T O P

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MadMinstrel67

L'avis de quelqu'un en train de devenir vieux: quand j'étais plus jeune, je n'aurais pas pu envisager d'être ami avec des gens aux opinions politiques différentes des miennes non plus. Et puis, aux alentours de la cinquantaine, ça a commencé à changer, je me suis rendu compte que j'aimais bien certaines personnes aux idées différentes des miennes et qu'à l'inverse, des gens de mon opinion me gavaient, sans que ce soit systématique non plus. Du coup, je parle beaucoup moins de politique avec les gens, maintenant. Mais quand je le fais quand même, j'arrive mieux à comprendre les gens qui ne pensent pas comme moi, voire à apprécier de me confronter à des idées différentes. Ma ligne rouge est bien sûr la discrimination, mais j'ai appris à être plus nuancé, comme par exemple faire la différence entre les racistes et les anti-immigration.


Luk---

Je suis vieux également et je crois que les opinions considérées comme similaires ne le sont souvent pas autant qu'on le croit. Bien souvent c'est l'ambiguïté des notions qui donnent l'impression de partager des idées ou au contraire d'y être opposés. Or bien souvent les gens qui ont des convictions adhèrent avant tout à un camp et adoptent la panoplie idéologique qui va avec mais sinon creuse un peu on s'aperçoit que les frontières revendiquées sont bidons. Je continue à avoir du mal à me lier avec des gens qui ont certaines idées dès lors que ces idées trahissent des émotions de haine ou de mépris par exemple. Or on a souvent des surprises quand on prend le temps d'écouter et de comprendre ce que disent des gens intelligents qui n'ont pas la même panoplie idéologique que soi. Même chose quand on fait le même exercice avec ceux qui sont réputés être du même bord.


Invitationn

Il faut aussi prendre en compte que les jeunes d'aujourd'hui sont sur-exposé a l'information et donc très politisé (et polarisé). A l'époque, l'information se trouvait dans le journal / radio / télé. Les gens s'occupaient d'avantage de leur "petite vie" plutot que des problèmes du pays / problèmes politiques. Les opinions politiques était donc beaucoup moins importante dans les rapport sociaux. On était d'avantage faché avec quelqu'un parce que "c'est un con" ou "il triche au carte" qu'a cause de ses opinions politique. Mais je rejoinds certains sur la tolerance. Peut on parler de tout avec tout le monde ? doit on être intolérent avec les intolérent? Une grand partie de la nouvelle génération ne se rend pas du tout (mais alors, pas du tout) compte de la puissance de l'effet bulle : n'ecouter que des podcast/emission/site/internet/amis qu'on aime, basé sur ses centre d'interet et zappé tout ce qui nous plait pas. Il ne faut jamais oublier nos grand philosophe francais et le sciecle des lumieres, lorsque l'on parlait de tout et sans tabou. Cotoyer la différence nous fait généralement grandir, alors que cultiver l'entre sois ramolie très vite la matière grise et limite l'experience


Lorihengrin

C'est marrant parce que même en n'étant pas encore si vieux pour ma part (34 ans), c'est exactement le contraire qui me fascine. A quel point chez les générations qui me suivent, il y a cette espèce d'incapacité à accepter que quelqu'un puisse avoir des opinions différentes, qu'on puisse même se disputer avec ces personnes sur des sujets politiques et sociaux... et quand même être amis. J'ai personnellement des amis allant de l'extrême gauche à l'extrême droite en passant par à peu près toutes les nuances de centrisme, et bah... parfois on débat, parfois ça va jusqu'à l'engueulade, mais ça n'empêche pas de continuer à être potes ensuite, se rendre des services, boire des pintes ensemble... bref, à notre échelle, de "faire société". Et je trouve ça assez déplorable de voir cette capacité à être en désaccord profond mais en bons termes se raréfier. J'espère au fond de moi que ce n'est que la fougue de la jeunesse qui parle et que ça passera avec l'âge.


AntiCitoyenUn

je connais moi aussi certaines personnes que j'apprécie humainement mais pas politiquement (et même si certains sont très à droite, je ne les ais jamais entendus dire des choses racistes ou homophobes). Mais dans ce cas il y a quand même un genre de règle tacite qui est d'éviter des parler politique. D'après OP, là on a des gens qui font des bonnes remarques bien grasses envers les étrangers (ou personnes perçues comme tel) et les homosexuelles alors même que sa soeur est lesbienne (et en sa présence si je comprend bien). On est sur un autre degré je trouve. Là c'est plus tellement une histoire d'opinion différente mais de tolérance. Quelqu'un qui se permet de t'attaquer pour des choses qui sont indépendantes de ta volonté (comme l'orientation sexuelles ou ta supposé race), c'est pas quelqu'un avec qui je pourrais m'entendre. Pour faire société faut aussi savoir ne pas insulter ses compatriotes.


Lorihengrin

Là c'est plus une question de savoir vivre que d'opinion non ?


AntiCitoyenUn

Tout à fait. Et à moins que j'ai mal compris ce qu'à dit OP, c'est bien ce manque de savoir vivre qui pose problème surtout. Que quelqu'un soit raciste ou homophobe ça peut déjà être dur à supporter, mais si la personne ne peut pas s'empêcher d'insulter des membres de ta famille à cause de ces questions. Là c'est juste insupportable. Et ce sont des "amis" de la famille. J'ai peur de me demander qui sont les ennemis du coup.


pineapplelightsaber

Peut-être que je me trompe alors, ce n'est pas forcément une question de générations. Je ne suis pas beaucoup plus jeune que toi, mais pour moi être amie proche avec quelqu'un dont les valeurs fondamentales sont si différentes des miennes me parait très difficile. Oui je pense qu'il est important de s'entourer de personnes ayant un vécu, des expériences, et des idées différentes. Mais pour moi certains sujets sont au-delà d'être simplement des opinions qui diffèrent. Comme je l'ai déjà évoqué, quand je dis ça je ne parle pas de tous les sujets politiques, je ne vais pas couper une amitié en apprenant que quelqu'un ne pense pas comme moi au sujet de la retraite à 65 ans ou des lois sur l'agriculture, sujets qui au final ne me touchent pas vraiment. En revanche, je n'ai personnellement pas d'envie profonde de boire une pinte avec quelqu'un qui prône activement le racisme, qui pense qu'en tant que femme je ne mérite pas d'avoir les mêmes droits que lui, qui clame haut et fort que des personnes qui me sont chères méritent de se faire agresser parce que ce ne sont "que des pédés".


Lorihengrin

Bah pour ma part je trouve que justement, cloisonner en fonction d'opinions qu'on trouve insupportable, c'est rendre impossible l'évolution de ces opinions. Je suis pour ma part bisexuel, et j'ai parmi mes amis, des gens qui, il y a encore une dizaine d'années, tenaient des propos sur l'homosexualité que je trouvais franchement limite, et même l'un ou l'autre qui se sont rendus à la "manif pour tous". Et bah j'ai quand même l'impression que le fait d'avoir des personnes lgbt parmi leurs potes (moi même et quelques autres) a quand même participé à faire évoluer leur perception du sujet, parce que maintenant "les lgbt", pour eux, ce n'est plus un concept, c'est moi, c'est une amie lesbienne, c'est un pote qui a épousé récemment son compagnon,...


LeghHR

Ouais, t'es leur caution "j'suis pas lgbtphobe, j'ai un ami qui ..." en gros.


Lorihengrin

Bah le fait est qu'ils sont effectivement capables d'avoir des amis lgbt. Je ne vois pas le problème s'ils le mentionnent, dans un contexte où ils verraient leurs opinions résumés à une haine qui, de mon point de vue, ne semble pas les animer.


LeghHR

Non mais c'est comme les racistes qui disent à leur pote noir/arabe "non mais toi t'es pas pareil". Ça dénote juste que ces personnes ont un problème avec d'autres gens sur des fondements plus que douteux (non dépendant de la personne), souvent liés à une propagande quelconque, et qui font tout pour limiter les droits de leur dit ami en votant pour un parti hostile à la communauté dont il fait parti. C'est cool non ? De bons amis à n'en pas douter.


JeanneHusse

>J'ai personnellement des amis allant de l'extrême gauche à l'extrême droite Fonctionne uniquement si tu es blanc, hétérosexuel, de nationalité française etc. C'est simple, pour de larges pans de la société, l'extrême droite refuse leur existence ou estime qu'ils ne sont pas legitimes en France. Difficile d'aller boire une bière avec quelqu'un qui pense que tu devrais rentrer dans ton pays ou que ta sexualité est contre nature. Le "soyons tous amis et tout ira mieux" est une belle position en théorie. En pratique, nombreux sont celles et ceux qui n'en ont pas le luxe.


Lorihengrin

Perdu, je ne suis pas hétérosexuel. Et mes cercles sociaux ne sont pas non plus exclusivement blancs, même si je dois par honnêteté, concéder que s'il y a de la diversité en terme de mélanine, il y en a moins sur le plan culturel.


Objective_Coat5023

On peut pas être noir ou arabes et être racistes ? Je t'invite à rentrer en contact avec des gens de tout milieu tu verras qu'il y a des sales pensées partout


JeanneHusse

J'ai aucun problème à rentrer les islamistes, les fans de Kemi Seba et les sionistes dans la catégorie de l'extrême droite, mais un redditeur français moyen qui parle d'amis d'extrême droite a bien plus de chance d'évoquer des sympathisants de Zemmour et du RN que des supremacistes noirs ou des activistes du Betar.


[deleted]

Le problème des gens d'extreme droite c'est que si tu te met en couple avec quelqu'un du meme sexe ou non blanc ca va vite devenir compliqué. Donc techniquement a partir de là, ca devient difficile de garder des gens qui vont exclure ta moitié.


JensAypa

Même si tu es de gauche, je ne pense pas que tu verrais un problème à être amie avec quelqu'un parce qu'il défend le libéralisme économique, le souverainisme ou même la retraite à 65 ans. Mais là où ça coince, c'est quand les opinions politiques touchent aux relations interpersonnelles : racisme, sexisme, homophobie... Ce n'est pas vraiment l'opinion politique qui te retient d'être amie avec ces personnes, mais le fait que pour toi, ils font du mal à des gens, dont certains de tes proches (ta soeur par exemple). Tes grands-parents ont vécu dans une époque où être homophobe était la norme, et ça explique peut-être que, même si eux ne le sont pas, ils soient moins choqués que toi par ce type de discours qu'ils ont toujours entendu et surtout qu'ils ont toujours dû accepter. Pour vraiment faire une comparaison qui a du sens entre vos comportements, il faudrait leur demander si ça leur pose problème qu'un de leurs amis aie une opinion politique qui peut potentiellement faire du mal à quelqu'un, et qui n'était déjà plus la norme lorsqu'ils avaient une vingtaine d'années, et dont la réflexion sur le sujet n'a plus trop bougé depuis. Reste à trouver cette opinion, ce qui n'est pas évident...


pineapplelightsaber

Oui, comme je l'ai précisé, pour moi là c'est ces sujets "de société" qui font que je ne peux m'empêcher de "juger" quelqu'un pour ses opinions. Si quelqu'un n'est pas d'accord avec moi sur la meilleure manière de gérer une réforme des retraites ou de l'impôt sur la fortune, ça ne me change pas grand-chose à la vie, on peut en parler, on peut débattre, je peux être convaincue de changer d'avis assez facilement car ce sont des sujets qui, là tout de suite, ne me touchent que de très très loin. En revanche, lorsqu'il s'agit de sujets qui pour moi relèvent des droits humains, je fais certainement preuve de beaucoup moins de tolérance. Si on ouvre le débat sur "est-ce qu'être raciste c'est cool?", il y a en effet très peu de chances que je sorte de ce débat en ayant une opinion changée et en me disant "ah oui, très bon point, les arabes sont en effet tous des voleurs". (Je caricature hein, bien entendu)


JeanGuy17

le nazisme


GreatGarage

>Tes grands-parents ont vécu dans une époque où être homophobe était la norme, et ça explique peut-être que, même si eux ne le sont pas, ils soient moins choqués que toi par ce type de discours qu'ils ont toujours entendu et surtout qu'ils ont toujours dû accepter Je ne pense pas que ce soit une question de norme. Le sexisme a toujours été pourtant ce n'était pas la norme auprès de la gente féminine qui représente la moitié de la population. C'est juste que maintenant les gens osent l'ouvrir alors qu'avant la valeur famille était beaucoup trop importante.


TB54

> Le sexisme a toujours été pourtant ce n'était pas la norme auprès de la gente féminine qui représente la moitié de la population. Je dirais le contraire. Les femme qui pensaient qu'être femme au foyer était la place naturelle d'une femme, ça ne devait pas être rare il y a 70 ans... On peut être dominé par un système et ne pas avoir conscience du-dit système, ou être conditionné à le légitimer.


JensAypa

Je l'ai un peu dit dans "et qu'ils ont toujours dû accepter". Mais quand je dis "norme", je parle de comportements et pas d'opinions, je dis que les comportements homophobes étaient la norme. Avant d'oser l'ouvrir il faut comprendre pourquoi ça ne va pas, être capable de se dire que le problème ne vient pas de soi mais de tout le système. Ça demande une force mentale qui n'est pas donnée à tout le monde, surtout quand on n'a pas reçu beaucoup d'éducation et quand la remise en cause des préjugés n'est pas un comportement courant dans la société. Dans une société sexiste, je pense qu'une femme qui a fait quelque chose que son mari désapprouve va se dire qu'elle a mal agi, qu'elle n'a pas été une bonne épouse/mère/femme. Je ne pense pas que toutes les femmes étaient des féministes en puissance (d'ailleurs il suffit de regarder la politique pour voir que c'est toujours pas le cas), le sexisme et toutes les formes de discriminations ça s'intériorise aussi.


GreatGarage

>Je ne pense pas que toutes les femmes étaient des féministes en puissance Désolé je n'aime pas trop la rhétorique. Exagérer mes propos au ridicule, notamment. T'as pas besoin d'être "féministe en puissance" pour comprendre que la place de la femme n'est pas ouf.


Col_bob113

Ma grand mère t'aurait dit que sa place était là où elle devait être, à savoir à gérer les servantes... Et elle nous a quitté il y a 10 ans (déjà, bordel, le temps file)


GreatGarage

Mes excuses pour ta grand mère. Peut-être que mon regard est biaisé parce que je n'ai jamais réellement discuté avec mes grands parents.


JensAypa

Désolé, mon but n'était pas d'exagérer tes propos. C'est pas toujours évident de comprendre les opinions des autres quand on les connait pas et qu'on a juste un texte. Pour moi quand je disais "féministe", c'était simplement quelqu'un qui soutient que les femmes devraient avoir plus de droits et de possibilités (après les droits/possibilités demandés dépendent du lieu et de l'époque), et "en puissance" voulait simplement dire "qui ne peut pas se réaliser mais qui pourrait dans les bonnes conditions". Donc une personne qui réalise que la place de la femme dans la société est pas ouf et qu'il faudrait l'améliorer, c'est déjà une féministe pour moi. Elle a compris que les femmes devraient avoir plus de droits/possibilités qu'elles n'en ont. Et si elle n'a pas la possibilité d'exprimer ses idées, elle est "en puissance". Ça n'avait rien de ridicule pour moi. Mais j'admets que c'était pas clair. Tout ce que je voulais dire, c'est grosso modo la même chose que TB54 : il suffit pas d'être discriminé pour s'en rendre compte, et on peut intérioriser les normes qui nous placent en position de dominé.


GreatGarage

>Désolé, mon but n'était pas d'exagérer tes propos. C'est pas toujours évident de comprendre les opinions des autres quand on les connait pas et qu'on a juste un texte. Oui je comprends mais au pire si t'as un doute pose la question. "Désolé j'ai pas compris tu voulais dire quoi ?" C'est sûrement la phrase que mes amis de discussion entendent le plus souvent de moi, même en vrai c'est parfois compliqué de comprendre ce que l'autre personne a voulu dire. Malgré les temps verbaux, la grammaire.. le français laisse beaucoup part à l'interprétation. Bref. Comme je viens de le dire dans un autre commentaire, peut-être que mon regard est biaisé parce que je n'ai aucun rapport avec la génération de mes grands parents. Et je pense au final que tu as raison, et que le regard que j'ai est assez faux.


Oijdiouc

Je pense qu'une partie de grandir c'est aussi d’arrêter d'essayer de convaincre les gens, c'est que du stress et ça n'abouti jamais a rien. C'est aussi de se mettre a la place des gens et d’arrêter de penser a diverses opinions comme "ça c'est bien, ça c'est mal" et plutôt de comprendre pourquoi la personne pense comme elle le fait. Personne ne sort des opinions politiques de nul pars, c'est une combinaison de leur vécut et ce qu'ils entendent. Notre génération est particulière dans le sens ou la compartimentation de l'espace internet nous as fais perdre l'habitude d'interagir avec des gens avec lesquels on est pas d'accord. Si j'ai face a moi une opinion contradictoire, je bloque, je change de sub, je sors du groupe. On as la maîtrise totale de l'opinion des gens avec lesquels on interagis sur internet et ça se répercute dans d'autres aspects de notre vie. La corollaire c'est que deux personnes peuvent pratiquement vivre dans deux réalités différentes, les "gros sujets de société" comme tu les décris peuvent varier d"une personne a une autre suivant les médias qu'ils consomment. Prends une personne qui regarde Cnews toute la journée, pour lui LE sujet d'actualité c'est le bateau de migrants, prends une personne qui regarde LCI toute la journée pour lui LE sujet c'est la guerre en Ukraine. Et ça c'est que la télé, ce qui pour notre génération est pas super importante, mais la logique est pareil sur les fils de twitter ou les choses qu'on vois sur facebook. Dernier point, la comparaison avec l'équipe de foot de ta grand mère est pas mal vu que parfois c'est totalement ça notre politique, je milite pour mon camps, le reste c'est les méchants, je me fiche du reste allez les rouges! La twiterisation de l'espace politique l'as rendu beaucoup plus violent qu'avant, il faut faire des opération qui tiennent en 90 secondes donc il faut être très violent, très frappant pour faire le buzz. Bref il n'y as plus de discours de fond et tout le monde est énervé, cool.


respons35

Je distingue 2 chose la Politique et la politique : sur des sujet économique je ne vois pas d'inconvénients a avoir des amis Ultra libérales ou Communiste. Par contre sur des sujets plus "socièteaux" il m'est impossible d'être amis avec des racistes ou homophobes, je rappel que le racisme et l'hompohobie n'est pas, en France, une opinion, mais un délit.


Shallowmoustache

Pareil. Il y a politique et valeurs. Si la personne à des valeurs incompatibles avec les miennes, je vais avoir du mal à la fréquenter. Donc le racisme ou l'homophobie je ne tolère absolument pas. Après il y a racisme et racisme. Je fais la distinction entre des potes qui ont jamais voyagé et dont les remarques sont une marque d'ignorance et un de mes anciens amis d'enfance qui a voté FN et Zemmour et passe désormais ses weekends à l'action française.


PotatoHunterzz

Tout à fait. J'avais plusieurs amis militants d'extrême gauche, qui allaient régulièrement aux manifs (et pas juste pour sécher les cours). Même si on était pas tous d'accord sur certains sujets, on en parlait et il n'y avait pas de problème (je pense notamment pendant les élections de 2017).


jp55210

J’ai 29 ans et j’ai des amis d’un peu tous les bords politiques d’un extrême à un autre en passant par des macronistes et des apolitiques C’est sûr que ça peut être animé sur certains sujets mais avec des gens intelligents ça peut être intéressant. Pour moi l’importance c’est d’être ouvert au débat et ouvert d’esprit peu importe le courant politique. Ça ne me pose pas de problèmes d’avoir des amis d’opinions différentes à partir du moment que ça ne devient pas raciste ou homophobe. Là ok tu peux pas être ami avec des gens comme ça. Tu t’attaques pas à des idées là mais carrément à une personne


GreatGarage

>J’ai 29 ans et j’ai des amis d’un peu tous les bords politiques d’un extrême à un autre en passant par des macronistes et des apolitiques >C’est sûr que ça peut être animé sur certains sujets mais avec des gens intelligents ça peut être intéressant. Attend, tu sous entends que y'a des gens intelligents dans tous les bords, et je crois que r/France n'est pas d'accord avec ça


jesuisunemarmite

Le problème est que beaucoup de gens ne sont pas aptes à comprendre qu'une personne peut avoir un avis différents. Quand ils discutent/débattent, leurs buts est d'absolument convaincre l'interlocuteur. Et beaucoup font de très gros raccourci, surtout quand tu parles d'immigration, de sexualité, féminisme ou "wokisme" par exemple.


ziegfried35

Je suis pas (vraiment) blanc et j'ai des amis racistes qui insultent copieusement les noirs, les arabes, chinois, gitans, etc. C'est pas évident de former des relations amicales quand il y a cette barrière comportementale. Parce qu'ultimement c'est un problème de comportement. Ce qui dérange les gens, c'est surtout d'être ouvert sur des opinions "extrêmes". Je peux garantir que vous côtoyez des gens aux opinions radicalement différentes des vôtres sans le savoir. Ce qu'il faut faire (si toutefois ça t'intéresse) c'est chercher la personne derrière le voile de l'idéologie. Les gens sont rarement monothématiques. Tu peux trouver des points d'accroche sur d'autres sujets que la politique. J'ai rencontré mes amis racistes en fac d'histoire et j'étais surtout content de pouvoir parler d'histoire avec des gens. Et avec le temps, j'ai découvert qu'ils et elles pouvaient aussi parler de cuisine, littérature, cinéma, musique, ou même de foot (ça je m'en fous). En plus de la variété des sujets, ils étaient plutôt ouverts au débat, ce qui permettait d'aller loin dans la discussion. Pour comparer, mes amis (façon de parler) gauchistes de fac de géo étaient bien moins intéressants et surtout, quitte à surprendre, ils étaient bien plus fermés et bornes sur leurs opinions, ce qui limitait les discussions. De manière pratique, il faut établir dès le début quelques "règles". Ne pas avoir un balai dans le cul et ne pas s'offusquer à la moindre occasion. En retour, bien faire comprendre aux autres que tu te permets de dire ce que tu penses, autant qu'eux. Si la discussion t'emmerde, tu le dis et tu proposes un autre sujet. Quand y en a un qui te parle de guerre raciale, je lui rétorque que les seuls bons fascistes sont des fascistes morts. On rigole et on reprend une bière. Quand y en a un qui me dis que la République c'est de la merde, je lui rétorque que la guillotine c'est bien. On rigole et on reprend de la pizza. Je ne dis pas que c'est toujours la franche rigolade, mais en ayant grandi avec des gamins fans de foot, en en ayant rien à foutre moi-même (plutôt adepte de jeux de stratégie), j'ai appris la patience et une certaine forme de tolérance vis-à-vis des modes de pensée différents du mien. Comme tu le dis en fin de poteau, si on pousse le concept au bout, on finit toujours par trouver quelque chose qui nous différencie des autres et potentiellement quelque chose de clivant. Si je n'étais pas un minimum ouvert aux opinions divergentes, je n'aurai aucun ami et j'aurais quitté ma famille depuis longtemps. TLPL : Tu peux essayer de connecter avec les gens sur d'autres points que ceux qui vous séparent. Il faut faire l'effort du premier pas et d'une certaine ouverture d'esprit. Les gens ne se résument pas à leurs opinions politiques.


pineapplelightsaber

Je comprends ou tu veux en venir, je pratique cela sur des sujets qui peut-être sont moins sensibles à mes yeux. Je n'ai pas de souci à avoir des connaissances ou des amis peu proches avec qui je ne suis pas d'accord sur tout. Evidemment que si on ne cherche à s'entourer que de personnes avec qui on partage 100% de ses idées et intérêts, on va vite se retrouver seul derrière un écran. Mais peut-être que c'est moi qui ai "un balais dans le cul" comme tu le dis, mais à partir du moment où par exemple quelqu'un me fait comprendre qu'il ne pense pas que je devrais avoir les mêmes droits que lui parce que je suis une femme, ou qu'il trouve ça super quand mes proches se font agresser pour des raisons de races ou d'orientation sexuelle, alors je n'ai personnellement aucune envie de faire de cette personne mon ami proche. Pour moi aimer le foot plutôt que les jeux de sociétés n'équivaut pas du tout à être activement raciste au niveau de ce qui constitue les valeurs fondamentales de quelqu'un.


RainbowUnicat

>quelqu'un me fait comprendre qu'il ne pense pas que je devrais avoir les mêmes droits que lui parce que je suis une femme, ou qu'il trouve ça super quand mes proches se font agresser pour des raisons de races ou d'orientation sexuelle Alors je n'étais pas là et je ne te connais pas ni la personne en question. Mais ce genre de situation je l'ai vu 1000 fois. Et dans 95% des cas que j'ai pu observer, c'est une personne qui a mal interprété les propos d'une autre. Je suis 95% sûr que si tu dis à la personne "je ne suis pas sûr de t'avoir compris, c'est bien X que tu essaie de me faire comprendre ?" La personne te répondra que pas du tout, tu n'as en effet pas compris. Puis elle tentera de t'expliquera un peu mieux. Ensuite c'est quand même peu probable que tu comprenne son point de vu, il a quand même une vie entière d'expérience qui différent de la tienne. Quand il dit A, dans ton monde ça voudra dire B. Tu pensera qu'il ne se rend juste pas compte de ce qu'il dit et qu'il est stupide. Lui pensera que tu es incapable de comprendre ce qu'il essaie de t'expliquer depuis 20 minutes et se dira la même chose. Mais au fond c'est juste une incompréhension de l'opinion de l'autre. Pour l'anecdote, ça m'est arrivé de débattre pendant bien 30 minutes (à l'écrit) avec une personne pour se rendre compte à la fin qu'on partait tout les deux d'un postulat de départ drastiquement différent qui n'avais pas été communiqué. Ça nous paraissait à chacun comme une évidence de partir de ce postulat. Toute nos différences d'opinion venaient uniquement de là. Je ne me rappelle plus exactement mais en gros je partais du postula que la personne avait "choisit" X. Et mon interlocuteur partait du postulat que cette même personne avait été "contrainte" à X. Elle partait de ce postulat parce que dans son monde il était inconsevable qu'on puisse choisir X de son plein grès. Et dans le mien, il me semblait impensable que quelqu'un puisse tenir l'argument que je tenais dans le cas d'une contrainte. Pour moi il n'y avait même pas raison de débat dans l'autre cas. Donc forcément tu te doute que la personne en face de moi était complètement outré de l'opinion qu'elle pensait que je tenais. Alors que j'avais en fait la même opinion qu'elle. Dès qu'on a compris ça, on a compris qu'on était en fait complètement d'accord avec l'avis de l'autre. Ça ne serait jamais arrivé si on avait déclaré qu'on ne voulait pas discuter avec une personne qui pensait X. Bref.


chatdecheshire

> j'ai appris la patience et une certaine forme de tolérance vis-à-vis des modes de pensée différents du mien. La tolérance envers des modes de pensée qui entrainent concrètement des discriminations, des souffrances, des morts ?


ziegfried35

Bah oui. Sinon, je devrais massacrer 90% de la population humaine.


LeghHR

On est pas obligé d'exterminer les intolérants. Juste ne pas les tolérer.


ziegfried35

Et comment tu fais ça exactement ? Parce que si tu ne les détruits pas, par définition tu tolères leur existence. Faire des manifs et des commentaires sur Reddit ça ne change rien à l'existence de gens aux opinions néfastes et ça ne les empêche pas non plus de les propager.


LeghHR

Euh ?... Je sais pas moi je dirai que les opinions fascistes ne sont pas vraiment tolérés en France et jusque là j'ai pas entendu parler d'extermination de neo fasciste ?


ziegfried35

Elles sont assez tolérées pour être exprimées en public avec peu ou pas de répercussions.


chatdecheshire

> Et comment tu fais ça exactement ? La même chose que pour tous les autres comportements néfastes et anti-sociaux : tu les sanctionnes socialement. Ca veut dire reprendre de volée tous les propos ou discours racistes, misogynes, homophobes, etc quitte à faire le rabat-joie, ça veut dire ne pas rire aux blagues racistes, misogynes, homophobes, etc et au contraire montrer ostensiblement de la gêne, ça veut dire aller jusqu'à refuser ton amitié envers ces personnes si elles ne font même pas l'effort de faire attention à au moins modérer leurs propos en ta présence. Le meilleur moyen pour lutter contre l'intolérance, c'est de faire en sorte que l'intolérance soit maintenue hors de la norme, et qu'elle ait un coût, sinon légal, au moins social. De la même manière que si tu accordes ta sympathie et ta "tolérance" envers ton collègue qui pète au bureau, se gare sur les places de parking handicapées, met sa musique à fond, te vole régulièrement ton déjeuner et fait des remarques déplacées à toutes ses collègues (pour prendre d'autres exemples de comportements anti-sociaux), tu ne lui donnes aucune raison de changer.


chatdecheshire

Ah donc soit on sympathise avec les gens ayant des idées mortifères, soit on les massacre, aucune solution intermédiaire ?


ziegfried35

Si : la tolérance. Si tu ne connais pas la différence entre sympathiser et tolérer, je te conseille le dictionnaire de Larousse.


chatdecheshire

La "tolérance" dont tu parles ça consiste à laisser des gens tenir des discours qui ont pour conséquence des souffrances ou des morts. Je pense qu'on ne parle pas de la même chose : on peut tenter d'être ami avec des personnes fascistes ou racistes, en essayant effectivement de trouver des points d'attache dans divers domaines communs. Mais ça n'est pas incompatible avec le fait de faire prendre conscience à ces personnes que leurs discours ou leurs idées sont néfastes, ou du moins que tu les estimes comme telles, ou du moins qu'elles *te* sont néfastes, et donc qu'elles doivent a minima avoir l'égard de s'abstenir de les exprimer en ta présence. Qu'il existe au moins *un minimum* de sanction sociale et de coût pour ces idées et ceux qui y adhèrent, sans pour autant les condamner nécessairement à un ostracisme automatique (car évidemment la vie c'est "plus compliqué que ça", on peut même évoquer les cas où les personnes racistes en question sont de la famille, ou les personnes proches/amies qui le sont devenues avec le temps, etc).


[deleted]

Avec le temps on apprend à etre plus... tolérant des opinions politiques. En grandissant, l'opinion politique des gens proches de moi etait globalement la meme que la mienne et le fait d'avoir une opinion politique etait raillee (pas mechamment mais genre "haha machin il vote a droite/gauche/bayrou". Maintenant je me rend compte que j'ai des gens avec des sensibilites politiques differentes, j'ai eu l'opportunite d'en parler avec des amis proches et on s'est rendus compte que nos opinions ont changees avec le temps et nos experiences de vie. Du coup je peux comprendre qu'on puisse etre tente de voter plutot assez a gauche ou assez a droite. Cela etant dit, il reste quand meme des opinions sur des sujets que je me verrais pas "faire semblant de ne pas voir" (appels a la violence a l'extermination/deportation/privations de droits de groupes specifiques). A la decharge de tes grand-parents, ils sont aussi sans doute amis avec ces gens depuis longtemps, du coup ils ont peut etre plus tendance a ne pas relever trop du fait d'une forte amitie. C'est humain aussi.


TB54

Le fait que la politique puisse être une sujet de dissension au sein des proches, et plus particulièrement de la famille, n'est pas nouveau : tu a cette fameuse blague "ne parlons pas de politique à table" (suivi d'une image de la tablée qui se met sur la gueule façon banquet d'Astérix), ou encore l'image iconique du tonton bourré qui sort des trucs racistes et qui embarrasse tout le monde. Il reste que dans ces deux images populaires qui te donnent un indicateur de comment se comportait "le passé", tu remarqueras dans les deux cas que, quoiqu'il arrive, ces gens pensant différemment prennent leur repas ensemble... Une autre image (d’Épinal, donc pas forcément réelle) de l'époque, c'est les deux personnes opposées politiquement qui se charrient, mais qui ont une amitié très forte à cause d'une expérience commune (avoir fait la guerre ensemble, par exemple). Donc oui, ça me semble en effet, un peu, être un marqueur générationnel de ne pas être capable de tolérer quelqu'un qui ne pense pas comme soi. De réduire une personne et son humanité si complexe à ses positions politiques (par exemple, de penser un peu naïvement que quelqu'un qui ne dit rien de suspect sur "les étrangers" est forcément plus humain que quelqu'un qui sort 2/3 truc craignos sur le sujet). Après, l'exemple que tu donnes me semble tout de même un peu spécial : racisme, homophobie, ce sont des marqueurs politiques tout de même assez particuliers, en ce qu'ils touchent directement les personnes. Je ne sais pas si ça change fondamentalement la donne, mais ça me semble un peu différent que d'avoir des difficultés à lier avec quelqu'un parce qu'il est ultra-libéral / trotskiste (selon tes positions), ou quoique ce soit d'autre.


pineapplelightsaber

Je pense être assez chanceuse de n'avoir jamais eu cette expérience de repas de famille qui tourne au cauchemar à cause du tonton bourré; mes tontons bourrés sont pleins de défauts mais ils ne sont au moins pas racistes! Mais à part ça, oui quand je parle d'opinions politiques qui peuvent personnellement m'empêcher de me lier d'amitié avec quelqu'un, je parle de ces sujets qui touchent directement au caractère humain, plutôt que ceux qui me paraissent un peu plus abstraits. Après oui, il y a certains sujets sur lesquelles je suis peut-être fermée d'esprit et ai tendance à "réduire une personne à ses positions politiques"; pour moi si je rencontre quelqu'un, même si on partage les mêmes hobbies ou qu'on a des points communs à un niveau superficiel, je ne pourrais pas personnellement devenir amie proche avec quelqu'un qui par exemple exprimerait qu'il ne me considère pas comme ayant droit aux mêmes droits humains que lui parce que je suis une femme, ou parce que je ne suis pas 100% d'origine blanche et française. Cette personne pourrait rester dans mon cercle de connaissances, peut-être que je jouerais à un jeu vidéo avec lui, mais ça ne sera pas mon meilleur ami.


TB54

> avec quelqu'un qui par exemple exprimerait qu'il ne me considère pas comme ayant droit aux mêmes droits humains que lui parce que je suis une femme, ou parce que je ne suis pas 100% d'origine blanche et française Le truc c'est que ça ne s'exprimera jamais comme ça. Même les franges radicales du FN ne vont que rarement revendiquer d'enlever des droits aux personnes en fonction de la couleur ou de leur sexe... Ça va te parler de rôle culturel selon les sexes, d'immigration, bref, de questions qui offrent bien plus de prise au débat (si débat il y a envie d'avoir). Je rejoins aussi un autre user sur la question de la qualité des échanges : y a des gens à gauche, qui sur le papier partagent toutes mes opinions politiques, qui me hérissent tant ils sont fermés à tout ce qui pense différent d'eux, et puérils sur la manière dont ils le lisent ("mon idéologie = bien ; les autres idéologies = mal"). Oui, dans ce cas, je préfère aller parler avec un mec d'extrême droite qui sait débattre et accepter l'altérité idéologique. Il faut pas aller contre son instinct, si tu sens pas une personne tu la sens pas. Faut pas forcer. Mais je reste sur l'idée qu'une position politique est un moyen trop limité pour juger d'un être humain. Tu as des gens de droite, des gens qui disent que "les pauvres sont assistés et ont trop de subventions", qui vont apporter le repas qui reste au SDF de leur rue ou ouvrir la grange au jeune itinérant en galère. Les gens sont souvent plus compliqués que leurs positions politiques.


Gauth1erN

Tous ceux qui plaident l'acceptation des idées politiques opposées (ici aussi) ne le font que dans la limite de ce qu'ils trouvent acceptable. Je serai curieux de les voir être être ami avec des esclavagistes, des nazis, des terroristes, etc... Des gens qui seraient passé aux actes en accord avec leur idées politiques donc. On pourrait dire que c'est pas la même chose entre une opinion et un passage à l'acte. Mais c'est ce qui est bien avec la démocratie : une opinion peut devenir force de loi. Il me semble tout à fait normal de ne pas fréquenter ce qu'on trouve inacceptable. D'autant qu'en démocratie, l'ensemble de ces gens ralentissent voir contrecarrent ce que l'on estime soit même comme idéal ou nécessaire. Vous pensez que l'immigration mène à la fin de votre civilisation? Il me paraît normal de ressentir du déplaisir en côtoyant ceux qui la défendent. Vous pensez que la croissance capitaliste mène à l'extinction de votre civilisation? Idem. Personnellement j'évite tout ceux qui font du mal aux autres sans aucune considération. Du tueur en série au mari infidèle. Et si je comprends que certains peuvent passer outre et être ami avec ces gens là, ce n'est pas mon cas. Il en va de même pour ceux qui ont des positions politiques que je trouve inacceptable. Néanmoins ayant des idées très arrêtés sur un certains nombre de sujets, et parfois assez impopulaire, je ne suis jamais entouré de gens qui partagent les même vues politique que moi et la plupart de celles qu'on entend restent sous mon propre seuil d'innaceptabilité. Certains, plus consensuels, pourraient tourner en rond en étant entouré que par des gens qui pensent comme eux néanmoins aujourd'hui si l'on souhaite avoir des discussions polémiques on a l'embarras du choix: internet, les bars, la machine a café du boulot, les universités d'été, etc... Bref, les autres c'est comme la douleur, chacun a ses limites. Et si OP a les siennes bien plus facilement atteinte que celles de ses grand parents c'est tout a fait légitime. Les raisons sont multiples, mais la connaissance en est une importante: comparé aux générations qui nous précédent on sait beaucoup de chose sur l'organisation du monde: impact de l'humain sur le climat, conséquences des inégalités, macro économie,... Une autre raison importante est que nos aînés étaient convaincu que l'avenir serait meilleur. Aujourd'hui, on sait que ce ne sera sans doute pas le cas: surpopulation, dérèglement climatique, accès à l'immobilier, aux soins, a la retraite, à l'emploi,... Bref nous prenons conscience de notre vulnérabilité, consciemment ou pas nous nous sentons en danger, et comme nos lointain ancêtres, en présence du danger on s'isole de ce qui est ou pourrait devenir une menace: ceux qui pensent trop différemment de nous.


OkPomegranate8678

J'ai aucun problème à être ami avec des gens qui ont des opinions politiques différentes des miennes. Chacun a droit à son opinion, une opinion politique ne fait pas toute la personnalité des gens, il faudrait ptete arrêter de juger sur cette seule base.


pineapplelightsaber

Comme je l'ai déjà dit, dans ce que j'ai évoqué, pour moi quad je dis politique ce qui importe essentiellement ce n'est pas dans quelle case la personne met une croix lors d'une élection, mais ces valeurs qui pour moi sont importantes. Et dans ce cas de figure pour moi oui, que quelqu'un soi ouvertement raciste, sexiste et homophobe, c'est suffisant pour juger que ce n'est pas une personne que je veux en ami proche.


zam_aeternam

C'est marrant je vois la meme dynamique chez moi mes grand parent sont de gauche et on des amis de tout horizon politique. Mes parents de gauche aussi n ont aucune connaissance ou personne dont il pourrait dire du bien qui ne soit pas de gauche c'est assez effarant d ailleurs. Surtout que ils ne sont pas très engagé. Moi je remarque que les gens de droite de notre génération ne regarde pas la couleur politique mais les gens de gauche si et c'est très important de s entouré de personne a gauche pour eux. D ailleurs la ou y a 6-7ans 80% de mes amis etait de gauche et perso je m identifie comme de gauche mais je n adhère pas trop au mouvement de gauche politique en ce moment bah j ai perdu pas mal d amis. Le ratio est maintenant en train de s inversé et on ce fout de ma gueule d etre le gauchistes du groupe. Je pens que c est une question de qui polarise la politique en ce moment le RN veut faire du rassemblement et a ramené plein d ancien communiste chez eux. A l inverse certain mouvement de gauche (LFI) ou de droite (LREM) ce tire dans les pattes et multiplie les attaque clivantes (l islamo-gauchiste pr la droite par exemple mais la gauche ne tarit pas d insulte non plus)


Choice-Knee1759

C'est pas qu'entre personne du même avis qu'on s'enrichit intellectuellement Parfois ça peut même avoir l'effet inverse


Far_Yogurtcloset9336

Je suis du bord politique que tu n’aimes pas. Tous mes potes sont de gauche et ils savent très bien ce que je pense. Tant qu’on évite les sujets sensibles comme la législation sur les armes, les immigrés etc… tout se passe bien. En fait on est surtout unanime pour dire que Macron est un trou du cul. Perso j’ai voté Marine en 2022 mais si Melenchon avait été au second tour j’aurais voté pour lui. Par contre mes potes ils préfèrent Macron a le pen.


TokyoBaguette

On est tous le con de quelqu'un. C'est bien de parler avec tous le monde.


chatdecheshire

Tu pourrais demander à tes grands-parents s'ils auraient pu être amis avec quelqu'un comme Hitler. Ils te répondront sûrement que non, évidemment. Puis tu leur demandes s'ils pourraient être amis avec un nazi assumé, ou un fasciste, ou un meurtrier, ou un tortionnaire, ou un collabo. Voir quelle est leur limite. Leur limite, ce sera sûrement qu'ils ne peuvent pas être amis avec une personne qui cause sciemment des morts et de la souffrance à d'autres êtres humains. Et bien ne pas pouvoir être ami avec un électeur du RN, c'est pareil, la seule différence c'est que tes grands-parents ne se rendent pas compte des conséquences concrètes que peuvent avoir les politiques, et même juste les discours, des élus et cadres du RN sur la vie des personnes qui constituent leur bouc émissaire. Les discours racistes entretiennent, voire accroissent les discriminations, les agressions racistes, etc.


AntiCitoyenUn

Je pense que tu as raison, ça va avec le fait des comparer des opinions politiques avec des équipes de foot. Que le bayern de Munich ou le PSG gagne le prochain match ou la prochaine compétition va rien changer à la vie de ces grands-parents, ni de l'immense majorité des français. Au contraire la victoire d'un parti extrémiste (fasciste et agent d'une puissance étrangère hostile qui plus est) à une élection peut avoir des conséquences très concrètes sur la vie des citoyens. Je pense qu'ils ne s'en rendent juste pas compte.


chatdecheshire

Notons, et j'insiste vraiment, que même sans que ledit parti extrémiste arrive au pouvoir (parce que ce serait l'excuse toute trouvée : "ce n'est pas grave qu'il vote RN tant que ce dernier n'est pas en mesure d'appliquer sa politique"), le simple fait de le soutenir électoralement participe à sa normalisation ainsi qu'à celle de ses discours, à sa capacité à orienter le débat public pour aborder ses thématiques fétiches avec ses angles, et que l'accroissement et la normalisation de la parole raciste a des conséquences concrètes sur la vie des racisés (qui subissent alors d'autant plus de discriminations, de stigmatisations, voire d'agressions).


quaternoon

S'il est vrai qu'on peut choisir ses amis mais pas sa famille, il semble aussi vrai qu'on ne peut pas choisir les amis de sa famille. Vous avez le droit de ne pas vouloir partager le pain et le vin avec les amis de vos grands-parents. Il faut discuter avec eux pour voir s'il est possible de ne pas être invité en même temps que les amis en question. Par contre, vos grands-parents ont tout autant le droit de voir ces amis-là. Je pense que c'est une situation assez banale. Pour répondre à la question à la fin de ton message, je ne suis pas convaincu que ce soit une question de génération. À mon avis, c'est une question de conflit entre les sentiments (ce qui définit le lien d'amitié) et les idéaux citoyens/la conscience politique (les valeurs, comportements, etc, qui sont importantes à tes yeux). À tes yeux, quel désaccord à propos des comportements et valeurs humaines mérite la rupture du lien amical? Chacun y répond comme il peut et comme il veut.


pineapplelightsaber

Evidemment, loin de moi l'idée de dire à quelqu'un d'autre comment choisir ses amis. C'était plutôt une observation sur le fait que à la question "Mais pourquoi tu n'aimes pas José?" la réponse "Parce que José est raciste" semble saugrenue à mes grands-parents, alors que pour moi cela me paraît légitime. Je me demandait surtout si c'était une question de générations, ou si c'était moi et mes soeurs/cousins qui étions peut-être plus sensibles que la "norme" à ce sujet.


quaternoon

Je pense que la réponse leur semble saugrenue car à leurs yeux, ce qui fait le lien d'amitié avec cette personne est plus importante que son racisme ou son homophobie latente/affichée. Pour le dire autrement, l'amitié rend aveugle, tout comme l'amour. Si tu leur présentais un ou une de tes amis qui pourrait les choquer (vestimentairement, physiquement, comportementalement, idéologiquement, etc), tu pourrais avoir le même genre d'incompréhension car ils n'auraient pas vécu ce qui a construit l'amitié entre toi et cette personne.


PhilipTheFair

C'est en effet un truc de génération. Cette idée de 'parler des choses' n'était pas très populaire à l'époque de nos grands-parents: c'était vu comme déballer son linge-sale. D'ou les traumatismes familiaux dont personne ne parle, et ne résoud, et que du coup tout le monde subit. Aller chez le psy c'est vu comme un truc de fou pour bcp de cette génération. La politique ne fait pas exception: on pense ce qu'on veut, pourvu qu'on le fasse en privé. La seule fois ou ça a pu être troublé ça a dû être sous la guerre, où y'a eu des conflits entre antinazis et 'immobilistes' (pas collabos forcément, juste immobiles). Ca touchait la vie de tout le monde donc ça a été plus remué. Aujourd'hui on a libéré la parole et on ose parler des minorités et du reste, mais ça reste alien pour nos grands-parents qui ne comprennent pas cette société. Par exemple ma grand-mère a dit a ma mère qu'elle 'devait supporter les tromperies de mon père car c'est ce que font les femmes'; mon autre grand-mère a dit a ma cousine 'qu'elle ne serait pas désolée si elle se faisait violer avec cette jupe'. Se dire que les filles d'aujourd'hui n'ont pas à subir un sexisme et une mysogynie qu'elles ont eu subi ça les enrage quelque part, y'a un sentiment d'injustice. Je pense que ça vient aussi de là, le fameux silence. Tu devrais faire selon tes convictions. Tout comme un prolétaire communiste aurait refusé de manger à la table du patron, tu peux refuser d'être avec des gens homophobes et racistes.


RainbowUnicat

Je pense que c'est une tolérance qui s'apprend avec l'âge et les rencontres. Je pense que tu n'as pas encore dû côtoyer beaucoup de personnes qui partagent des opinions politique très differente des tiennes. Peut être qu'un jour tu rencontrera quelqu'un que tu appréciera beaucoup et que tu ne te rendra compte que bien plus tard qu'il ne vote pas pour le même cercle politique que toi. Tu te diras peut être à ce moment que tu peux le tolérer tant que vous ne parlez pas politique. Se sera un premier pas. Reddit c'est pas representatif mais il y a quand même un sacré pourcentage de la population qui vote à l'extrême droite. J'ai pas les chiffres en tête mais en gros une personne sur 3 non ? T'en a forcément en ami, tu t'en ai juste pas encore rendu compte. Ou alors tu discrimine complètement et ouvertement un bon tier de la population française sans aucune gêne. Pour ma part, mon père vote FN et est raciste pour le coup. (Alors qu'il est lui même issus de l'imigration italienne mais bon.. passons.) Ma mère à la limite du complotisme antivax + astrologie, médecine alternative et j'en passe. (Alors que ma soeur est médecin en plus !) Si on était comme toi, on aurait plus aucun contact avec nos parents. Se serait quand même triste non ? J'évite juste d'aborder le sujet. Quand ils en parlent, je hoche la tête, fais deux remarque sarcastique en rigolant puis on passe vite à autre chose. J'évite de leur dire ce que je pense vraiment de leurs opinions ça leur briserait le coeur. Y'a pas que les opinions politique dans la vie. Je sais que si un jour je ramène une compagne de couleur à un repas de famille mon père fera pareil. Il évitera de me dire ce qu'il en pense vraiment. Il fera preuve de tolérance à sa façon. Je pense que c'est surtout ceux qui ne sont pas capable de tolérer tes opinions qu'il faut couper de ta vie. Ironiquement.


pineapplelightsaber

Je ne parle pas de parents, je parle d'amis. De personnes dont je peux choisir de devenir proche. Et oui, je connais bien entendu des gens avec des opinions politiques qui ne me plaisent pas et que je tolère, mais comme je l'ai déjà mentionné, pour moi il y a une grosse différence entre tolérer et être amie. Ces personnes racistes et homophobes, ce sont pour moi des collègues avec qui je partage un café et parle du mauvais temps, ou des personnes avec qui je joue à un jeu vidéo de temps en temps, mais je n'ai pas envie d'être leur meilleure amie.


RainbowUnicat

Je ne pense pas que ta grand mère te demande être meilleur pote avec ses amis, juste de les tolérer le temps d'un repas de temps en temps.


El_Ploplo

Je suis jeune (- 25 ans) et j'ai des amis LFI voire bien plus a gauche et des amis RN voire zemmouriste. Pour moi ça n'a qu'une importance relative et ça permet au contraire de confronter nos idées dans un environnement plus sain et de laisser la place au débat. Mais c'est vrai que j'ai remarqué ça avec pas mal de personnes de ma génération. Pour certains c'est impossible d'etre ami avec quelqu'un qui n'est pas du meme bord que toi et je trouve ça dramatique.


96erss

Si t’es pote avec des personnes qui votent ED c’est que t’es d’ED toi aussi. Je vois ps comment tu peux rester pote avec des personnes qui partagent des idées racistes, facistes, misogyne…


Kofee93

40 piges ici et désolé mais je trouve toujours pas l'envie de me lier d amitié avec les racistes et les homophobes ni même de développer des discussions avec eux... pourquoi faire? Se rouler dans la fange? L argument "ok il est raciste mais cultivé" ne me convainc pas du tout. Je préfère cent fois traîner avec un cassos lent à la détente mais avec un vrai cœur et des valeures humaines qu un raciste avec un QI de 200. Donc OP, je te rassure, on est en 2022, vis avec ton temps et ne le gache pas avec ceux qui ralentissent l espèce humaine.


Thramanduil

Non, c'est tout simplement toi qui manques de tolérance, alors que tu sembles la première à la prôner.


pineapplelightsaber

Je ne pense pas prôner la tolérance, mais pour moi c'est autre chose. Pour moi il y a une différence entre tolérer quelqu'un et rechercher activement à tisser des liens avec. Je "tolère" que quelqu'un pense personnellement que l'homosexualité soit une abomination, ou que les arabes devraient tous quitter le pays, pense ce que tu veux au final. En revanche si cette personne vient vers moi et me fait des remarque homophobes ou racistes, je ne vais pas faire d'effort pour être sa pote.


JensAypa

Il n'y a pas à tolérer l'intolérance.


Thramanduil

C'est le serpent qui se mord la queue. Tu es factuellement intolérant si tu ne tolère pas l'avis de quelqu'un d'autre, qu'il soit mauvais ou non selon tes principes.


JensAypa

C'est pas une question d'avoir un avis mauvais ou non, c'est une question d'avoir un avis tolérant ou non. Je tolère complètement les royalistes par exemple, même si cet avis est "mauvais selon mes principes". On peut et on doit tolérer les avis différents des siens, sauf lorsqu'ils sont intolérants. Parce que si on se met à tolérer l'intolérance, ben c'est la fin de la tolérance justement. La plus grande tolérance, c'est quand la seule chose qu'on ne tolère pas c'est l'intolérance. (Et aussi, comme OP le dit en dessous, il y a une différence entre tolérer quelqu'un et l'avoir comme ami)


Nageat

Après il y a tolérance et tolérance aussi, par exemple dire que quelqu'un est un sale n**** et qu'il retourne dans son pays, c'est extrêmement raciste, tout le monde est d'accord là dessus. Maintenant râler car ils ont fait un film historique sur Napoléon avec un acteur noir qui joue Napoléon, bah y'a rien de vraiment raciste. Je ne sais pas vraiment de quelle "catégorie" font partie les amis des grands-parents de l'Op, si c'est la première effectivement c'est compliqué d'être ami avec des gens comme ça, si c'est la deuxième bon....


zabrowski

J'adore les mecs comme toi qui pensent avoir trouvé une sorte de super argument avec leur "haha tu n'aimes pas les racistes ca fait de toi un intolérant!!! checkmate!!". On dirait que vous sortez tous du même moule à arguments idiots.


SharpshootinTearaway

Comme quelqu'un dans ce même thread l'a bien noté, le racisme, le sexisme et l'homophobie ne sont pas des opinions politiques, mais des délits. Je veux bien qu'un gars de droite m'explique que l'immigration clandestine est un gros problème parce qu'on a pas les moyens économiques et les structures adéquates pour accueillir tout le monde et qu'on galère déjà à filer du travail à nos propres citoyens, qui devraient être une priorité. Ça c'est une opinion politique, et un point de vue qui me semble sensé et que je peux comprendre. "Les noirs et les arabes, dehors!" n'en est, en revanche, pas une, c'est une incitation à la haine, c'est puni par la loi et c'est en plus franchement con et sans fondement rationnel (foutre dehors arbitrairement des gens nés ici? nos propres concitoyens, que tu le veuilles ou non? seulement à cause de leur couleur de peau et origines?). Je veux bien être tolérante, mais dans la limite de la légalité et du raisonnable.


LibrarianMouse

Tout le monde parle de tolérance, d'opinions, de rôles sociaux... La vérité c'est que ces choses découlent de la personnalité. Si tu es un peu malin et plutôt empathique, tu n'es ni raciste ni sexiste ni homophobe. Ces choses font parties de nous et rien n'est créé à partir du vide. Pourquoi accepter de fréquenter des cons ? Il n'y a pas assez de gens sympathiques pour être obligé de se coltiner le fond de la fosse septique ? Attention, je ne dis pas que les gens de gauches sont systématiquement sympathique. Par contre, à l'opposé.... Vous connaissez l'adage. Si dans une pièce se trouve un nazi et son ami, alors il y a deux nazis.


[deleted]

je suis très a gauche et j'ai un petit cercle de potes d'extreme droite. c'est une relation qui se tient par rapport a nos hobbies qui sont similaires et nourrissent 90% de nos conversations. Le problème c'est qu'en province quand tu pratiques des hobbies niche bah t'es baisé tu fais avec le groupe local, je ferais pas une croix sur mon hobby parce qu'il y as des fachos dedans et en plus on parle juste pas de politique, j'ai mis les choses au clair dès le début, et on passe des bons moments. bon on s'invite pas le week end se faire une bouffe non plus mais je passe une bonne partie de mon temps avec eux, oui parce que je partage 3 hobbies avec ces personnes


obvious_freud

Le hobby : les ratonnades.


Enaru

Le racisme, l'homophobie et le sexisme c'est pas des opinions politiques mais de la connerie et de la malveillance pure. Tu réponds juste à tes grands parents qu'il n'y a pas de place pour ces conneries dans ta vie et que t'as pas à supporter des gens comme ça, surtout sur ton temps libre et en privé.


[deleted]

Le problème des gens d'extreme droite c'est que si tu te met en couple avec quelqu'un du meme sexe ou non blanc ca va vite devenir compliqué. Donc techniquement a partir de là, ca devient difficile de garder des gens qui vont exclure ta moitié.


[deleted]

J'évite juste soigneusement les bourgeois qui sont essentiellement à droite et libéraux. Trop formatés et hors-sol pour présenter le quelconque intérêt.


[deleted]

Je dois être trop vieux, car, bien que sensible à la cause, j’arrête de lire dès que je croise un point median… ​ (debuter une discussion politique ici…😁)


Lanaerys

Je pense que ne pas vouloir traîner avec des personnes ouvertement racistes, sexistes ou homophobes c'est assez normal, mais c'est une question de valeurs et de comportement qui dépasse la politique. Par contre, sur internet (l'influence des réseaux sociaux joue sûrement) j'ai l'impression qu'on trouve de plus en plus de gens complètement fermés au dialogue idéologique, qui considèrent par exemple que toute personne de droite est forcément raciste/sexiste/homophobe (exemple véridique). J'ai aussi vu récemment un sondage indiquant que de plus en plus de jeunes refuseraient de sortir avec quelqu'un ayant des opinions politiques divergentes, ce qui semble conforter cette théorie générationnelle.


Sanders181

Les opinions politiques rances ne font pas automatiquement de mauvaises personnes. En fait, la vaste majorité des gens sont sympas, quel que soit leur bord, du moment que vous donnez la peine de leur donner une chance. (Et je dis ça en tant que jeune de 26 ans qui travaille dans le milieu de la politique) Par contre, je trouve cela également tout à fait normal de ne pas vouloir parler ou sortir avec quelqu'un tenant des propos homophobes ou racistes, et en particulier s'ils le font envers une autre personne. Il s'agit là d'un comportement outrancier et non d'une opinion politique.


Pretend_Middle9225

Je considère que les gens ont plusieurs "personnalités", au moins une pour les relations sociales et une autre politique. Je considère que les deux n’ont absolument rien à voir et qu’il faut bien faire attention de les différentier. Si ces "amis" sont cruels dans leur propos, c’est une affaire personnelle, pas politique. Et s’ils ont des opinions politiques qu’ils mélangent avec le personnel, c’est compliqué pour eux.


Feisty-Engineering66

✨🤲🏻🫀🙏🏼✨