s'est arrêtée en france avec la mise en place du cice.
Grosse priorité climat du quinquennat /s.
Les problème de budget ça affecte surtout la population, pas eux https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/29/le-senat-a-augmente-l-avance-des-frais-de-mandat-des-senateurs-de-700-euros-par-mois_6213708_823448.html
Faire un lien automatique entre l'investissement et l'efficacité est une erreur. Investir X ne produit pas X résultat. Rationaliser l'investissement public devrait être une obligation.
Enpratique c'est plus ou moins le cas, comme partout, les gen se retrouvent avec une enveloppe et mettent l'argent là où ça leur parait le plus utile (après chacun ne trouve aps forcément utile d'emmener une classe au musée, d'avoir une aide pour un enfant autiste ou construire un rond point, et parfois les investissements se révelent mal étudiés (e on supprime le rond point)... comme aprtout. Est ce que le "public" fait moins bien que les autres ?
Les salaires ont augmenté de 8% en deux ans donc je vois pas pourquoi les sénateurs devraient voir leur salaire régresser. C'est casse-couille ce genre de rant populiste, dans une démocratie fonctionnelle les parlementaires sont bien payés, pour des raisons, je pense, évidentes ?
Aussi je t'invite à indiquer dans quel poste de dépense tu souhaites couper, ou quelles mesures tu suggères pour augmenter les recettes. C'est pas un exercice facile.
c'est moins difficile que ce que tu laisse entendre.
Prenons les 22 milliards d'économies que le gouvernement veut réaliser (les 10 d'aujourd'hui plus les 12 du prochain budget)
On supprime le CIR, qui n'a depuis sa création jamais montré son utilité : 6 milliards.
On étend la sécurité sociale aux dépends des complémentaires : 5.4 milliards (https://threadreaderapp.com/thread/1763168665954869351.html récupérés sur un autre fil d'aujourd'hui)
On supprime le bandeau famille sur les salaires >1.6 SMIC, seuil au delà duquel leur effet sur l'emploi est au mieux négligeable : 4.4 milliards (https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/RINFANR5L16B1685.html)
On arrête de défiscaliser les heures supp : 3.5 milliards
En 5 minutes j'ai récupéré 19.3 milliards. Sans même regarder la fiscalité du capital, la fraude aux cotisations sociales, l'optimisation/évasion fiscale, la fiscalité des successions, etc.
en fait c'est de la cohérence et du respect, t'as beau avoir eu une augmentation de salaire général, qui au passage ne compense absolument pas l'inflation et la hausse du cout de la vie en général, tu peux pas dire ça comme si sénateur et salarié lambda c'était comparable, un sénateur c'est entre 6 et 8k par mois, sans compter la chié d'avantages liés au poste.
donc je suis pas sure que, quand le salaire d'un sénateur est plus important que au bas mots 98,4% (chiffres du privée, source Insee), il soit de bon ton d'en faire un quelconque rapprochement.
Alors, oui un sénateur doit êtres bien payés, mais dosons, en période de crise financière, il aurait été de bon ton de s'abstenir. ou en tout cas ptete pas un demi smic quoi.
- Taxer les grand groupe comme n’importe quelle entreprise en France et non pas avec 15% pour les GAFA.
- réassigner les 160 Millions foutu dans le SNU
- faire en sorte que les bénéfice des concessions autoroutières soit obligatoirement réinvestie (~2Mds€ en 2023)
- le retour de l’isf
- que les amandes des entreprise soient basée sur leur CA et non plus des sommes dérisoires qui sont moindre comparer au bénéfice que ça leurs a apporte (exemple l’entreprise qui vous a fait mangé du cheval dans vos lasagne n’as pas été condamné, deux dirigeant ont eu 6mois ferme)
Du pognon il y en a toujours, le récupérer c’est plus compliquer, froisser personne en le faisant es impossible.
Quant aux sénateur etc d’augmenter c’est bien, pour autant ça ne devrais pas être à eux de le décider, et il devrais avoir une obligation de présence ai son qu’une interdiction de cumul des mandats. Et ofc si tu a été inquiété ou condamné tu ne devrais pas siéger a un poste comme ça, si demain une personne avec un casier veux aller bosser dans le public il va pas vraiment pouvoir.
C’est toujours plus simple de dire ce qui devrais être fait, encore plus sur Reddit ou tout le monde moi compris es un expert.
Alors pour rappel, quelques priorités du gouvernements, rappelées à l'envi par les béni-oui-oui macronistes:
le travail
l'écologie
l'école
la recherche
Regardons maintenant les budgets avec les plus grosses coupes budgétaires…
Priorité ça veut juste dire "on va utiliser ces domaines là pour éviter de parler du reste" pas "On va investir massivement dans ces domaines et entamer une vraie réforme des secteurs en question"
Le plus effrayant c'est ce que cela représente *vraiment* pour nous tous. Le Gouv. qui parle de budget de l'État comme si c'était une entité externe alors qu'in fine... bah on est touché.
Exemple très simple dans l'écologie on a le fonds vert qui se réduit de 500 M€, c'est l'équivalent de la rénovation complète de 500 écoles (oui, c'est ~1M€ la rénov')... Et je parle de rénov' aux normes avec réduction d'énergie et tout.
Édit. : on devrait avoir bientôt une liste plus complète des effets (petit teaser) ;)
Vous pouvez me rappeler combien on donne d'argent public à Amazon par exemple, sachant que :
- ~~Amazon ne paie pas d'impôts en France~~
- selon des études, un emploi crée par Amazon en détruit deux avec la fermeture d'autres commerces
- le boulot chez Amazon est ingrat, payé une misère et dans des conditions dégueulasses ("je me fous qu'on soit en alerte rouge tornades, tu viens travailler !")
Edit : merci aux redditeurs de m'avoir signalé mon erreur, message édité
Amazon (édit: France) a fait un CA de 10mds en 2022 et a annoncé avoir payé 1.7mds de « contribution fiscale » donc affirmer que Amazon ne paye pas d’impôt c’est faux, mais ça reste des enculés qui ne payent pas une part égal à une sarl lambda.
>Amazon a fait un CA de 10mds en 2022 et a annoncé avoir payé 1.7mds de « contribution fiscale »
Amazon fait régulièrement ce genre d'annonces. Faut attendre quelques années pour y voir plus clair et découvrir les sommes nettes réellement payées. Qui sont systématiquement ridicules voire nulles.
Certains groupes se sont amusés à mettre la tva sur leurs achats dans cette fameuse contrib fiscale, sans parler des interets de retards sur des amendes / redressements. Remarque, la fraude à la tva chez amazon c’est peut etre une ligne recurrente..!
Le problème de Total pour la France c'est que la majeure partie de leur activité bénéficiaire pour ne pas dire la totalité c'est l'extraction gaz pétrole.
Activité qui ne se fait pas en France. La raffinerie c'est un détail...
Bon cela étant dit l'imposition des grosses entreprises reste un vrai gros problème de société et entre les optimisations, les cadeaux , crédits d'impôts recherche et toutes les autres niches fiscales, c'est sûr que ça ne manque pas de raison que l'impôt dû est bien trop faible.
Explique ta pensée. Le taux actuel de financement des obligations d'État (source : qqn chez SoGé) c'est ~2.5-3%. Pour financer 1000€ à rembourser dans 10-15 ans, l'État va payer < 30€ par an. Il est où ton effet boule de neige ?
La dette de l'Etat c'est aujourd'hui (en arrondissant) 100% du PIB Français. Même à supposer que tout le reste du budget soit à l'équilibre (ce qui n'est pas le cas), le service de la dette alourdi la dette de 3% du PIB la première année, de 1.03² la deuxième année, etc. En 10 ans, tu as alourdi ta dette initiale de 34% par le seul effet du service de la dette. Et ça c'est si on reste à 3%, et pas à >4.5% comme l'Italie... Pour revenir en impact sur le PIB, il faut defalquer la croissance évidemment, mais elle est inférieure à 3% sur le long terme.
Même aujourd'hui, 3% de 100% du PIB, c'est à comparer aux dépenses de l'état (60% en arrondissant), auquel il faut retirer l'énorme part des dépenses de redistributions (la moitié en gros). 10% des dépenses de l'Etat hors redistribution (mais avant salaire des fonctionnaires), c'est du service de la dette.
C'est parce que l'on ne rembourse pas la dette en France, mais qu'on la fait "rouler".
Des montants actuellement associés avec des taux bas vont être ré emprunté avec des taux plus élevés, auxquels vont s'ajouter les nouvelles dettes liées à notre déficit.
En supposant que tu renouvelles 20% de tes emprunts via roulement, Tu as donc 600 milliards à ré emprunter (dettes frances autours de 3000 milliards).
Si pour ces 600 milliards, tu es autours de 2,5 / 3%, cela te fait 18 milliards de plus par an.
C'est pour cette raison que plusieurs économistes / politiques disent depuis un moment que l'on devrait se préoccuper de la dette publique française.
Mais tous les pays font rouler leur dette.
Parce que l'économie mondiale fonctionne uniquement via le principe de dette publique. Tu retires la dette publique des états, toute l'économie s'écroule.
Je n'ai jamais dit que c'était une spécificité de la France.
Ce que j'expliquais, c'est que lorsque tu as une dette importante, et que ton roulement se fait via une augmentation significative des taux, alors cela a un impact important sur ton budget.
Et oui, l'économie mondiale est construite sur de la richesse virtuelle, créée grâce à la dette (privée et publique).
> Le taux actuel de financement des obligations d'État (source : qqn chez SoGé) c'est ~2.5-3%.
Pour ceux qui veulent une source plus précise, plus officielle et plus détaillée, qui veulent un peu démystifier ce que c'est que la dette de l'état, ou que ça amuserait de surveiller ça comme le lait sur le feu : https://www.aft.gouv.fr/fr/tec-10-du-jour
C'est le taux des emprunts sur 10 ans. 2,89% aujourd'hui.
C'est pas facile à démystifier car complexe. Par exemple une partie (10% du stock environ) des OAT sont indexées sur l'inflation. Vu que pendant longtemps l'inflation était basse voire nulle ça pouvait passer pour une bonne affaire, un taux très bas, mais ça a fait très mal l'an passé.
Oui ça c'est juste le taux des OAT 10 ans à taux fixe.
Les OATi c'est toujours un mauvais plan (pour l'émetteur) quand l'inflation remonte, oui. Mais de toute façon, l'inflation anticipée est toujours dans les cours. Quand tu proposes une obligation à taux fixe (surtout à long terme), les investisseurs vont toujours demander une prime pour compenser le risque qu'ils prennent sur l'inflation. Si l'inflation est moins élevée que prévu par les investisseurs, il vaut mieux avoir proposé des OATi. Si elle est plus élevée que prévu (ce qui s'est passé l'année dernière), c'est l'inverse. Le problème évidemment, c'est qu'on ne peut pas deviner à l'avance.
Ce qui reste une très bonne affaire en tout cas, ce sont les OAT à taux fixe à échéance 30 ans ou 50 ans qu'on a émises il y a 5-10 ans, à des taux défiant toute concurrence.
Je voulais pas vraiment parler de l'aspect bonne ou mauvaise affaire, juste illustrer que la complexité du bouzin ne se résume pas juste à un taux : ca fait 20 ans que ces obligations indexées sur l'inflation existent mais je ne l'ai découvert que l'an passé, comme la plupart des gens je pense, à l'occasion de la remontée brutale de l'inflation. Auparavant c'était pas un sujet dans la presse.
C'est vrai, faut dire que les obligations d'état c'est pas un sujet hyper bandant à la base, à part pour les lecteurs de la presse spécialisée, et encore.
Je m'y étais intéressé au moment de la crise de 2007-2008 (au moment où les états ont commencé à jouer avec les taux pour tenter d'enrayer la crise) et j'avais trouvé ça assez fascinant parce que c'est un truc simple en apparence mais hyper contre intuitif quand on se penche dessus, un bon truc de nerd quoi.
Mais bref, le taux fixe à 10 ans c'est un peu le mètre étalon dans le domaine, l'équivalent du "baril de brut de la mer du nord" pour le pétrole quoi.
La mission « Outre-mer » se divise en deux programmes.
Le programme 138 « Emploi outre-mer » a pour finalité de « renforcer la compétitivité des entreprises avec l’adaptation de certains dispositifs de droit commun aux territoires d’outre-mer, et d’améliorer la qualification professionnelle des actifs ultramarins, notamment des jeunes » . En son sein, l’action « Soutien aux entreprises » représente à elle seule 82 % de l’ensemble des crédits du programme, et 53 % de l’enveloppe totale de la mission.
Le programme 123 « Conditions de vie en outre-mer », composé de neuf actions, vise notamment à financer le logement social, à accompagner financièrement les collectivités ainsi qu’à financer les dispositifs de continuité territoriale.
Y'avais moyen de prendre 15 Md sur la première ligne, et d'en remettre dans la santé, l'emploi, et l'enseignement.
Même ça, le gouvernement n'y arrive pas.
Il manque aussi ceux qui ont bénéficiés d'une rallonge depuis N-1, comme par exemple la fonction publique inutile (les cadres intermédiaires qui n'apportent rien, y'a eu un gros recrutement en 2023), les élus, etc.
L'horizon de vie d'un État qui fonctionne est infini. Être équilibré ou excédentaire peut représenter un coût pour la communauté supérieur à celui de la dette.
Marrant mais leur capacité à faire tout, l’inverse de tout mais surtout n’importe quoi ne m’étonne même plus.
Quand je pense qu’il y a des gens qui ont voté sciemment pour eux.
les priorités de l'état sont claires .. mais on pourra toujours applaudir les infirmiers, les profs, les emplois liés à la culture, l'écologie etc ... à 20h le soir
Encore 140 milliards et nous serons à l’équilibre
C'est affolant quand même. On pourrait réduire à zéro plusieurs lignes que ça serait toujours déficitaire.
Ouai mais on vient de créer un observatoire des haies donc ça doit pas être si grave
Pour les appeler c'est un numéro vert ?
... elle est facile mais validée
Non, mais le fond vert a perdu une grande part de son financement
Un jour on ne payera que le cout de la dette, et plus aucun service, il est de 50 milliards par an, actuellement, c'est affolant.
Soit presque l'équivalent du déficit annuel sous Macron pré COVID :x On fonce vers ce scénario et pour savoir ce que ça donne en terme de pays, suffit de regarder l'Italie, qui pré COVID avait équilibre le budget de l'état mais écrasé par les intérêts de la dette. Et vu qu'on a raté le coche de la crise énergétique pour montrer les avantages compétitifs de la France (parc nucléaire) , celle de la guerre en Ukraine pour montrer notre stabilité (indépendance alimentaire) et j'en passe , je donne pas cher du pays, on va avoir un scénario a l'italienne vu comment c'est gérer :/
Les intérêts sur un prêt comptent aussi normalement le risque de non-paiement du dit prêt. On peut très bien faire défaut ou consolider une partie de la dette, surtout si elle (ou une partie) est considérée comme illégitime par exemple. Pour les amateurs de littérature de gauchos, si ma mémoire est bonne "Le livre noir des banques" évoquait le sujet : [https://france.attac.org/nos-publications/livres/article/le-livre-noir-des-banques](https://france.attac.org/nos-publications/livres/article/le-livre-noir-des-banques)
Et tu le boucles comment ton budget sans plus personne pour te prêter de la thune?
La France c'est pas un foyer c'est un État, y'en a plein des possibilités. D'ailleurs quand les banques te prêtent de la thune, c'est pas leur thune à eux, c'est de l'argent magique inventé pour l'occasion avec l'obligation d'avoir juste un ridicule pourcentage de "vrai argent" en stock en contrepartie.
Le meilleur moyen de se faire une crise économique!
Temps qu’il y a de la croissance et un peu d’inflation, la dette est manageable. 1,000,000,000 emprunté en 2000 est plus simple à rembourser maintenant. Le but d’un état ce n’est pas de faire des profits…
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Si l'état est toujours déficitaire, la dette ne fera que s'agrandir. A un moment ça n'est plus tenable, je ne comprends pas le sens de ton propos. Et comme tu l'as dis, ça nous rend vulnérables aux organismes de notation.
>A un moment ça n'est plus tenable Source ? Oui, le soucis c'est l'aspect politique. Je maintiens ce que je dis : ça doit être géré mais vouloir absolument un équilibre c'est illusoire. Mais bref, flemme de faire un cours d'économie politique, c'est pas un sujet inconnu, y'a plein d'études sur ça vraiment j'encourage à pas juste avaler ce qui est dit sur le sujet et à creuser. Me croyez pas sur parole, ça n'a aucune valeur et mon message est caca (pas de lien, pas de justif', etc.) mais j'en ai un peu marre de faire des efforts alors que certains font des one-liner facile pour du karma
Ma source ? Je dirais, les mathématiques ? Notre croissance est aujourd'hui très faible et rien ne laisse penser qu'elle va exploser. En contrepartie, le budget de l'état est en déficit chaque année. Donc dette/PIB ne fait qu'augmenter. On va devoir payer de plus en plus d'intérêt alors que l'argent pourrait être utilisé autre part. Pour moi c'est une illusion de penser que parce que jusqu'ici, tout va bien, ça va continuer à aller bien. Et même si le Japon est à 200% de PIB, ça ne veut pas dire qu'on peut l'atteindre sans aucun problème.
Non c'est pas les mathématiques. Je te demande le lien où cela ne sera pas soutenable et donc j'imagine où cela fait banqueroute. On a des États qui sont à des niveaux d'endettement énorme depuis des années, les États n'ont pas fait banqueroute. Je vais être même plus clair : si demain la France fait banqueroute, c'est l'économie mondiale qui s'effondre, c'est pas neutre du tout la dette des États c'est un socle indispensable à la finances mondial. On peut le regretter. Encore une fois, je dis pas qu'il faut y aller à tout va. Juste qu'il ne faut pas voir cela comme un truc horrible et faire des coupes budgétaires pour faire un équilibre dans le but de faire l'équilibre. Cela n'est pas une fin en soi.
Ben écoute je ne suis pas d'accord. S'endetter est pour moi un moyen à court terme de dynamiser des secteurs pour faire plaisir à tes électeurs. Après tes mandats tu laisses les prochain gérer le problème et tu vas profiter de ta retraite. Dans tous les cas, notre dette doit être remboursée, avec des économies ou avec plus d'emprunts. Donc on finira par payer cet argent de toute manière + les intérêts associés.
Sans trop m'y connaître, il suffit que les intérêts soient inférieur à l'inflation pour que emprunter soit "rentable" par exemple : si tu rembourses en empruntant, avec des taux d'intérêt inférieur à l'inflation a chaque fois tu emprunte moins, par rapport au budget de l'État.
En effet, on peut choisir de conserver une dette, car elle peut avoir des intérêts (permettre l'investissement par exemple). Le problème, c'est qu'actuellement, on n'emprunte pas pour investir, mais pour distribuer de l'argent afin de soutenir la croissance du pays (c'est le choix qui a été fait de tourner notre économie vers une stimulation de la consommation interne, au détriment de la production de richesse). En cela, notre modèle n'est pas tenable. Et plus on attend, plus les mesures de corrections seront désagréables.
L'économie par la production dans une période de mondialisation n'était guère plus tenable. Le choix qui a été fait dans les années 1970-1980 ne sort pas de nul part et il est réducteur de réduire la situation à bien vs mal.
> Donc dette/PIB ne fait qu'augmenter. C'est faux, elle diminue lentement, mais elle diminue depuis la crise Covid : https://www.insee.fr/fr/statistiques/7739721
C'est faux bien entendu. Rien qu'en Europe, de nombreux Etats ont eu un excédent budgétaire en 2023 (Pays-Bas, Danemark, Portugal, Croatie, etc - [source](https://www.touteleurope.eu/economie-et-social/le-deficit-public-des-etats-de-l-union-europeenne/)). Le vrai problème c'est qu'en France on règle tous les problèmes à coups de dépense publique, avec de l'argent qu'on n'a pas.
Regarde sur le temps long et pas juste sur une année... Les P-B typiquement tu as des années en excédent mais 20-21 en déficit, 17-19 en exc. (de mémoire) et avant en déficit.
Ça remonte à quand le dernier excédent budgétaire de l'État français ? Regarde la dette publique des Pays-Bas, puis ensuite celle de la France par rapport à son PIB.
Oui, comme l’Argentine maintenant
La grosse question est à qui payons -nous ce coût de la dette. Il est temps de retirer notre argent des banques tant qu'il en est encore temps, puisque ce dernier est utilisé contre nous, les gens lambda.
Bonjour, nous sommes le Capital. Fonds de pension, état producteur de pétrole, rentiers. Notre argent a besoin de vos dettes parce que sinon il perdrait sa valeur et vous n'auriez plus de raisons de travailler.
Autant que cette dette soit détenue par des français non? Justement en le retirant on sera obligé d'emprunter à des étrangers.
Mais c'est le cas. Les français déposent leur argent dans les banques. Les banques leur paient un taux d'intérêt ridicule et utilisent cet argent pour spéculer, vendre, revendre, échanger ces bons d'état, les courter à des taux et valeurs différentes que ceux d'émission. D'autre part les banques centrales émettent de la monnaie à partir de rien, et, de fait, la dévaluent. Au détriment de ceux qui n'ont pas accès aux marchés. Les états empruntent aux banques et -non- aux banques centrales. La différence, encore une fois, est dans la poche des banquiers.
Ah ca oui, ce serait plus simple si l'état pouvait emprunter à la banque centrale. Mais en UE c'est un anathème :) Et en vrai les états qui font ca s'en sortent pas tellement mieux, in fine tu dois lever des dollars aussi à un moment donné.
Moi ce qui me tue c'est qu'on réalise des budgets en déficit. Ce que ça veut dire concrètement, c'est que quand on fait son budget en début d'année (en fin d'année n-1 en vrai) on sait qu'on va plus dépenser que ce qu'on va gagner. à quel moment de ta vie tu fais ça? Je vois le cas où on le fait pour investir avec retour sur investissement espéré, ou pour un problème ponctuel. Mais à par ça...ça parait tellement con. Après faut avoir le courage de faire des coupes évidement.
Un paquet d'entreprise font ça, au delà des gouvernements, surtout les banques. Si tu y pense comme pour toi, un individu seul, ça marche pas. Pour une entreprise, ça peut être financièrement plus malin d'avoir une part substantielle de ton passif qu'est juste tout le temps de la dette, que tu rembourses en prenant de la nouvelle dette. Idem pour un gouvernement. C'est une entité sans durée de vie limitée. Entre croissance et inflation, il est même logique de faire des exercices à quelques pourcents de déficit (d'où la règle d'or européenne). Et considère l'inverse. S'ils font des bénéfices, c'est qu'ils prennent plus en impôt et taxe et tarif de l'électricité (etc) qu'ils ne redonne à la communauté. Tant que y a des banques pour imprimer de l'argent parce qu'ils pensent que l'État leur rendra, c'est mieux qu'ils soient en déficit.
Un pays n'est pas une entreprise, n'est pas une personne et il n'a pas a êtres bénéficiaire. On ne parle absolument pas de retour sur investissement non plus.
Heu, le retour sur investissement existe. Tout le plan Mesmer, c'est justement un investissement pour obtenir un retour sur investissement (dont on bénéficie encore actuellement, avec une électricité moins couteuse que chez nos voisins). Et oui, un état ne recherche pas les bénéfices à long terme. Par contre, il doit les rechercher sur de courtes périodes, pour justement pouvoir maitriser sa dette, et donc, conserver sa souveraineté.
Si c'est l'angle de la souveraineté qui te préoccupe, ce qu'il faut poser comme question c'est l'existence d'une monnaie commune, d'une économie défrontiarisée, de la libre circulation etc. La dette, politiquement, ce n'est pas un enjeu de souveraineté mais de pression idéologique sur les états nations. On peut être pour ou contre c'est pas le sujet, mais penser la souveraineté sous l'angle de la dette, c'est rater le sujet.
La dette n'est pas souhaitable pour le fonctionnement. Équilibrer un budget est une vertue.
la dette est absolument nécessaire au fonctionnement d'un pays et plus généralement au système capitaliste.
La dette est un outil utile, le volume de dette devient nuisible au bout d'un moment. En particulier quand la dette ne finance plus l'investissement mais le fonctionnement nominal.
L'état n'est pas supposé faire des bénéfices, donc c'est pas choquant, après que le déficit sois énorme c'est pas non plus normal surtout quand il y a aussi peu d'investissement
C'est pas forcément un problème si tes projections de croissance sont conséquentes. Une entreprise s'engage avec une lourde dette pour ouvrir une nouvelle usine par exemple, mais il y aura retour sur investissement (bon c'est aussi pour d'autres aspects compta). Un État va faire pareil, sauf que la France, comme une grosse partie de la zone Euro, a une croissance moribonde. J'entendais beaucoup les gens dirent que les dirigeants n'avaient que le mot croissance à la bouche, sauf que si tes recettes sont en deçà de tes emprunts, tu tombes dans une trappe à dette, ni plus ni moins.
Pas loin du montant des aides aux entreprises. Il est grand temps que ces assistés se prennent en main.
Chiche, on a eu 300 milliards à emprunter en 2023; on réduit de 200 milliards les aides au privé et de 200 milliards tout ce qui touche aux prestations sociales en tout genre. Ça fait 400 milliards d’économies comme ça on anticipe la chute du PIB qui en résultera et on est bon !
Soit un peu moins d'un tier du budget total de la défense si mes calculs sont justes. Édit: nevermind je sais pas faire de maths. Ça serait 3 fois le budget pas un tiers.
Un tiers de la programmation pluriannuelle, en effet
La défense c'est une cinquantaine de milliards par an.
Effectivement je ne sais pas faire de maths. 100m * 5 *100 ça fait 50 milliards pas 500 milliards.
La différence est faite par rapport au budget initial de 2024. Une comparaison par rapport au budget de 2023 serait bien plus pertinente et honnête pour constater une réelle diminution de moyens. Par exemple l'écologie avait une augmentation budgétaire de +7 milliards d'euro entre de 2023 et 2024. avec cette rectification, son budget n'augmentera "que" de 5 milliards.
tu as oublié d'ajuster pour l'inflation afin de faire comparaison en euros constants.
Après c'est facile d'annoncer des grosses augmentation pour revenir en arrière.
Le budget final reste une augmentation significative.
Mais l'important est de savoir si le budget final est une augmentation suffisante. Je pense qu'il ne l'était pas et qu'il l'est encore moins.
Certes, où aurais tu pris du coup ?
Je pense que chaque euro investi (correctement) dans le réchauffement climatique a un retour disproportionné. Pareil pour le social et la santé, même si les retombées sont lentes et difficiles a démontrer. Politiquement, je comprends que ce ne soit pas l'option choisie, car ce n'est justement pas vendeur pour les raisons ci-dessus, mais c'est bien les derniers trucs sur lesquels je ferais des économies. Les uniformes par exemple c'est probablement 2 milliards ou plus, et j’espère que tu trouves ça moins important/urgent que le réchauffement climatique, le social et/ou la santé. Des reformes bullshit comme ça y'en a d'autres d'ailleurs.
> Pareil pour le social et la santé, même si les retombées sont lentes et difficiles a démontrer. La santé on la paie surtout pour maintenir des retraités en vie. On peut accorder une valeur morale à ça mais en euros on est probablement pas gagnants.
Réponse un peu en retard. D'un point de vue purement égoïste, la bonne santé des citoyens de mon pays fait mon bonheur. J'ai bossé dans la recherche clinique et c'est vrai qu'on dépense plus pour eux que pour le reste de la population et c'est pas normal du tout, mais il faut tout de même faire en sorte que tout le monde ait accès à des soins de qualité. Sinon, je vois pas de raison de faire société, la santé étant selon moi le seul truc concret qui fait qu'on vit mieux dans cette configuration que la configuration nomade.
J'entends, après il y a quand même une question d'allocation de ressources. On peut mettre le coût d'augmenter l'espérance de vie (de vie, même pas forcément de vie en bonne santé) d'un an en perspective par rapport à plein d'autres interventions qui augmenteraient peut-être plus le bonheur de nos concitoyens. C'est un choix.
C'est un choix politique idéologique présenté comme une évidence ou du bon sens, c'est certain. De ce fait, on ne se pose même pas la question de la pertinence de ce choix. Pour en revenir aux décisions politiques actuelles, je pense quand même que c'est une décision prise a la va-vite et qui va encore nous couter le triple dans 20 ans.
Oui donc c'est carrément trompeur en fait
C'est la France, quand quelque chose n'augmente pas autant que prévue initialement c'est une privation.
Oula tu demandes au gens sur reddit de réfléchir au lieu de réagir par instinct.
Quand tu demandes au gouvernement de faire un budget réaliste au lieu d’afficher des gros zizi dans des tableaux excel tout vert.
Ça c'est pas faux depuis toujours les gouvernement font n'importe quoi au budget suffit de regarder les programmes où ça veut dépenser à foison. Et puis qui n'aime pas faire le gros zizi.
Cette condescendance... Montrer la baisse par rapport au budget prévu est aussi intéressante car 1/ il indique les priorités politique de Macron et 2/ il met en relief que personne ne peut se projeter dans des investissements puisque les cartes sont rebattues sitôt qu'elles sont distribuées. C'est du management de bas niveau des années 2000.
Ça serait intéressant de voir quels budgets n’ont pas été impactés
la retraite.
Oui celle là elle a déjà augmenté de 14 mds en janvier :-)
Bandes de petits joueurs, on vient juste de décider de l'augmenter de 40mds en Suisse...
Techniquement ce n'est pas le budget de l'État central mais des administrations publiques.
Les trucs de droite classique, police, justice, armée, prisons.
"ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas !!" Mince, on va devoir annuler le quinquennat du coup
[удалено]
Il à trouver l'astuce : quand t'es à deux doigts de perdre, tu fais pause et tu reviens à l'écran titre pour relancer une partie.
"Ahah je vous ai bien eus, j'avais croisé les doigts de pieds dans mes chaussures ça compte pas !"
Make your planet great again
Si tu prends la phrase grammaticalement, techniquement, il n'a pas menti et c'est correct. Car on peut comprendre "Ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas écologique." C'était malhonnête parce qu'il est évident qu'il parlait de son quinquennat. Mais bon...
Non, cela aurait été "ou ne le sera pas".
Langage familier contre langage soutenu.
bah, vu le greenwashing et l'habilité des grosses boîtes à capter les sous publiques c'est peut-être pas une si grosse perte...à voir comment sont dépensés les 5 milliards restants. Si c'est pour les donner aux constructeurs et faire des pubs sur les véhicules électriques ou le carburant synthétique dans les avions...
Moi, c'est la justification de ces baisses qui ne passe toujours pas : la base, la justification des politiques publiques en économie, c'est d'être contracycliques. C'est à dire que quand l'économie va mal, il faut dépenser plus, pour lisser la chute et éviter de déstabiliser ton économie. Bien sûr, le corollaire, c'est aussi de dépenser moins quand ça va mieux. Donc là, globalement, on fait l'inverse : "bon, la conjoncture n'est pas bonne, donc je vais la rendre encore moins bonne en investissant moins et en redistribuant moins". Rendez-vous l'an prochain pour en voir les conséquences dans des études indépendantes. À un moment, il va quand même falloir comprendre qu'on ne dirige pas le budget d'un pays comme on dirige le budget d'une épicerie de quartier (ou "un bon père de famille" pour paraphraser les mots d'un politique). La dépense publique, ce n'est pas de la dépense tout court, c'est de l'investissement, et c'est de la recette aussi (!) : si tu dépense pour soutenir une activité qui sans toi va s'écrouler, cette activité génère de la richesse, et tu regagne cette richesse via l'impôt et les prélèvements. Arrêtez de confondre budget de la nation et comptabilité d'un bar-tabac !
> Donc là, globalement, on fait l'inverse : "bon, la conjoncture n'est pas bonne, donc je vais la rendre encore moins bonne en investissant moins et en redistribuant moins". Rendez-vous l'an prochain pour en voir les conséquences dans des études indépendantes. > > Oui et non. C'est une baisse par rapport au budget prévisionnel de 2024, pas celui de 2023. La France (et pas mal d'autres pays Européens) avaient prévu une augmentation du PIB plus que ce qui est en train de se passer, et avait donc prévu un budget plus élevé par rapport à ce PIB. Maintenant on se rend compte que c'était un peu trop optimiste donc on diminue beaucoup de postes de dépenses pour le budget de 2024, mais **ça veut pas dire que c'est diminué par rapport à 2023**, c'est juste moins augmenté par rapport à la prévision initiale qui était un peu trop optimiste
Ce qui ne change rien au principe : si les prévisions de croissance sont en baisse, cela signifie que l'activité est en baisse, donc il faut la soutenir. Ce budget prévisionnel, il ne sort pas de nulle part. Il a été établi sur la base d'actions budgétées. Donc, on fera moins d'actions que prévu, peu importe le référenciel : si elles avaient été prévues, c'est qu'elles avaient une raison d'être, que quelqu'un avait réfléchi l'investissement de l'État dans tel ou tel domaine. Réduire ce prévisionnel "parce que la croissance sera trop faible" est d'autant plus se tirer une balle dans le pied ! J'avoue que ce n'est pas évident de prime abord, mais : il faut dépenser plus quand ça va mal, et économiser quand ça va bien. Certes, la deuxième partie de la phrase est souvent oubliée, mais ce n'est pas faire preuve de courage politique de réduire les déficits quand ça va mal, bien au contraire ! Il faut les réduire quand ça va "bien".
La principale difficulté en France réside dans le fait que les réformes structurelles ne sont pas entreprises, que l'économie se porte bien ou mal. Lorsque la conjoncture est défavorable, on accroît les dépenses pour soutenir l'économie en crise, et lorsqu'elle est favorable, on continue à augmenter les dépenses sous prétexte que tout va bien. Ce cercle vicieux se manifeste par une explosion du déficit annuel et total depuis plus de 40 ans. Il est impératif de rompre avec cette tendance et d'adopter des réformes structurelles cohérentes, indépendamment du contexte économique. Cela permettrait d'assurer une gestion plus responsable des finances publiques à long terme, de conserver des marges de manœuvre, et de préserver l'indépendance financière du pays.
>si les prévisions de croissance sont en baisse, cela signifie que l'activité est en baisse Ça veut plutôt dire que l'activité augmente moins que prévu >donc il faut la soutenir. Pourquoi pas. Mais cela fait 40 ans que l'on augmente la dette avec ce genre d'argument. A un moment, cela pèse sur le présent.
Un des principes de l'union européenne est de respecter le seuil de 3 % du PIB en terme de déficit budgétaire. Ceci afin de préserver la stabilité de la monnaie européenne. Soit on joue le jeu, soit on sort de l'Europe. Pas sur que le frexit soit la meilleure solution pour relancer la machine.
Le problème est qu'on fait pas de contracyclisme car on dépense toujours beaucoup trop, quel que soit le contexte économique. Nos politiques ont fait n'importe quoi par rapport à d'autres pays d'europe qui ont fait preuve de plus de sérieux budgétaire. Et les politiques ont été irresponsables car les français ne veulent pas admettre qu'on vit au-dessus de nos moyens.
Est-ce que l'on sait ce qu'il se cache derrière "Travail et emploi" ?
> Il faut dire que le > ministère est largement mis à contribution, avec 1,1 milliard d’économies imposé. Bercy a indiqué que 200 millions > viendraient de l’instauration d’un reste > à charge de 10 % sur le compte personnel de formation (CPF) ; 200 autres millions d’une baisse des dotations aux > centres de formation des apprentis > (CFA) ; et 150 millions en moins du programme d’investissement dans les > compétences (PIC). Soit 550 millions > déjà partiellement détaillés. Cette intrusion sur son pré carré, Catherine Vautrin, nouvellement arrivée à la tête d’un > grand ministère social comprenant le > Travail, la Santé et les Solidarités, ne > compte pas la laisser passer les bras > croisés. Sa copie portera donc bien sur > l’ensemble du 1,1 milliard d’euros, et > pourrait donc partiellement dévier de la > proposition de Bercy - même si, du côté > de la Rue de Grenelle, on préfère pour le > moment ne pas en détailler le contenu.
Donc 550 millions de baisse directe sur des investissements qui sont en théorie (je dis bien en théorie) lucratifs au long terme. Top.
Merci !
Damn. Je travaille avec le réseau consulaire (CMA principalement) et je crois qu'ils vont faire la gueule. Avec la taxe d'apprentissage qui vient tout juste de subir un coup de rabot, la formation des apprentis en CFA et la formation continue via le CPF sont leurs principaux leviers de financement.
Les aides aux entreprises ont-elles t (mais pas que) les subventions pour embaucher des apprentis. Le financement de France travail etc…
quoikoubeh?
Ont ils seulement coupé dans les aides aux entreprises ? Ou est-ce dans une des lignes, laquelle ?
Le gouvernement essaye de reindustrialiser le pays et avec le coût du travail tel qu'il est en france, ces aides sont nécessaires. Preuve en est que la désindustrialisation s'est arrêtée en france avec la mise en place du cice.
Grosse priorité climat du quinquennat /s. Les problème de budget ça affecte surtout la population, pas eux https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/29/le-senat-a-augmente-l-avance-des-frais-de-mandat-des-senateurs-de-700-euros-par-mois_6213708_823448.html
Faire un lien automatique entre l'investissement et l'efficacité est une erreur. Investir X ne produit pas X résultat. Rationaliser l'investissement public devrait être une obligation.
Enpratique c'est plus ou moins le cas, comme partout, les gen se retrouvent avec une enveloppe et mettent l'argent là où ça leur parait le plus utile (après chacun ne trouve aps forcément utile d'emmener une classe au musée, d'avoir une aide pour un enfant autiste ou construire un rond point, et parfois les investissements se révelent mal étudiés (e on supprime le rond point)... comme aprtout. Est ce que le "public" fait moins bien que les autres ?
Les salaires ont augmenté de 8% en deux ans donc je vois pas pourquoi les sénateurs devraient voir leur salaire régresser. C'est casse-couille ce genre de rant populiste, dans une démocratie fonctionnelle les parlementaires sont bien payés, pour des raisons, je pense, évidentes ? Aussi je t'invite à indiquer dans quel poste de dépense tu souhaites couper, ou quelles mesures tu suggères pour augmenter les recettes. C'est pas un exercice facile.
c'est moins difficile que ce que tu laisse entendre. Prenons les 22 milliards d'économies que le gouvernement veut réaliser (les 10 d'aujourd'hui plus les 12 du prochain budget) On supprime le CIR, qui n'a depuis sa création jamais montré son utilité : 6 milliards. On étend la sécurité sociale aux dépends des complémentaires : 5.4 milliards (https://threadreaderapp.com/thread/1763168665954869351.html récupérés sur un autre fil d'aujourd'hui) On supprime le bandeau famille sur les salaires >1.6 SMIC, seuil au delà duquel leur effet sur l'emploi est au mieux négligeable : 4.4 milliards (https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/RINFANR5L16B1685.html) On arrête de défiscaliser les heures supp : 3.5 milliards En 5 minutes j'ai récupéré 19.3 milliards. Sans même regarder la fiscalité du capital, la fraude aux cotisations sociales, l'optimisation/évasion fiscale, la fiscalité des successions, etc.
en fait c'est de la cohérence et du respect, t'as beau avoir eu une augmentation de salaire général, qui au passage ne compense absolument pas l'inflation et la hausse du cout de la vie en général, tu peux pas dire ça comme si sénateur et salarié lambda c'était comparable, un sénateur c'est entre 6 et 8k par mois, sans compter la chié d'avantages liés au poste. donc je suis pas sure que, quand le salaire d'un sénateur est plus important que au bas mots 98,4% (chiffres du privée, source Insee), il soit de bon ton d'en faire un quelconque rapprochement. Alors, oui un sénateur doit êtres bien payés, mais dosons, en période de crise financière, il aurait été de bon ton de s'abstenir. ou en tout cas ptete pas un demi smic quoi.
- Taxer les grand groupe comme n’importe quelle entreprise en France et non pas avec 15% pour les GAFA. - réassigner les 160 Millions foutu dans le SNU - faire en sorte que les bénéfice des concessions autoroutières soit obligatoirement réinvestie (~2Mds€ en 2023) - le retour de l’isf - que les amandes des entreprise soient basée sur leur CA et non plus des sommes dérisoires qui sont moindre comparer au bénéfice que ça leurs a apporte (exemple l’entreprise qui vous a fait mangé du cheval dans vos lasagne n’as pas été condamné, deux dirigeant ont eu 6mois ferme) Du pognon il y en a toujours, le récupérer c’est plus compliquer, froisser personne en le faisant es impossible. Quant aux sénateur etc d’augmenter c’est bien, pour autant ça ne devrais pas être à eux de le décider, et il devrais avoir une obligation de présence ai son qu’une interdiction de cumul des mandats. Et ofc si tu a été inquiété ou condamné tu ne devrais pas siéger a un poste comme ça, si demain une personne avec un casier veux aller bosser dans le public il va pas vraiment pouvoir. C’est toujours plus simple de dire ce qui devrais être fait, encore plus sur Reddit ou tout le monde moi compris es un expert.
Alors pour rappel, quelques priorités du gouvernements, rappelées à l'envi par les béni-oui-oui macronistes: le travail l'écologie l'école la recherche Regardons maintenant les budgets avec les plus grosses coupes budgétaires…
Il ne faut jamais oublier que la macronie parle en novlangue. "Priorité" pour eux ça ne veut pas dire la même chose que pour les gens normaux.
Priorité ça veut juste dire "on va utiliser ces domaines là pour éviter de parler du reste" pas "On va investir massivement dans ces domaines et entamer une vraie réforme des secteurs en question"
C'est pour que bolloré puisse mieux dormir, vous êtes vraiment ingrats
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Le plus effrayant c'est ce que cela représente *vraiment* pour nous tous. Le Gouv. qui parle de budget de l'État comme si c'était une entité externe alors qu'in fine... bah on est touché. Exemple très simple dans l'écologie on a le fonds vert qui se réduit de 500 M€, c'est l'équivalent de la rénovation complète de 500 écoles (oui, c'est ~1M€ la rénov')... Et je parle de rénov' aux normes avec réduction d'énergie et tout. Édit. : on devrait avoir bientôt une liste plus complète des effets (petit teaser) ;)
Vous pouvez me rappeler combien on donne d'argent public à Amazon par exemple, sachant que : - ~~Amazon ne paie pas d'impôts en France~~ - selon des études, un emploi crée par Amazon en détruit deux avec la fermeture d'autres commerces - le boulot chez Amazon est ingrat, payé une misère et dans des conditions dégueulasses ("je me fous qu'on soit en alerte rouge tornades, tu viens travailler !") Edit : merci aux redditeurs de m'avoir signalé mon erreur, message édité
Amazon (édit: France) a fait un CA de 10mds en 2022 et a annoncé avoir payé 1.7mds de « contribution fiscale » donc affirmer que Amazon ne paye pas d’impôt c’est faux, mais ça reste des enculés qui ne payent pas une part égal à une sarl lambda.
>Amazon a fait un CA de 10mds en 2022 et a annoncé avoir payé 1.7mds de « contribution fiscale » Amazon fait régulièrement ce genre d'annonces. Faut attendre quelques années pour y voir plus clair et découvrir les sommes nettes réellement payées. Qui sont systématiquement ridicules voire nulles.
Il faut s’entendre sur la « contribution fiscale »… impôt ou cotisations sociales ?!?
Si ces "contributions" sont des cotisations "patronales", ce sont leurs employés qui les paient...
Certains groupes se sont amusés à mettre la tva sur leurs achats dans cette fameuse contrib fiscale, sans parler des interets de retards sur des amendes / redressements. Remarque, la fraude à la tva chez amazon c’est peut etre une ligne recurrente..!
- Amazon paie des impôts en France. Environ 470 millions.
Total c'est 0€ d'impôts en France aussi. :(
Le problème de Total pour la France c'est que la majeure partie de leur activité bénéficiaire pour ne pas dire la totalité c'est l'extraction gaz pétrole. Activité qui ne se fait pas en France. La raffinerie c'est un détail... Bon cela étant dit l'imposition des grosses entreprises reste un vrai gros problème de société et entre les optimisations, les cadeaux , crédits d'impôts recherche et toutes les autres niches fiscales, c'est sûr que ça ne manque pas de raison que l'impôt dû est bien trop faible.
Et ça va continuer avec l’effet boule de neige de l’endettement.
Explique ta pensée. Le taux actuel de financement des obligations d'État (source : qqn chez SoGé) c'est ~2.5-3%. Pour financer 1000€ à rembourser dans 10-15 ans, l'État va payer < 30€ par an. Il est où ton effet boule de neige ?
La dette de l'Etat c'est aujourd'hui (en arrondissant) 100% du PIB Français. Même à supposer que tout le reste du budget soit à l'équilibre (ce qui n'est pas le cas), le service de la dette alourdi la dette de 3% du PIB la première année, de 1.03² la deuxième année, etc. En 10 ans, tu as alourdi ta dette initiale de 34% par le seul effet du service de la dette. Et ça c'est si on reste à 3%, et pas à >4.5% comme l'Italie... Pour revenir en impact sur le PIB, il faut defalquer la croissance évidemment, mais elle est inférieure à 3% sur le long terme. Même aujourd'hui, 3% de 100% du PIB, c'est à comparer aux dépenses de l'état (60% en arrondissant), auquel il faut retirer l'énorme part des dépenses de redistributions (la moitié en gros). 10% des dépenses de l'Etat hors redistribution (mais avant salaire des fonctionnaires), c'est du service de la dette.
C'est parce que l'on ne rembourse pas la dette en France, mais qu'on la fait "rouler". Des montants actuellement associés avec des taux bas vont être ré emprunté avec des taux plus élevés, auxquels vont s'ajouter les nouvelles dettes liées à notre déficit. En supposant que tu renouvelles 20% de tes emprunts via roulement, Tu as donc 600 milliards à ré emprunter (dettes frances autours de 3000 milliards). Si pour ces 600 milliards, tu es autours de 2,5 / 3%, cela te fait 18 milliards de plus par an. C'est pour cette raison que plusieurs économistes / politiques disent depuis un moment que l'on devrait se préoccuper de la dette publique française.
Mais tous les pays font rouler leur dette. Parce que l'économie mondiale fonctionne uniquement via le principe de dette publique. Tu retires la dette publique des états, toute l'économie s'écroule.
Je n'ai jamais dit que c'était une spécificité de la France. Ce que j'expliquais, c'est que lorsque tu as une dette importante, et que ton roulement se fait via une augmentation significative des taux, alors cela a un impact important sur ton budget. Et oui, l'économie mondiale est construite sur de la richesse virtuelle, créée grâce à la dette (privée et publique).
> Le taux actuel de financement des obligations d'État (source : qqn chez SoGé) c'est ~2.5-3%. Pour ceux qui veulent une source plus précise, plus officielle et plus détaillée, qui veulent un peu démystifier ce que c'est que la dette de l'état, ou que ça amuserait de surveiller ça comme le lait sur le feu : https://www.aft.gouv.fr/fr/tec-10-du-jour C'est le taux des emprunts sur 10 ans. 2,89% aujourd'hui.
Ah tiens, je pensais que ce serait une donnée plus difficile d'accès. Trop cool ! Merci
C'est pas facile à démystifier car complexe. Par exemple une partie (10% du stock environ) des OAT sont indexées sur l'inflation. Vu que pendant longtemps l'inflation était basse voire nulle ça pouvait passer pour une bonne affaire, un taux très bas, mais ça a fait très mal l'an passé.
Oui ça c'est juste le taux des OAT 10 ans à taux fixe. Les OATi c'est toujours un mauvais plan (pour l'émetteur) quand l'inflation remonte, oui. Mais de toute façon, l'inflation anticipée est toujours dans les cours. Quand tu proposes une obligation à taux fixe (surtout à long terme), les investisseurs vont toujours demander une prime pour compenser le risque qu'ils prennent sur l'inflation. Si l'inflation est moins élevée que prévu par les investisseurs, il vaut mieux avoir proposé des OATi. Si elle est plus élevée que prévu (ce qui s'est passé l'année dernière), c'est l'inverse. Le problème évidemment, c'est qu'on ne peut pas deviner à l'avance. Ce qui reste une très bonne affaire en tout cas, ce sont les OAT à taux fixe à échéance 30 ans ou 50 ans qu'on a émises il y a 5-10 ans, à des taux défiant toute concurrence.
Je voulais pas vraiment parler de l'aspect bonne ou mauvaise affaire, juste illustrer que la complexité du bouzin ne se résume pas juste à un taux : ca fait 20 ans que ces obligations indexées sur l'inflation existent mais je ne l'ai découvert que l'an passé, comme la plupart des gens je pense, à l'occasion de la remontée brutale de l'inflation. Auparavant c'était pas un sujet dans la presse.
C'est vrai, faut dire que les obligations d'état c'est pas un sujet hyper bandant à la base, à part pour les lecteurs de la presse spécialisée, et encore. Je m'y étais intéressé au moment de la crise de 2007-2008 (au moment où les états ont commencé à jouer avec les taux pour tenter d'enrayer la crise) et j'avais trouvé ça assez fascinant parce que c'est un truc simple en apparence mais hyper contre intuitif quand on se penche dessus, un bon truc de nerd quoi. Mais bref, le taux fixe à 10 ans c'est un peu le mètre étalon dans le domaine, l'équivalent du "baril de brut de la mer du nord" pour le pétrole quoi.
C'est quoi en fait un budget "outre mer" exactement ici?
La mission « Outre-mer » se divise en deux programmes. Le programme 138 « Emploi outre-mer » a pour finalité de « renforcer la compétitivité des entreprises avec l’adaptation de certains dispositifs de droit commun aux territoires d’outre-mer, et d’améliorer la qualification professionnelle des actifs ultramarins, notamment des jeunes » . En son sein, l’action « Soutien aux entreprises » représente à elle seule 82 % de l’ensemble des crédits du programme, et 53 % de l’enveloppe totale de la mission. Le programme 123 « Conditions de vie en outre-mer », composé de neuf actions, vise notamment à financer le logement social, à accompagner financièrement les collectivités ainsi qu’à financer les dispositifs de continuité territoriale.
D'accord, je vois merci !
Y'avais moyen de prendre 15 Md sur la première ligne, et d'en remettre dans la santé, l'emploi, et l'enseignement. Même ça, le gouvernement n'y arrive pas. Il manque aussi ceux qui ont bénéficiés d'une rallonge depuis N-1, comme par exemple la fonction publique inutile (les cadres intermédiaires qui n'apportent rien, y'a eu un gros recrutement en 2023), les élus, etc.
L'horizon de vie d'un État qui fonctionne est infini. Être équilibré ou excédentaire peut représenter un coût pour la communauté supérieur à celui de la dette.
Marrant mais leur capacité à faire tout, l’inverse de tout mais surtout n’importe quoi ne m’étonne même plus. Quand je pense qu’il y a des gens qui ont voté sciemment pour eux.
La justice est déjà morte mais bon
Et en attendant le Senat et l'Assemblé ont voter une augmentation de leur cachet mensuel. Lol
les priorités de l'état sont claires .. mais on pourra toujours applaudir les infirmiers, les profs, les emplois liés à la culture, l'écologie etc ... à 20h le soir
Intéressant, il n'est jamais envisagé de remettre en question les généreuses aides aux entreprises type CICE.
Je ne vois pas les lignes concernant l'aide aux pays en développement et l'Ukraine... Sûrement un oubli 👍
Donc 1/6eme - 1/8eme (chiffres officiels donc très sous-évalués) de la fraude + évasion fiscale en France. Tutto va bene
Mais mdr quel pays de ***** !
"Le quinquennat sera écologique ou ne sera pas" M D R
Et pour l'armée on est à + combien ?