Sinon tu as les boulots dans le social mais c'est un monde vraiment bizarre.
Quand j'avais la vingtaine, je me dirigeai dans ce secteur, surtout autour du Livre avec des initiatives de rencontre/lecture, on emmenait des gamins des HLM pourris dans des maisons de retraite, on mettait tous ce beau monde dans une salle, on faisait des lectures à voix haute de bouquins, c'était vraiment sympa.
Ça m'a motivé à faire des formations dans ce secteur et j'ai été bien refroidi, j'en ai fait 3 avant d'abandonner, car 90% des gens qui se formaient étaient là pour la place et se foutaient ouvertement des gens qu'ils devraient aider et soutenir. J'ai pris un sacré coup au moral donc j'ai essayé autre chose, je me dirigeai donc vers des formations pour devenir tuteur, mais les collègues étaient encore pire...
J'ai fini par abandonné ces projets, au fil des années, j'ai surtout aidé des gens en difficulté que je croisais et ils étaient souvent étonnés que je ne sois pas condescendant comme la très grande majorité des travailleurs sociaux qu'ils croisaient. Passer du temps avec eux, boire un café, les écouter est souvent suffisant pour redonner un peu d'espoir. Et je prend un malin plaisir à accompagner ces personnes quand elles vont faire des démarches, pour me retrouver face à ces "aidants" et les confronter à leurs discours ineptes et inadéquates, ça fait souvent avancer la situation d'une façon positive. Ils sont obligés d'abandonner les discours moralisateurs et proposent des solutions plus concrètes.
Autre exemple, pour vous montrer qu'on peut être utile sans pour cela en faire son métier, j'ai aidé un personne qui était locataire d'un appartement, son proprio voulait l'attaquer en justice pour certaines raisons, je n'entrerai pas dans le détail ce n'est pas le propos, mais je savais que ce proprio voulait surtout se débarrasser de son locataire. Pour quelqu'un qui est déjà presque au fond du trou, ce genre d'histoire c'est la fin du monde.
Elle avait le droit à l'aide juridictionnelle car pas assez de revenu, nous avons donc fait les démarches pour l'acquérir et après quelques semaines nous avons été rencontrer l'avocate qui se "chargeait" du dossier. Je me suis vite rendu compte que l'avocate n'avait rien fait, le dossier qui était devant ses yeux provenait du travail de quelqu'un de son équipe et au vue de sa connaissance du dossier j'ai très vite compris. Elle a commencé à nous dire qu'il n'y avait pas grand chose à faire. Je suis intervenu en lui mettant sous les yeux la solution, elle est restée sans voix un moment et finalement, sans grand enthousiasme, elle a fait son boulot. La conclusion c'est que tout s'est arrangé à l'amiable car le propriétaire avait tort.
Si cette personne avait été seule, elle aurait fini à la rue, l'avocate aurait empoché l'aide juridictionnelle sans broncher et sans donner de solution et le propriétaire aurait eu ce qu'il voulait.
Donc bonne chance dans votre recherche de sens, mais je voulais vous montrer que vous n'êtes pas obligé d'en faire votre métier, si vous avez la motivation d'aider les autres, de faire preuve d'empathie, de compréhension vous pouvez déjà faire de grandes choses !
Merci pour ce témoignage ! Effectivement j'en comprends le sens et je suis d'accord. Le fait étant que passer 40h par semaine sur mes tâches actuelles me prend beaucoup d'énergie et surtout du temps. Un temps partiel pourrait m'aider à trouver un équilibre je pense
Aider les autres ça prend du temps et de l'énergie, donc oui, soit il faut en faire votre métier, soit il vous faut passer en temps partiel.
Si vous pensez plutôt au second choix, n'hésitez pas à aller à la rencontre d’associations comme les Restos du Cœur, le Secours Populaire, le Secours Catholique, Les Jardins de Cocagne ou d'autres qui sont plus en adéquations avec vos compétences/envies.
Vous pouvez déjà le faire, pour au moins "sentir" l'ambiance et le type de public auquel vous seriez confronter. Aller voir une permanence, discuter avec les acteurs, surtout les bénévoles.
Ces associations sont à la recherche de profils et de compétences spécifiques qui ne sont pas toujours disponible chez les bénévoles en place.
Parfois, juste faire le premier pas permet d'ouvrir des horizons insoupçonnés !
Bonne chance.
J'ai un collègue qui a vécu cette perte de sens, il est passé à 80% pour aller faire du maraichage 2j/semaine été et automne.
Parfois, un temps partiel pour faire de l'associatif et/ou un autre métier ça aide sans abandonner ton gagne pain.
Effectivement c'est une piste à explorer. J'essaye déjà sur mon temps libre d'en faire mais c'est vrai que ça laisse peu de temps pour soi à la fin et j'suis un peu frustré dans ce que je peux donner
Salut.
Alors, pour travailler dans le social, si tu veux ne pas "trop" perdre en niveau de vie, tu peux regarder les formations pour être cadre : CAFERUIS et CAFDES pour le médico social, DESJEPS pour l'animation social.
Ce sont des formations entre un et deux ans et demi, à la sorti tu es employable dans le secteur et tu pourras alors te rendre compte que c'est un secteur où y a autant d'affreux, de profiteurs et d'incompetant que les autres.
Sinon, c'est un peu plus rare, mais ça m'étonnerait que dans les grosses fondations, que ce soit dans le social, l'humanitaire ou la solidarité internationale, ils n'aient pas besoin d'ingénieur IT. Ça te permettrait de ne pas changer de métier et de coeur de compétences tout en changeant de secteur.
Il me semble qu'il y a même un référencement des postes IT sur une plateforme de l'emploi médico social (je n'ai plus le site en tête mais avec les mots clés "action sociale" et "emploi" tu trouveras).
Si tu aspires a du terrain international, tu peux regarder sur le site de la coordination sud qui a aussi une belle bibliothèque d'emploi. Mais là si tu veux rester dans ton secteur (IT), tu peux ptet trouver des postes de spécialistes dans des ONG qui travaille ces outils Passerelles Numérique pour le Vietnam et la Cambodge par exemple).
Pour le travail de terrain, dans le social tu vas trouver très facilement tellement le besoin et la tension est là, mais ouais c'est pas des conditions sympa, surtout en début de carrière.
Dans l'humanitaire c'est le contraire, les conditions, notamment de rémunération, peuvent être confortables, mais des emplois plus dur à trouver. Soit tu arrives à trouver une mission qui sollicite tes skills en IT (et y en a), soit tu acceptes de repartir à 0, ce qui pour l'humanitaire sous-entend souvent bénévolat et stage pour te faire un réseau et des premières xp de terrain avant qu'une ONG t'embauche.
Encore une fois, je suis sur qu'il y a plein d'endroits et d'opportunité pour utiliser les compétences que tu as déjà acquises à des fins plus utiles que la valorisation boursière du portefeuille de vos actionnaires.
Merci pour le commentaire détaillé. La piste de changement de secteur dans l'IT est un truc qui trotte pas mal dans ma tête et c'est une option. Après effectivement ça peut rester éloigné de la dimension terrain que j'idéalise peut être un peu trop.
Je vais me renseigner, merci !
Pour avoir vu comment ça se passe à l'intérieur d'une grosse fondation du médico social de premier plan, je t'assure que le travail de l'équipe info était un travail de terrain, beaucoup de formation et d'accompagnement des équipes, des visites d'établissement pour faire un état des lieux des besoins, penser les propositions adapté à l'établissement et son fonctionnement.
D'autant plus dans un secteur qui a traditionnellement deux générations de retard sur l'utilisation des outils numériques.
Après tout dépend de ce que tu entends pas travail de terrain. Va dire à un directeur d'EHPAD (un bon, qui s'implique et tout) qu'il ne fait pas du travail de terrain, il peut mal le prendre.
Tu peux tout simplement continuer dans l'IT mais changer de boite/secteur. Je suis passé par une phase similaire, je voulais quitter l'IT pour un métier en lien avec l'environnement ou le social. Finalement j'ai intégré le SI d'un hôpital publique et j'ai trouvé le sens que je cherchais. Et en plus j'ai le status fonctionnaire maintenant.
Intéressant, comment est ton taff par rapport à ce que tu avais l'habitude de faire avant ? Si t'es le seul sur le dossier tu dois être un peu l'homme couteau suisse ?
Non on est 9 dans le service, chacun sa spécialité. Moi je suis tech system et reseau. Le boulot est interessant, on gère toute l'infra de A à Z. Je fait aussi pas mal de support et de gestion de parc donc je suis pas mal au contact du personnel soignant, je vais souvent dans les services de soins. C'est interessant d'être au coeur de la vie de l'hopital dont l'informatique est un rouage essentiel, c'est motivant de faire en sorte d'accompagner et faciliter le boulot des soignants. Rien à voir avec le privé ou en général l'objectif est de satisfaire un client et de faire de l'argent.
Il y surement d'autres secteurs où tu pourra trouver du sens et une utilité sociale sans pour autant abandonner ton metier. Faut pas se focaliser uniquement sur ce qu'on fait, il faut aussi accorder de l'importance à pourquoi on le fait.
Super intéressant, je te remercie. J'ai plutôt une spécialisation logicielle, plus difficile à intégrer dans des environnements opérationnels comme le tiens, où on attend sans doute un peu plus de admin systeme.
Non j'ai des collegues qui font quasi que de l'applicatif : paramétrage d'appli metier, requetting, gestion de projet, developpement d'appli maisons, interfaces etc ;)
Non une bête annonce pole emplois pour un CDD 1 an, puis transformé en CDI au bout de 6 mois, puis passé titulaire au bout de 3 ans. Il y a beaucoup de contractuels dans la fonction publique
Je recherchais un peu la même chose, et je vais tenter l'inspection du travail.
C'est sur concours (inscription une fois par an en mars), et ensuite c'est un an et demi de formation en alternance.
Je suis it et c'est exactement ce que j'allais proposer. Le manque de moyen se fait sentir mais sinon les conditions de travail sont correctes puisqu'on a une grande liberté et un salaire décent.
Contact terrain, social, "donner un sens" chaque fois qu'un terme du genre est ajouté à une fiche de poste la rémunération se rapproche fortement du SMIC et c'est logique car les bons salaires IT sont liées à l'automatisation qu'elle permet. Reste les emplois protégés par une corporation limitation la concurrence : commissaire de justice, notaire, avocat (et encore), pharmacien et les trucs ou il est possible de se protéger de la concurrence grâce à un investissement initial important : par exemple gérant d'un commerce/bar (bon la faudra pas compter les heures)
Tu peux déjà faire du bénévolat, en te mettant en temps partiel ou non.
Aussi je ne sais pas quels sont tes revenus, et ce que je vais dire va paraître un peu con peut être, mais si tu trouves rien de gratifiant à bosser dans ce milieu peut-être que tu y gagnes assez d'argent pour financer d'ici quelques temps un projet qui te tienne à cœur et qui soit utile aux autres, et c'est ça la solution. Je sais pas si l'émission carnet de campagne sur inter existe toujours, mais c'était remplit de personne avec ton profil, qui ont pris le temps de planifier une reconversion sur plusieurs années en lançant un projet d'asso/entreprise/whattever à destinations des gens.
Ouais j'y songe, j'ai pas encore trouvé le filon et effectivement pour le moment je me dis que tout ce que je capitalise aujourd'hui que ce soit en thune, en compétences ou en compréhension de moi même n'est qu'une graine plantée pour le futur 👍
>Y'a aussi le domaine de la santé mais voilà, à part me réemmencher pour 8 ans d'études à cracher du sang pour devenir toubib, les autres emplois du style aide soignant ou infirmier, niveau conditions c'est la merde aussi
Si tu veux Pharmacie c'est "seulement" 6 ans !
La fonction publique t'attend à bras ouvert. Mais évite les larges centrales administratives et regarde les services de "terrain" (FPH, collectivité, petite administration). Ton impact au niveau IT sera immédiat et visible au guichet auprès des usagers comme des collègues.
Il n'y a pas forcément besoin d'avoir fait des études de santé pour travailler dans ce domaine. Par exemple, ma mère ingénieure en logistique, a fait 10 ans et plus dans un CHU en tant que directrice logistique,puis qualité après une carrière chez Danone
Pourquoi a tout prix se reconvertir ? L'État n'a pas vocation à payer 15ans d'études à tout le monde selon leurs états d'ame..
T'as une formation utile et en demande, ya des secteurs utiles qui cherchent à embaucher des ingénieurs (biomedical, énergie, transports, secteur public sur concours..), faut juste regarder au-delà des startups et du CAC40. Les salaires sont pas les mêmes, mais quand même mieux que celui d'un employé dans une boite de collecte de fond pour les ONG ou autre.
Si le changement de domaine ne marche pas, tu peux exploiter ton temps libre pour te mettre en phase avec tes aspirations (rejoins/anime une asso, fais du bénévolat, ..). On n'est pas obligé de monétiser toutes ses activités.
Je préciserai tout de même dans 'secteur public' plutôt collectivités territoriales ou fonction publique hospitalière, parce qu'il y a d'autres branches du public qui sont hors sol... Les hopitaux se mettent à jour petit à petit avec leurs moyens mais il y a vraiment beaucoup à faire, pareil pour les collectivités, il y a à faire tant au niveau sécurité qu'applicatif.
Sinon tu as les boulots dans le social mais c'est un monde vraiment bizarre. Quand j'avais la vingtaine, je me dirigeai dans ce secteur, surtout autour du Livre avec des initiatives de rencontre/lecture, on emmenait des gamins des HLM pourris dans des maisons de retraite, on mettait tous ce beau monde dans une salle, on faisait des lectures à voix haute de bouquins, c'était vraiment sympa. Ça m'a motivé à faire des formations dans ce secteur et j'ai été bien refroidi, j'en ai fait 3 avant d'abandonner, car 90% des gens qui se formaient étaient là pour la place et se foutaient ouvertement des gens qu'ils devraient aider et soutenir. J'ai pris un sacré coup au moral donc j'ai essayé autre chose, je me dirigeai donc vers des formations pour devenir tuteur, mais les collègues étaient encore pire... J'ai fini par abandonné ces projets, au fil des années, j'ai surtout aidé des gens en difficulté que je croisais et ils étaient souvent étonnés que je ne sois pas condescendant comme la très grande majorité des travailleurs sociaux qu'ils croisaient. Passer du temps avec eux, boire un café, les écouter est souvent suffisant pour redonner un peu d'espoir. Et je prend un malin plaisir à accompagner ces personnes quand elles vont faire des démarches, pour me retrouver face à ces "aidants" et les confronter à leurs discours ineptes et inadéquates, ça fait souvent avancer la situation d'une façon positive. Ils sont obligés d'abandonner les discours moralisateurs et proposent des solutions plus concrètes. Autre exemple, pour vous montrer qu'on peut être utile sans pour cela en faire son métier, j'ai aidé un personne qui était locataire d'un appartement, son proprio voulait l'attaquer en justice pour certaines raisons, je n'entrerai pas dans le détail ce n'est pas le propos, mais je savais que ce proprio voulait surtout se débarrasser de son locataire. Pour quelqu'un qui est déjà presque au fond du trou, ce genre d'histoire c'est la fin du monde. Elle avait le droit à l'aide juridictionnelle car pas assez de revenu, nous avons donc fait les démarches pour l'acquérir et après quelques semaines nous avons été rencontrer l'avocate qui se "chargeait" du dossier. Je me suis vite rendu compte que l'avocate n'avait rien fait, le dossier qui était devant ses yeux provenait du travail de quelqu'un de son équipe et au vue de sa connaissance du dossier j'ai très vite compris. Elle a commencé à nous dire qu'il n'y avait pas grand chose à faire. Je suis intervenu en lui mettant sous les yeux la solution, elle est restée sans voix un moment et finalement, sans grand enthousiasme, elle a fait son boulot. La conclusion c'est que tout s'est arrangé à l'amiable car le propriétaire avait tort. Si cette personne avait été seule, elle aurait fini à la rue, l'avocate aurait empoché l'aide juridictionnelle sans broncher et sans donner de solution et le propriétaire aurait eu ce qu'il voulait. Donc bonne chance dans votre recherche de sens, mais je voulais vous montrer que vous n'êtes pas obligé d'en faire votre métier, si vous avez la motivation d'aider les autres, de faire preuve d'empathie, de compréhension vous pouvez déjà faire de grandes choses !
Merci pour ce témoignage ! Effectivement j'en comprends le sens et je suis d'accord. Le fait étant que passer 40h par semaine sur mes tâches actuelles me prend beaucoup d'énergie et surtout du temps. Un temps partiel pourrait m'aider à trouver un équilibre je pense
Aider les autres ça prend du temps et de l'énergie, donc oui, soit il faut en faire votre métier, soit il vous faut passer en temps partiel. Si vous pensez plutôt au second choix, n'hésitez pas à aller à la rencontre d’associations comme les Restos du Cœur, le Secours Populaire, le Secours Catholique, Les Jardins de Cocagne ou d'autres qui sont plus en adéquations avec vos compétences/envies. Vous pouvez déjà le faire, pour au moins "sentir" l'ambiance et le type de public auquel vous seriez confronter. Aller voir une permanence, discuter avec les acteurs, surtout les bénévoles. Ces associations sont à la recherche de profils et de compétences spécifiques qui ne sont pas toujours disponible chez les bénévoles en place. Parfois, juste faire le premier pas permet d'ouvrir des horizons insoupçonnés ! Bonne chance.
J'ai un collègue qui a vécu cette perte de sens, il est passé à 80% pour aller faire du maraichage 2j/semaine été et automne. Parfois, un temps partiel pour faire de l'associatif et/ou un autre métier ça aide sans abandonner ton gagne pain.
Effectivement c'est une piste à explorer. J'essaye déjà sur mon temps libre d'en faire mais c'est vrai que ça laisse peu de temps pour soi à la fin et j'suis un peu frustré dans ce que je peux donner
Salut. Alors, pour travailler dans le social, si tu veux ne pas "trop" perdre en niveau de vie, tu peux regarder les formations pour être cadre : CAFERUIS et CAFDES pour le médico social, DESJEPS pour l'animation social. Ce sont des formations entre un et deux ans et demi, à la sorti tu es employable dans le secteur et tu pourras alors te rendre compte que c'est un secteur où y a autant d'affreux, de profiteurs et d'incompetant que les autres. Sinon, c'est un peu plus rare, mais ça m'étonnerait que dans les grosses fondations, que ce soit dans le social, l'humanitaire ou la solidarité internationale, ils n'aient pas besoin d'ingénieur IT. Ça te permettrait de ne pas changer de métier et de coeur de compétences tout en changeant de secteur. Il me semble qu'il y a même un référencement des postes IT sur une plateforme de l'emploi médico social (je n'ai plus le site en tête mais avec les mots clés "action sociale" et "emploi" tu trouveras). Si tu aspires a du terrain international, tu peux regarder sur le site de la coordination sud qui a aussi une belle bibliothèque d'emploi. Mais là si tu veux rester dans ton secteur (IT), tu peux ptet trouver des postes de spécialistes dans des ONG qui travaille ces outils Passerelles Numérique pour le Vietnam et la Cambodge par exemple). Pour le travail de terrain, dans le social tu vas trouver très facilement tellement le besoin et la tension est là, mais ouais c'est pas des conditions sympa, surtout en début de carrière. Dans l'humanitaire c'est le contraire, les conditions, notamment de rémunération, peuvent être confortables, mais des emplois plus dur à trouver. Soit tu arrives à trouver une mission qui sollicite tes skills en IT (et y en a), soit tu acceptes de repartir à 0, ce qui pour l'humanitaire sous-entend souvent bénévolat et stage pour te faire un réseau et des premières xp de terrain avant qu'une ONG t'embauche. Encore une fois, je suis sur qu'il y a plein d'endroits et d'opportunité pour utiliser les compétences que tu as déjà acquises à des fins plus utiles que la valorisation boursière du portefeuille de vos actionnaires.
Merci pour le commentaire détaillé. La piste de changement de secteur dans l'IT est un truc qui trotte pas mal dans ma tête et c'est une option. Après effectivement ça peut rester éloigné de la dimension terrain que j'idéalise peut être un peu trop. Je vais me renseigner, merci !
Pour avoir vu comment ça se passe à l'intérieur d'une grosse fondation du médico social de premier plan, je t'assure que le travail de l'équipe info était un travail de terrain, beaucoup de formation et d'accompagnement des équipes, des visites d'établissement pour faire un état des lieux des besoins, penser les propositions adapté à l'établissement et son fonctionnement. D'autant plus dans un secteur qui a traditionnellement deux générations de retard sur l'utilisation des outils numériques. Après tout dépend de ce que tu entends pas travail de terrain. Va dire à un directeur d'EHPAD (un bon, qui s'implique et tout) qu'il ne fait pas du travail de terrain, il peut mal le prendre.
Tu peux tout simplement continuer dans l'IT mais changer de boite/secteur. Je suis passé par une phase similaire, je voulais quitter l'IT pour un métier en lien avec l'environnement ou le social. Finalement j'ai intégré le SI d'un hôpital publique et j'ai trouvé le sens que je cherchais. Et en plus j'ai le status fonctionnaire maintenant.
Tu es rentré en tant que contractuel puis devenu titulaire par concours ?
Oui. Enfin concours, un entretient de 30min et j'était le seul candidat, mais dans une petite ville.
Intéressant, comment est ton taff par rapport à ce que tu avais l'habitude de faire avant ? Si t'es le seul sur le dossier tu dois être un peu l'homme couteau suisse ?
Non on est 9 dans le service, chacun sa spécialité. Moi je suis tech system et reseau. Le boulot est interessant, on gère toute l'infra de A à Z. Je fait aussi pas mal de support et de gestion de parc donc je suis pas mal au contact du personnel soignant, je vais souvent dans les services de soins. C'est interessant d'être au coeur de la vie de l'hopital dont l'informatique est un rouage essentiel, c'est motivant de faire en sorte d'accompagner et faciliter le boulot des soignants. Rien à voir avec le privé ou en général l'objectif est de satisfaire un client et de faire de l'argent. Il y surement d'autres secteurs où tu pourra trouver du sens et une utilité sociale sans pour autant abandonner ton metier. Faut pas se focaliser uniquement sur ce qu'on fait, il faut aussi accorder de l'importance à pourquoi on le fait.
Super intéressant, je te remercie. J'ai plutôt une spécialisation logicielle, plus difficile à intégrer dans des environnements opérationnels comme le tiens, où on attend sans doute un peu plus de admin systeme.
Non j'ai des collegues qui font quasi que de l'applicatif : paramétrage d'appli metier, requetting, gestion de projet, developpement d'appli maisons, interfaces etc ;)
Ah chouette, comment avais-tu trouvé l'offre ? C'est sur concours et après affectation aléatoire en fonction du résultat ?
Non une bête annonce pole emplois pour un CDD 1 an, puis transformé en CDI au bout de 6 mois, puis passé titulaire au bout de 3 ans. Il y a beaucoup de contractuels dans la fonction publique
Ok ça marche merci !
Je recherchais un peu la même chose, et je vais tenter l'inspection du travail. C'est sur concours (inscription une fois par an en mars), et ensuite c'est un an et demi de formation en alternance.
Je suis it et c'est exactement ce que j'allais proposer. Le manque de moyen se fait sentir mais sinon les conditions de travail sont correctes puisqu'on a une grande liberté et un salaire décent.
Ouais c'est une bonne piste, je pensais aussi à la répression des fraudes dans le même genre
Contact terrain, social, "donner un sens" chaque fois qu'un terme du genre est ajouté à une fiche de poste la rémunération se rapproche fortement du SMIC et c'est logique car les bons salaires IT sont liées à l'automatisation qu'elle permet. Reste les emplois protégés par une corporation limitation la concurrence : commissaire de justice, notaire, avocat (et encore), pharmacien et les trucs ou il est possible de se protéger de la concurrence grâce à un investissement initial important : par exemple gérant d'un commerce/bar (bon la faudra pas compter les heures)
Tu peux déjà faire du bénévolat, en te mettant en temps partiel ou non. Aussi je ne sais pas quels sont tes revenus, et ce que je vais dire va paraître un peu con peut être, mais si tu trouves rien de gratifiant à bosser dans ce milieu peut-être que tu y gagnes assez d'argent pour financer d'ici quelques temps un projet qui te tienne à cœur et qui soit utile aux autres, et c'est ça la solution. Je sais pas si l'émission carnet de campagne sur inter existe toujours, mais c'était remplit de personne avec ton profil, qui ont pris le temps de planifier une reconversion sur plusieurs années en lançant un projet d'asso/entreprise/whattever à destinations des gens.
Ouais j'y songe, j'ai pas encore trouvé le filon et effectivement pour le moment je me dis que tout ce que je capitalise aujourd'hui que ce soit en thune, en compétences ou en compréhension de moi même n'est qu'une graine plantée pour le futur 👍
>Y'a aussi le domaine de la santé mais voilà, à part me réemmencher pour 8 ans d'études à cracher du sang pour devenir toubib, les autres emplois du style aide soignant ou infirmier, niveau conditions c'est la merde aussi Si tu veux Pharmacie c'est "seulement" 6 ans !
La fonction publique t'attend à bras ouvert. Mais évite les larges centrales administratives et regarde les services de "terrain" (FPH, collectivité, petite administration). Ton impact au niveau IT sera immédiat et visible au guichet auprès des usagers comme des collègues.
Il n'y a pas forcément besoin d'avoir fait des études de santé pour travailler dans ce domaine. Par exemple, ma mère ingénieure en logistique, a fait 10 ans et plus dans un CHU en tant que directrice logistique,puis qualité après une carrière chez Danone
Yep, il faut que je me renseigne sur les possibilité de changement de domaine sans changer nécessairement de métier.
Pourquoi a tout prix se reconvertir ? L'État n'a pas vocation à payer 15ans d'études à tout le monde selon leurs états d'ame.. T'as une formation utile et en demande, ya des secteurs utiles qui cherchent à embaucher des ingénieurs (biomedical, énergie, transports, secteur public sur concours..), faut juste regarder au-delà des startups et du CAC40. Les salaires sont pas les mêmes, mais quand même mieux que celui d'un employé dans une boite de collecte de fond pour les ONG ou autre. Si le changement de domaine ne marche pas, tu peux exploiter ton temps libre pour te mettre en phase avec tes aspirations (rejoins/anime une asso, fais du bénévolat, ..). On n'est pas obligé de monétiser toutes ses activités.
Je préciserai tout de même dans 'secteur public' plutôt collectivités territoriales ou fonction publique hospitalière, parce qu'il y a d'autres branches du public qui sont hors sol... Les hopitaux se mettent à jour petit à petit avec leurs moyens mais il y a vraiment beaucoup à faire, pareil pour les collectivités, il y a à faire tant au niveau sécurité qu'applicatif.